BDSM Réflexions: Une fessée, ça? Cessez ça!
Photo © ???
Si l’on s’en tient à sa stricte définition, non pas les mots qui composent l’acronyme mais les notions inaltérables du sûr, sain et consensuel (SSC) et que l’on y ajoute dress-code, dilemme entre « jeu » et « style de vie » ou même le fameux « échange de pouvoirs » propre à la D/s, alors on ne peut nier à l’image ci-dessus le fait d’entrer tout à fait dans le cadre du BDSM.
Seulement, à voir ce « spanking contest » (et à ne pas oublier nos « ventes aux esclaves » du même genre dans les clubs français dédiés car il serait trop facile de rire gras de cette image en croyant que, jamais, de par chez nous
*) où ne manquent que le son et les odeurs (flonflons de folk et chipolatas), j’en arrive, de par ma fidélité à l’acte d’une incroyable charge érotique qu’est la fessée, à me dire que je préfère nettement le SM au BDSM
Et ce n’est pas le gag-photo humoristique d’un soir mais bel et bien un fil de pensée qui me suit et que je développerai dès que le temps m’en sera donné (après les élections donc).
Dans l’histoire de la sexualité -et l’on sait combien la sexualité compte, est fondatrice- le BDSM a-t-il apporté autre chose que glose rhétorique, théories psys à deux balles, foires costumées à ce que l’on appelait il y a encore trente ans « sadomasochisme » et dont rien ne prouve qu’il ait été moins sûr, moins sain et moins consensuel (non, ce n’est pas de la bibliothèque sadienne dont il est question) que le BDSM ?
Je viens même de voir sur un « blogue » francophone d’outre-atlantique un schéma interactif en couleurs mais de circuit fermé mettant en relief des concepts quant à la soumission féminine (servante, soumise, esclave, propriété) et leur reliant avec un sérieux de Pape des extensions savantes, la plus creuse étant nommée « le don proactif »
Mazette ! Que de gens « pensent » le BDSM pour nous, spéculent scientifiquement l’échange de pouvoirs.
Ma chair vivante en est transie de froid en ce printemps si beau pourtant.
Je n’ai besoin que de caresses et d’amour et de coups.
Je veux que ma peau reflète seulement les bleus
du ciel et non l’encre funeste de mandarins (auto)suffisants !
PS : Le centre, vous avez dit le centre ?
http://www.u-blog.net/oiselle/note/42
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