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auroraweblog
Deux remarques,
a) les polysomniaques sévissent à des heures peu conventionnelles.
b) la relation à la normalité montre ici toute son élasticité. Il y a quelques mois notre rouquin de Dany a frôlé le pire en matière de pédophilie au motif, qu'éducateur dans une colo de gamins fin des années 60 début 70, il avait tenu des propos dans l'air du temps sur la liberté sexuelle des gamins. A la lumière de l'affaire d'Outreau, ces textes ont été opportunément sortis de leur oubli et cloués au pilori.
Soit dit en passant le pilori était une bien belle tradition pour admirer, des femmes le plus souvent, entravées, exposées au regard du public, le motif de la punition était finalement moins important que l'animation offerte au regard des foules. Finalement quelle différence y a-t-il entre une Barbie "classique", fashion victim, soumise aux règles d'une mode aliénante et une Barbie Domina qui répond aux mêmes moteurs de l'air du temps. Je suggère de préparer un revival multi axes au travers d'une Barbie pionnière de l'époque du père Joseph, Souris grise d'Adolph, Garde ou Khmer Rouge. Les camps de concentration, Goulags et autres lieux de rectification joyeuse de l'humanité ne permettaient-ils pas la pleine expression des dominants de l'instant ?
yavesh | 8/5/2008
Je me permets de mettre mon grain de sel. Pour ma part, je retiens deux choses qui me donnent envie de réagir :
1.Aurora rapporte une "anecdote" significative de cette époque qui voit les "puissants" bafouer les règles et la "doxa" qu'ils exigent que la foule anonyme intègre. ici, la propriété intellectuelle, la création, le geste artistique (même critique) sont bafoués par ceux-là même qui avaient crié et vociféré au nom de "leurs" droits. C'est affligeant et je trouve qu'il ne faut pas le laisser passer. Puisque nous sommes dans une société de marché (hélas ! - pour ma part, je souhaiterais vivre dans une "société AVEC marché", la nuance est capitale et de taille !), une forme de résistance est de pointer systématique les incohérences dans le discours des tenants de cet ordre politique, économique et social, l'écart entre les pratiques et les discours supposés les décrire et les justifier.
2.Après une nuit courte (j'ai travaillé jusqu'assez tard), j'avoue ne pas comprendre ni situer le propos de yavesh. Mais j'ai envie de dire, amicalement, et sans violence aucune, que j'en ai ma claque de lire, d'entendre ces rapprochements rapides et qui font clichés entre la sexualité BDSM (je vais vite pour la nommer) et les régimes totalitaires et/ou dictatoriaux qui ont ensanglanté le XXe siècle. Même si le BDSM est aujourd'hui à la mode (toute relative) avec le porno chic, la mode, etc, ce rapprochement "BDSM-nazisme et camps de la mort" relève du truisme favori de celles et ceux qui veulent nous interdire de baiser comme nous voulons entre personnes consentantes et majeures. Et cela commence vraiment à m'irriter. Je ne dis pas qu'il ne faille pas réfléchir à ces questions (mais alors cela demande du temps et du volume, pas un texte de 10 lignes !). Au cinéma, Pasolini et Caviani ont défriché la voie. N'étant pas politiquement correct, il serait bon de se demander pourquoi les uniformes se retrouvent souvent dans les mises en scènes BDSM ou fetish, etc. Mais s'interroger exige de ne pas en rester à trois phrases propres du Café du commerce. Et ce matin, en buvant mon thé, je ne comprends pas ce que veut dire yavesh. J'ai lu 4 fois son commentaire. Ce qu'il en reste ? He bien ce foutu rapprochement BDSM-totalitarismes !!!! Cela me fatigue beaucoup.
Bonne journée quand même yavesh.
Amicalement à toutes et à tous, jmdevesa
jmdevesa | 8/5/2008
A tous,
je regrette que le rapprochement BDSM-totalitarisme ait été pris au premier degré, mon objectif était de mettre en perspective deux éléments.
a/ l'avidité de certains industriels les autorise à renverser leur jugement, l'anti-dote à cette avidité est de voter avec ses pieds et laisser tomber dans un silence assourdissant ce type d'essai.
b/ que j'ai utilisé un cliché éculé, usé au delà de la corde soit un fait, mon objectif n'était pas de faire preuve d'originalité, juste de montrer que le regard que l'on porte sur un événement, une anecdote doit être replacé dans son contexte spatio-temporel, le lieu et l'heure modifient le point de vue, acceptable ici aujourd'hui, refusé la-bas hier.
yavesh | 8/5/2008
Cher yavesh,

Merci pour le temps que vous avez bien voulu prendre pour les précisions que vous apportez et je peuis vous dire que je partage ce point de vue, le vôtre. Un texte, une image, un acte doivent toujours être lus en "situation".
merci aussi pour ne pas avoir mal pris ma remarque.
Bonne journée, jmdevesa
jmdevesa | 8/5/2008
dur dur de jouer à la pouée avec des intellos ...
je propose de passer au crible les figurines de chez Lego pour voir ce que cachent ces petits cubes qu'on encastre les uns dans les autres...
favret | 8/5/2008
Une barbie pour plus de 14 ans... ^^ mais qui achète des barbies à plus de 14 ans ? ^^ (c'est ça qui est rigolo...).
Lou | 8/5/2008
lou, je suis encore capable d'acheter une barbie ou un ours en peluche. J'ai 65 ans. Enfant je n'ai jamais joué à la poupée. Si ce n'est pour utiliser leurs vêtements sur mon vieux chat. Une barbie, un ours en peluche, un bonsaï... C'est le retour ou l'arrivée à l'imaginaire. Je vis dans notre monde et j'y suis parfaitement heureuse, mais parfois j'adore m'allonger par terre dans le jardin, observer les fourmis et imaginer qu'un brin d'herbe est un arbre.
delightedslave | 8/5/2008
je n'ai jamais aimé les barbies
trop lisses trop poupées trop maigres trop friquées trop fringuées
jeanne | 8/5/2008
J'ai beau trainer mes joujous dans le milieu SM depuis 15 ans ça me dérange que des gamines de 14 ans aient ça chez elles... ça va encore nous faire des fashion victims à la chaine...
Bon avec un peu de chances à 20 elles auront compris que le secret du bonheur n'est pas dans l'apparence... Mais peut être si je trop optimiste...

Merci pour ce post très bien vu :-)...

doigt de miel | 8/5/2008
Je ne sais pourquoi j'ai envie ce soir de penser à Brassens et à sa "Püppchen"...
Joel Faure | 8/5/2008
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