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auroraweblog
Je lis et relis... et je fulmine car suis provisoirement sans imprimante. Rien ne vaut le papier car j'ai la manie du crayon à la main. A bientôt.
delightedslave | 5/19/2008
Très documentée et intéressante ta série sur cette affaire qui reste très complexe et difficile à suivre (entre autres raisons, le nombre de protagonistes et ma mauvaise connaissance du système politique italien). C'est à la fois passionnant et frustrant car quelque hypothèse que l'on fasse, on pourra toujours se dire que "la vérité est ailleurs". Comme pour les affaires JFK, Robert Boulin et tant d'autres...

Et même s'il faut rester très prudent avec toutes les théories de complots (car historiquement c'est souvent justement l'extrême droite qui en fait son fond de commerce et s'en nourrit), j'ajoute juste deux pièces au dossier sur Gladio :
http://www.humanite.fr/1990-11-10_Articles_-Gladio-et-la-France
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gladio
Gilles | 5/19/2008
Que les "Brigades Rouges" aient été dans les "préoccupations" du philosophe Louis Althusser me paraît ici important à souligner, tant ce brillant penseur a "oublié" de "penser" à des futilités.
Dans "L'avenir dure longtemps", il écrit : "(...) Je ne cessais de vivre la nuit d'atroces cauchemars, qui se prolongeaient très longtemps à l'état de veille, et je "vivais" mes rêves à l'état de veille, c'est-à-dire agissais selon les thèmes et la logique de mes rêves, prenant l'illusion de mes rêves pour la réalité, et me trouvais alors incapable de distinguer en état de veille mes hallucinations oniriques de la simple réalité. (...) Je pensais intensément que des hommes voulaient ma mort et s'apprêtaient à me tuer : un barbu, en particulier, que j'avais dû apercevoir quelque part dans le service ; mieux, un tribunal qui siégeait dans la pièce à côté pour me condamner à mort ; mieux, des hommes armés de fusils à lunette, qui allaient m'abattre en me visant des fenêtres des demeures d'en face ; enfin les Brigades rouges qui m'avaient condamné à mort et allaient faire irruption dans ma chambre de jour comme de nuit."
Joel Faure | 5/19/2008
Cauchemar d'Althusser : "enfin les Brigades rouges m'avaient condamné à mort et allaient faire irruption dans ma chambre de jour comme de nuit."
L'inconscient avait tapé assez juste, en somme : car en tant que stalinien, ("réviso" comme on disait alors), icone intellectuelle, "caïman" de l'ENS-Ulm et alibi philosophique du PCF, Althusser (trop fort ?) avait beaucoup de raisons de se sentir menacé. Souvenez-vous qu'à la même époque Pierre Goldmann avait envisagé un "casse" chez Jacques Lacan (voir "Souvenirs obscurs d'un Juif polonais né en France")
Idalie Felix | 5/20/2008
Delightedslave> Mon PC recommence à sembler vouloir me jouer des tours.
Se serait-il allié avec votre imprimante?
AURORA | 5/21/2008
Cher Gilles> Merci pour ces liens.
Bien que ne voulant pas moi non plus sombrer dans la théorie des complots, je me suis toujours demandé si, en France, nous avions vraiment échappé à une structure de type "Gladio" du seul fait de ne pas prendre part à l'OTAN...
AURORA | 5/21/2008
Joël> Quelle joie de penser que, grâce à vous, certains vont découvrir ici l'écriture d'Althusser!
AURORA | 5/21/2008
Idalie> A l'époque que vous citez, Lacan possédait-il encore "L'Origine du Monde" de Courbet?
Goldmann était peut-être "inconsciemment" un "mateur d'art"!!!
AURORA | 5/21/2008
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