Bonobo> Quelle fidélité! Merci à vous de toutes ces visites...muettes ou non!

Acrerune>Meuh, non...c'est pas grave! Et puis nous, on ne fait pas de prosélytisme...

Quelle émotion de vous retrouver! Vous avez si vite franchi la porte que c'en est presque comme un conte de fées...
>Kate: Et si vous nous "reveniez" ici?

Columbine> Ne plaisantons pas, aborder aux rives du BDSM pour un beau corset ou pour transgresser c'est aussi absurde que de s'acheter le nouveau Calèche pour la photo de la fille à la cravache ou de se faire Domina parce que Marie-Claire a assuré ce mois-ci que c'était "en vogue"!

Columbine>
Si ce sont plusieurs de mes billets récents qui vous ont beaucoup choquée par leur côté donneuse de leçon, vous avez parfaitement raison de ne plus me rendre visite.
Je suppose que vous pouvez faire détruire par mail à la plateforme votre profil d’utilisatrice ou bien le garder pour y lire les autres blogs qui paraissent déjà ici ou bien ceux qui ne manqueront pas de s’y créer bientôt.

Pour ce qui est de cette note, je ne vous avais d’abord pas répondu, personne d’autre que vous n’ayant commenté sur le fond de celle-ci mais sur la naissance de cette nouvelle page.
Quelques minutes après, je suis revenue, pensant tout de même plus correct de vous laisser à vous aussi quelques mots. Trop laconiques certainement.
Alors, reprenons.

Il était question de ceux qui venaient plus tard que les autres au BDSM et j’exprimais dans ce post avec un zeste d’ironie ma crainte de l’ « effet de mode ».
Je ne peux que la maintenir. Un chat BDSM payant connu en France ayant ouvert gratuitement ses portes pour quelques jours à tous la semaine passée, l’un de nos amis m’a laissé la serrure de son pseudo pour y cliquer les connectés.
Beaucoup ont la quarantaine au moins et très peu d’années d’expérience. On pourrait donc les classer dans cette dernière portion de pratiquants évoquée ici qui découvrent sur le tard leur propension à cette sexualité particulière.
Or, leurs profils étaient peu convaincants. Plutôt à la recherche d’une émotion sexuelle forte très mal définie -sinon forte et sortant de la routine- qu’ils plaçaient là comme ils l’auraient placée sur un tchat libertin échangiste.
Le grand nombre de présents donnait aussi ce sentiment que le BDSM est un peu le dernier tabou récemment tombé, survalorisé par la presse voire le monde des blogs (vous voyez que je prends ma part, même minime, dans la naissance de cet « effet de mode ») et que donc, on pouvait s’y risquer en fanfare parce que c’est « in »…
Et c’est vrai que l’imagerie BDSM est tentante… Je parlais de « collier » et du « plaisir de se dire, se sentir transgressif ». Vous m’avez répondu « corset ».
J’ai voulu rester dans le cliché par humour : l’iconographie du dernier Hermès s’y prêtait bien…

Je ne considère pas qu’il y ait un bon et un mauvais BDSM, un vrai et un faux, un d'exception et un méprisable.
Mais je pense, oui, que certains se racontent des histoires…Pour ceux ou celles-là, plus dure sera la chute. Ou bien ils continueront à faire partie de ce groupe que l’on a coutume d’appeler « fantasmeurs » et ce sont les autres qui en seront les victimes.

Je ne fais pas d’intégrisme. Et je pense affronter mes contradictions.
Si vous m’avez lue, jamais je n’ai été plus sincère qu’en disant que pour ma part, je n’hésiterais pas du tout à m’en retourner au monde dit « vanille » si mon couple actuel se brisait un jour.
Là encore, il n'y a aucun mépris mais une simple analyse, un "bilan" personnel.
Je ne me sens pas BDSM über alles.
La preuve qu’ « Angélique » (films-jalons vus dans mon enfance qui expliquent peut-être mon attrait pour la victime qui finit par triompher mais qui ne certifient pas pour moi mon attirance vers la soumission qui, elle, m’est venue à quatorze ans par la lecture de Mandiargues) ne m’a pas marquée d’un sceau à vie et que je ne pense porter aucun titre de noblesse.
Par contre, je porte collier et corset…et Calèche, mais l’ancien et depuis des années…

J’ai en effet déjà prié des gens de ne plus venir me visiter. Vous les trouviez polis et courtois, je les trouvais comme des moustiques, zinzins en folie bruissant d’éloges ailleurs et ne venant piquer que chez moi.
Je préfère votre sagesse de l’éloignement volontaire. Puisqu’ils ne l’avaient pas, c’est moi qui la leur ai demandée. Je pense cela normal, ressentant mon blog comme ma maison, je crois pouvoir choisir de ne plus y inviter certains si je les juge de mauvaise foi.

Et pour finir et la jouer franco total, quelques mots sur les statistiques E-stat de l’AURORAWEBLOG. Elles sont encore vérifiables sur le WEB.
J’avais en moyenne 2000 pages vues par jour, la plupart en provenance des moteurs donc tout à fait hasardeuses.
Ceux qui comptaient, c’étaient ceux classés sous la rubrique « favoris ou saisies directes », c'est-à-dire les visiteurs fidèles et réguliers.
Ils étaient (en laissant de côté les WE, les fêtes, les mois de juillet et d’août d’environ 230 (+ ou -10) quotidiennement jusqu’à la naissance d' "Oiselle". Dans les semaines qui ont suivi celle-ci, ils se sont stabilisés à 201.
Ma note sur Cesare Battisti a fait descendre dans les 48 heures (avec mails très clairs à l’appui) ce bilan qui s’est positionné à 178 pendant quelques semaines.
Exactement un mois plus tard, ma prise de position au premier tour pour François Bayrou: seconde chute (et nouveaux mails) à juste 138 visiteurs "favoris" à nouveau en 48 heures. Nouvelle fixation à cette barre.
Autour du 10 mai, nouveau pas en arrière avec le texte « 53 pour cent », 112 seulement sont restés (les autres ont écrit).
Puis très lentement, c’est remonté. Un passage à vide en juillet quand U-blog s’est retrouvé (fait prémonitoire?) quelque temps désindexé des moteurs.
Et juste avant l’annonce du 12 septembre, je plafonnais à nouveau depuis trois semaines entre 200 et 220 visiteurs « saisie directe ».
Je ne crois donc pas avoir beaucoup de questions à me poser quant à la face que je me voilerais selon vous.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir sur les blogs BDSM polémiques où vous discutez en pleine liberté sur de nombreux sujets brûlants lorsque vous n’êtes pas d’accord.

Bonne route à vous.

Kate> Je formule ici tous mes voeux afin que vous retrouviez le chemin des mots et je sais que ce lieu vous tendra les bras s'il peut alors, avec fierté, vous accueillir...