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auroraweblog

BDSM DOGME ...

AURORA | 10 | 2/2/2005
Excellente philosophie (dans les sens trivial comme technique du terme).
Cordialement,
Trasimarque
Trasimarque | 2/3/2005
Bien que Georg Christoph Lichtenberg
" Rien ne concourt davantage à la paix de l'âme que de n'avoir point d'opinion", j'abonde dans votre sens ...
et je dirai même plus :
"vos règles ... je m?en tamponne le coquillard avec une patte de homard velue"
Pourquoi velue me direz vous ?
Mais pour ne pas m'ecorcher le coquillard très chère...
Car si j'aime à faire prendre de belles couleurs au sien, je reste quant à moi très douillet de ce côté
Dominique | 2/3/2005
Blasée des règles de bas(iqu)e(s).
justemoi | 2/3/2005
Vieux dilemne qui se rencontre en toutes circonstances.
Puis je vous conseiller de consulter l'évangile selon Saint-Jean, plus précisément au passage où Jésus tance d'importance un groupe de pharisiens et leur assène "est-ce le sabbat qui est fait pour l'homme ou l'homme qui est fait pour le sabbat?"
Transposons donc à la question qui vous/nous préoccupe. Je dirais les règles sont faites pour la relation SM et non la relation pour les règles.

Au plaisir

Keyser
KeyserSoese | 2/3/2005
Ciel (le terme est choisi) Keyser ! Quelle belle pirouette (ou contradiction) que votre conclusion.
Mon interprétation de la parole de Jésus (dont j?ai écris quelque part qu?il était le premier des Libertins) aux pharisiens est que c?est l?homme qui est fait pour le sabbat. D?ailleurs, au début des temps, celui-ci durait 7 jours par semaine?
Qu?aujourd?hui je traduirais par :
« Travailler tout doucement
Se reposer très souvent
Et vivre le reste du temps »
Aussi si je devais transposer cette parole de Jésus, je dirais «Est ce les règles qui sont faites pour la relation ou la relation qui est faite pour les règles ? » et je conclurais donc en disant que la relation est faite pour les règles mais celles qu?elle (la relation) se donne et non par les règles.

http://www.u-blog.net/AURORARCHIVESETBDSM/note/45266
(Les Libertins)

Le M. d'AURORA | 2/4/2005
Je crains que vous n'ayez tord l'un et l'autre.
La réponse de Jesus est en fait que son père travaillant toujours lui aussi travaille tout le temps. Le sabbat n'est pas plus fait pour lui qu'il est fait pour le sabbat. On doit en conclure que c'est Jesus (autrement dit les hommes) qui fait le sabbat et par voie de consequence que faire sabbat n'est pas ne pas travailler. Sans l'action des hommes (qui n'est rien d'autre que l'actions de dieu selon Jesus) point de sabbat ni quoi que ce soit d'autre.
La relation (SM ou autre) n"est pas pour les règles ni l'inverse mais la relation fait les règles
C'est ce que M dit for curieusement, puisque ce ne peut être tiré en conclusion des prémisses qui vous sont communs.
Cordialement,
Trasimarque.

Trasimarque | 2/4/2005
>Trasimarque
N'ayant jamais cherché à interpreter le BDSM ou les règles que certains voudraient y imposer ni au filtre, ni à l'aune des Evangiles de Matthieu, Luc, Jean ou Marc et malheureusement André, qui a sa Croix chez nous, ne nous ayant pas laissé de textes apocryphes, il ne me restait plus que la dialectique... sourire

Cordialement

MARDEN
Le M. d'AURORA | 2/4/2005
Ma remarque n'avait qu'une portée logique.
Votre interlocuteur reformulait le problème d'AURORA comme un "dilemme", comme si c'était une aporie philosophique, ou morale.
Avec raison vous lui faisiez remarquer qu'il opérait une "pirouette". Un "dilemme apparent" n'est pas nécessairement un vrai dilemme.
Malheureusement, votre dialectique (au demeurant très efficace dans la conversation) n'est concluante qu'en apparence, elle aussi. La substitution du "par" au "pour" étant injustifiable sans une prémisse supplémentaire, un moyen terme, que vous ne donnez pas.
Vous donnez l'aparence d'un syllogisme réel. à un enthymène Ce procédé est redoutable dans l'échange verbal (quoique risqué si l'on a sous estimé l'habileté de son contradicteur), à l'écrit sa force persuasive est faible voire nulle
Mais tout ce-ci n'est , je l'avoue, que chipotage.
Cordialement,
Trasimarque.
Trasimarque | 2/4/2005
Cher Trasimarque

Enthymène, enthymène, est ce que j'ai une gueule d'enthymène?
Puisqu'il faut, pour rester dans le sacré de la chose respecter la "trinité" syllogis-male (et je laisse les femelles de coté ce soir), je vous dirai donc:
"Je suis
Donc je pense
Donc je parle "(beaucoup en bon méridional)...

Mais pas ici du paradoxe, surtout mon préféré, celui du gruyère.

D'où mon penchant pour la dialectique.

Cordialement

MARDEN
| 2/5/2005
J’apprécie infiniment l’élégance du verbe, sublime initiale (in principium erat verbum). Cependant il me semble que tous ces artefacts, dont il revêt les prolégomènes d’un débat de fond essentiel pour/sur le BDSM normatif, ne finissent par l’occulter la question , n’a t on pas marginalisé par le passé à l’excès ? ne noyons pas non plus. N’est il pas ? La problématique posée par Aurora mérite encore mieux. Nous avons su rire.
troll | 12/12/2008
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