BDSM : L'ENCYCLOPEDIE BDSM D'AURORA 116 M COMME MANILLES 10 ( PATIENCE ) ...
AURORA | 4
| 5/24/2004
poéme qui sonne bien musicalment!:))
L'entre-lacement des emprises...
Vous savez tisser les mots pour les surprendre...
Santé et amitié à vous,
Cordialement.
Vous savez tisser les mots pour les surprendre...
Santé et amitié à vous,
Cordialement.
Aurora,
Hier,c'était la fete à mon chat,un chartreux nommé Donatien;sa soeur ,écaille de tortue,s'appelle Justine.Le problème,c'est que celle-ci mange toujours la première dans la gamelle et distribue les coups de griffes à ce male timorré.Décidément,mes félins n'entendent rien à la littérature...
Vu hier MA MERE de Christophe Honoré d'après le roman posthume et inachevé de Bataille,transposé aux Canaries,haut-lieu du tourisme industriel et sexuel,ce qui en renforce l'aspect "houellbecquien".Un film psychologique francais de plus,avec une Huppert en voie de spécialisation dans les roles de bourgeoises perverses,après Haneke et Chabrol.Dialogues empesés et sentencieux,filmage paresseux,désespérance feutrée, décadence de pacotille,branchitude bi et échangiste,adagio et dunes comme assaisonnement métaphysique,aucun enjeu,pas de profanation en vue puisque le sacré s'est fait la malle;les protagonistes sont des "vitelloni" friqués et le personnage central un adolescent en voie de règlement oedipien(mais maman est une salope enfin c'est elle qui le dit),je pensais constamment à La Luna de Bertolucci mis à la sauce post-post moderne qui semble etre le nec le plus ultra d'un certain cinéma hexagonal(Assayas,Kahn,Breillat et tant d'autres).Mais comme dans tout ratage (ou presque),des instants de grace,ceux ou apparait Nora Preiss qui incarne la jeune compagne de virées de la mère;dès qu'elle s'inscrit à l'écran,un vent de débauche se met à souffler et quelque chose de convulsif nous étreint,la voir bouger,l'entendre rire est un ode à la transgression;pour le reste c'est les bronzés jouent au fouet(et si peu),un long sanglot d'homme blanc en plein soleil et non un hurlement dans la nuit...Encore un(e) Bataille perdu(e) faute de combattants.
Cordialement,
Hier,c'était la fete à mon chat,un chartreux nommé Donatien;sa soeur ,écaille de tortue,s'appelle Justine.Le problème,c'est que celle-ci mange toujours la première dans la gamelle et distribue les coups de griffes à ce male timorré.Décidément,mes félins n'entendent rien à la littérature...
Vu hier MA MERE de Christophe Honoré d'après le roman posthume et inachevé de Bataille,transposé aux Canaries,haut-lieu du tourisme industriel et sexuel,ce qui en renforce l'aspect "houellbecquien".Un film psychologique francais de plus,avec une Huppert en voie de spécialisation dans les roles de bourgeoises perverses,après Haneke et Chabrol.Dialogues empesés et sentencieux,filmage paresseux,désespérance feutrée, décadence de pacotille,branchitude bi et échangiste,adagio et dunes comme assaisonnement métaphysique,aucun enjeu,pas de profanation en vue puisque le sacré s'est fait la malle;les protagonistes sont des "vitelloni" friqués et le personnage central un adolescent en voie de règlement oedipien(mais maman est une salope enfin c'est elle qui le dit),je pensais constamment à La Luna de Bertolucci mis à la sauce post-post moderne qui semble etre le nec le plus ultra d'un certain cinéma hexagonal(Assayas,Kahn,Breillat et tant d'autres).Mais comme dans tout ratage (ou presque),des instants de grace,ceux ou apparait Nora Preiss qui incarne la jeune compagne de virées de la mère;dès qu'elle s'inscrit à l'écran,un vent de débauche se met à souffler et quelque chose de convulsif nous étreint,la voir bouger,l'entendre rire est un ode à la transgression;pour le reste c'est les bronzés jouent au fouet(et si peu),un long sanglot d'homme blanc en plein soleil et non un hurlement dans la nuit...Encore un(e) Bataille perdu(e) faute de combattants.
Cordialement,
Corentin,
Il faut toujours fêter et non fouetter ses chats. Même s'ils ont l'air de n'y rien entendre, ce sont des animaux de fins lettrés, des chats-plumes, des "esprits familiers du lieu" comme disait Charles...
Et merci de m'avoir évité une inutile séance ... de cinéma !
Sourire complice,
AURORA
Il faut toujours fêter et non fouetter ses chats. Même s'ils ont l'air de n'y rien entendre, ce sont des animaux de fins lettrés, des chats-plumes, des "esprits familiers du lieu" comme disait Charles...
Et merci de m'avoir évité une inutile séance ... de cinéma !
Sourire complice,
AURORA
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