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Alain Bashung : L'Intégrale « A Perte De Vue » - Barclay - novembre 2009.

 

Alain Bashung - Scan du Coffret de l’Intégrale « A Perte De Vue » - Barclay - novembre 2009.

Alain Bashung - Scan du Coffret de l’Intégrale « A Perte De Vue » - Barclay - novembre 2009.

 
 
 
« ..Du bout de ma planche, j’observe les décolletés en V
Tout est si calme ce soir
Puis-je hurler ? ».
Alain Bashung - « Elégance » - in « Figure Imposée » (1983).
 
 
 
14 janvier 2010, dixième mois du vent de glace…
 
 
Alain Bashung ne verrait pas, j’en suis certaine, comme un sacrilège que je dédie ce soir,  « sa » note à Mano Solo qui combattit avec ses mots jusqu’au bout, à Kristina Rady qui emporte sa douleur dans son acte de désespoir mais aussi à celui que je retiens comme un homme truculent et un opposant de Maastricht au même titre que moi - même si nos idées politiques ne devaient se rencontrer que cette seule fois -, Philippe Séguin, ainsi qu’à Eric Rohmer, père d’un remarquable cinéma « littéraire », tous quatre disparus cette semaine…
 
Quant à moi, je reprendrai « malgré tout » ma rédaction habituelle de ce blog ici et dès demain…
 
 
 
 
 
Alain Bashung aurait-il aimé être enfermé dans les 27 CD qui constituent cette intégrale « A Perte De Vue », parue chez Barclay fin novembre ?
Je ne sais pas et j’ai comme un sérieux doute.
 
D’abord, l’idée d’un « Bashung intégral » choque tant le musicien fut multiple, imprévisible et insaisissable.
Ensuite, il n’est jamais de véritable « intégrale » qui puisse prétendre donner avec exhaustivité l’exacte mesure et la complétude du talent d’un artiste.
 
Même si ici, l’effort a été fait pour trouver quelques raretés, quelques perles jamais entendues à ce jour ou oubliées comme des duos télévisés, il manquera toujours des « masters », des enregistrements d’essais laissés de côté au fil des albums…
On peut donc s’attendre à ce, qu’au cours des ans, des « pirates » sortent encore (et il faut d’ailleurs le souhaiter), nous offrant d’autres rendez-vous avec Bashung.
 
Pour l’heure, on retient de ce beau coffret, outre les inédits déjà cités, les albums connus (même le tout dernier, celui de « Dimanches à L’Elysée ») et l’ensemble des « live » de tournées parus en leur temps.
 
Je n’étais pas très « chaude » pour cet achat, j’ai longtemps « tourné autour », ne parvenant pas à me décider…
J’ai fini par biaiser.
 
La découverte personnelle d’un chanteur, on la fait toujours par soi-même.
J’étais entrée ainsi dans l’univers de Bashung autrefois avec « Roulette Russe » première version.
Et même si ses albums passaient souvent en boucle à la maison, c’est sur « Bleu Pétrole » que mon fils avait fait sa propre rencontre avec lui.
Le CD, ce dernier CD de Bashung, nous était donc un achat de choix commun, un disque partagé.
 
Comme depuis, il remontait le temps à travers mes autres albums, mes vinyles notamment, c’est au pied de son sapin de Noël qu’avec ma houppelande rouge, j’ai déposé « A perte de vue ».
 
Je ne le regrette pas.
Je ne lui ai pas encore demandé de me la « prêter ». Je ne me suis jamais encore assise pour l’écouter vraiment.
Mais il me plaît d’entendre, lorsque je passe devant la porte de la petite chambre là, en face de moi, fuser quelques notes de « La nuit je mens » ou bien encore d’ « Osez, Joséphine », de « Vertige de l’amour » et de tant d’autres…
 
« A perte de vue » ou à perte d’oreille, la saga Bashung recommence chez nous.
Par la génération qui suit.
Et c’est pour cela qu’elle n’est pas prête d’être terminée…

 

 
 
 
 

 

AURORA | 1/14/2010
nous sommes le 14
salut Aurora
merci d'être là
fleurdatlas | 1/14/2010
dès demain, merci
fleurdatlas | 1/14/2010
il y a des gens courageux, Bashung en fut, tu en es
hommage à tous

fleurdatlas | 1/14/2010
reprendre le clic de ton blog ...plaisir
ho bien sûr je passais
mais en tristesse
heureuse du rendez-vous
des mots
à bientôt
je t'embrasse
jeanne | 1/14/2010
Très très heureux de te relire ici !

Tu as bien raison de souligner qu'il ne peut y avoir d'intégrale définitive et exhaustive.
En voici une nouvelle preuve :
http://www.lexpress.fr/culture/musique/un-album-inedit-de-jimi-hendrix-le-8-mars-prochain_841805.html

Pour en revenir à cette intégrale de Bashung, moi aussi je l'ai achetée après avoir "tourné autour" et même si j'avais déjà presque tous les albums qui la compose (à part le dernier live et quelques instrumentales et raretés). Faut dire que le prix est honnête pour ce bel objet. Et que Bashung est un des rares artistes pour lesquels j'aurais fait un tel achat. Je regrette juste qu'ils n'aient pas reproduit les pochettes d'origine (enfin ils les ont imprimées en format timbre-poste derrière les CD...) et pas plus clairement indiqué les dates de sortie des albums.
Gilles | 1/14/2010
composeNT...
Gilles | 1/14/2010
Bonsoir Aurora,

Plutôt ancré Bach, Monk et Brassens, j'ai été scotché dès sa sortie par l'album Pizza de Bashung (Vertige de l'amour, Ma femme s'est fait mettre un but par l'arrière droit du racing, etc.), et par cet interview dans la foulée où il expliquait avec distinction qu'il avait voulu que chaque face de ce microsillon s'appelât Fesse droite, Fesse gauche, mais que sa maison de disque lui avait refusé cette élégance. Et je n'oublie pas sa version des Mots bleus.

Bonne soirée.
libre | 1/14/2010
Bonsoir Aurora,
Je connaissais Bashung pour avoir entendu sans vraiment les écouter quelques unes de ses chansons. Vos notes m'ont incité à l'écouter et maintenant je le découvre.
Merci.
Philippe | 1/14/2010
Il est bon de voir qu'il existe encore des hommes capables de "soulever" les coeurs et les corps, et, tout en devenant "transgénérationnels", de redonner du sens quand celui-ci s'échappe quelque peu...
Joel Faure | 1/14/2010
... aucun walhalla ne vaut le détour...
bertfromsang | 1/17/2010
KarmaOS