BDSM Fête de la Musique: ZIP ! SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !
Image © Brian Tarsis
Fête de la musique. Faites de la musique.
Puisqu’il y a 26 ans ce soir que l’on nous y convie.
Laissons la mémoire faire machine arrière et appliquer la soustraction.
Moins 26 ans.
Et ma première « Fête de la Musique » sur la place Masséna, à Nice, quoi qu’il advienne, nul ne m’en volera jamais le souvenir et surtout ce qu’elle représentait pour nous tous qui avions alors
26 ans de moins !
Rouge forever
Jouez hautbois, résonnez crécelles ?
Je veux bien.
Le rôle de la crécelle en chanson, c’est moi qui le tiens.
J’ai le même filet fluet de voix que Birkin.
Je me contenterai de faire des « Zip ! Shebam ! Pow ! Blop ! Wizz ! ».
Je Te laisserai « distribuer les swings et les uppercuts » et Te charger des « Vlam ! Splatch ! Chtuck ! » ainsi que des « Bomp ! Humpf ! et parfois même Pfff ! »
On va la leur faire façon fessée cannée, comme ça je serai aussi rouge qu’il se doit.
Oui, je mets de la politique dedans mon érotisme et je le sers bien chaud.
Sinon comment pouvez-vous imaginer un seul instant que je pourrais vivre « mon » BDSM dans un machin qui comporte les mots « discipline, soumission et domination », les trois notions que je hais le plus au quotidien ?
Seulement parce que je peux m’y exprimer grâce à Toi
Tu poses Ton oreille absolue sur mon Q en arrondi.
Il a frémi ? Tu peux Te mettre à me jouer.
Les hauts bois de la « cane » entrent en scène.
Toi : « Clip ! Crac ! Bang ! Vlop ! »
Et moi toujours crécelle : « Zip ! Shebam ! Pow ! Blop ! Wizz ! ».
« Zip ! » comme la fermeture qui glisse.
« Shebam ! » comme le premier coup reçu, éternellement surprenant.
« Pow ! », c’est le souffle qui se coupe.
« Blop ! », la salive que j’avale.
Et « Wizz ! » pour que ça recommence, pour que cela commence enfin.
Ad libitum.
On va la leur faire façon fessée fouettée. Je serai encore plus rouge et écrite comme un parchemin.
« Wip ! » (qui sonne comme « whip ») et « Whin ! Kling ! Tilt ! Boing ! »
C’est qu’au fouet, il n’est rien permis de rater. Il faut faire « tilt » à tous les coups.
Sinon, où serait la magie ?
Il n’est pas plus autorisé de fouetter faux que de chanter faux si on se joue la fête de la fessée le soir de la fête de la musique.
Sais-Tu, mon chéri, qu’à treize ans je croyais -tant le duo Gainsbourg-Birkin était alors sulfureux- que ce titre, « Comic Strip », parlait d’un « amusant
strip-tease » ?
N’empêche que c’était une chanson d’amour.
Et qu’on voit l’érotisme où l’on veut.
Et le BDSM aussi.
Et la politique, je Te dis pas
Moi qui rougis (Cap Canaille, Cap d’Ail, Can I ?) sous Tes instruments ce soir et chante mon « Internationale » avec des onomatopées américaines
On va la leur faire façon fessée énamourée.
Tu connais le dernier couplet de la chanson ?
Allez ! On s’envole par la fenêtre
Par-dessus les toits.
Chiche ?
[ N'aie pas peur bébé. Agrippe-toi CHRACK !
Je suis là CRASH ! Pour te protéger TCHLACK !
Ferme les yeux CRACK ! Embrasse-moi SMACK !
SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !
SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZZZZ
].
NB : Les diverses onomatopées citées ainsi que le dernier extrait entre croches...euh ! entre crochets proviennent de la chanson « Comic Strip » de Serge Gainsbourg.
Derniers commentaires