M COMME MECHES ...

Ces mèches-là brûlent la nuit. Ces mèches éclairent la vie. Je ne pourrai plus me passer de leur splendeur, de leur chaleur.

A la flamme de la bougie s’inventent des cérémonies qui convulsent mon corps de cris et d’étoiles à ciel de lit…

Goutte à goutte, l’une après l’autre, tombant en cascade de notes, elles écrivent la partition du plaisir et de l’abandon.

S’insinuant entre les cordes, tel les instruments qui s’accordent, elles donnent leur symphonie

à l’été et à sa folie.

« Brûler d’amour », t’en souviens-Tu ? Le faire au sens propre et connu, c’est décidément autre chose, toujours l’épine pour la rose…

Et si parfois, les yeux me piquent sous leur trop sévère caresse, j’étouffe un gémir érotique qui n’est pas signal de détresse.

 

Je Te dédie ces quelques mots, à l’heure où le matin éclot quelque part là, à la croisée… Tu sauras bien T’y retrouver