Connexion    
auroraweblog

BDSM: Soumise et Maître d'ailleurs...

AURORA | 20 | 5/23/2006
Pas toujours simple de suivre, du moins, de comprendre les enjeux, mais avec une si jolie photo en intro, on s'accroche ;)
lesyeuxsanspaupieres | 5/24/2006
Lysp> Moi aussi, j'ai parfois du mal à suivre et à comprendre que les gens puissent ne se voir que sous l'angle du monde à part de leur sexualité...
Et dans ces rapports de "pouvoir", c'est fou ce que les "rôles" montent vite à la tête!
Il y a des années que je m'en étonne.
AURORA | 5/24/2006

"Ces choses là sont rudes.
"Il faut, pour les comprendre,
"Avoir fait ses études...

...ou ne les avoir point faites ?

Pour nous, pauvres spectateurs, virtuel ou réel, quelle importance ?
Notre cerveau, agile au jeu des métamorphoses, aura vite fait de transformer la plus virtuelle des situations, en un acte bien réel.
Nous sommes capables rien qu' en lisant le mot "fessée" d'entendre déjà le bruit des claques sur le derrière de la punie, et de sentir le parfum du cuir en voyant l' image d' un martinet dans un vieux dictionnaire.

Parfois, la photos de deux anneaux de fer , rouillés et ancrés dans un mur qu' investissent de jeunes orties, est plus évocatrice, que le plus sophistiqué des dessins de John Willie
(Gwendoline).

Bien sur on aimerait mieux avoir à faire à quelque belle et bonne croupe de jeune et ferme soumise, punissable et corvéable à merci ! Mais faute de grivoise et de merlette ...

Yves à la fleur
yves a la fleur | 5/24/2006


Autre chose ... Le 30 juin la loi de Jean Marie Sarko, sur l' immigration jetable, va entrer en application, et plus aucun étranger sans papier ne sera à l' abri d' une expulsion, y compris les enfants... Joyeuses vacances !

Pour résister à cette loi liberticide : une pétition en ligne sur www.contreimmigrationjetable.org

Et une manif à Paris le 11 juin. Pour + d' infos :

01 56 55 51 07

C' est le téléphonne du collectif de UCDJ (Uni Contre une Immigration Jetable ) regroupant 650 associations.

Yves à la Fleur
yves a la fleur | 5/24/2006
"La soumise" n?existe plus. Ni comme soumise, ni comme femme... Bien sûr que cette réaction peut nous choquer intellectuellement, politiquement ou humainement . C'est pourtant, -- et je parle autant par expérience perso que d'après les confidences de mes amies proches -- ce que l'on ressent dans un premier temps, que l'on ait choisi ou non la situation : lost in translation ! Ce non-être complet, cette absence de sens qui fait que tout devient si fade et qu'on s'éprouve sans consistance, avec juste assez d'énergie pour faire semblant d'expédier les affaires courantes -- sans doute parce que l'on avait investi la meilleure et la majeure part de soi dans le rapport à l'Aimé, et que l'on reste vide une fois qu'on a tout donné. Du reste on n'a plus guère l'envie d'exister alors, à quelque niveau que ce soit. On est comme Alice jetée de l'autre côté du miroir, ou Eurydice sans Orphée, renvoyée au néant. Et c'est ainsi que souvent, avec un inconscient un peu retors, on se débrouille de tomber gravement malade, ce qui reporte habilement la question à un autre niveau : on n'existe plus , sauf comme "patiente" au sens médical, ce qui est une manière d'évacuer et la soumise et la femme. "Toute la vie" devient la maladie, elle l'éclaire, elle l'organise. On passe son temps à se soigner,on va de toubib en hosto, et on ne guérit pas, bien sûr ; si on guérit, on est déçu(e).Le corps pathologique prend toute la place, il brouille tout, émousse les souvenirs, renvoie les sensations aux limbes. Et paradoxalement, bien que l'on soit malade, on ne souffre plus (sourire).

Idalie Felix | 5/24/2006
Aurora : bravo.

"Bien sur on aimerait mieux avoir à faire à quelque belle et bonne croupe de jeune et ferme soumise, punissable et corvéable à merci ! Mais faute de grivoise et de merlette ..."

Hum. A merci ? Je ne peux m'empêcher d'y lire un déni de la volonté de laditer soumise. L'individu maître est avant tout quelqu'un qui exhausse les souhaits de l'individu dit soumis, pas celui qui utilise de la viande fraiche pour assouvir ses désirs...

Mais sans doute est-ce ma propension à toujours (b)voire ce fichu verre à moitié vide... ?
ernest | 5/24/2006
Mon Dieu, quel "emberlificotage"!! Moi même, je me lasserai à la lecture de ces blogs. En ce qui me concerne, je ne trouve pas d'intérêt aux histoires racontées (quand on les vit réellement, on ne ressent pas vraiment ce besoin). Je préfère les opinions, les ressentis, les désirs, les idées reçues ou innovantes, et surtout la volonté du beau. Le BDSM est un acte d'orfèvrerie, minutieux, amoureux, soigné, porté avec fierté pour être finalement abandonné à l'autre, son réel propriétaire.
En tant que soumise amoureuse, je détiens ma vérité, et je l'offre en cadeau, sans aucune souffrance. Si l'on ne veut pas le recevoir, c'est qu'il en est ainsi. Pas de questionnement, pas de doutes, pas de souffrance.
Avalon | 5/24/2006
Yves> Merci pour le lien avec la pétition. Pour le reste, il ne s'agissait pas de parler de réel ou de virtuel cette fois-ci autour de cette note.

Idalie> D'accord avec vous "Toute la vie devient la maladie" est un cas souvent observé. Mais dans l'ensemble des deuils et ruptures ( " l'ensemble" voulant dire "qu'ils relèvent ou non du BDSM").

Avalon> J'aime découvrir d'autres histoires que la mienne. Surtout parce que je me sens OVNI. Et sans doute aussi parce que j'ai commencé à écrire sur ce sujet en tant que forumeuse.

Ce blog n'était pas si emberlificoté que ça. Et c'était un lieu où les deux exprimaient chaque jour "leurs opinions leurs désirs, leurs idées reçues (dans ce cas précis)...".
Je ne partageais pas ces idées mais je ne me permettrai pas de les juger (elle et lui) quant à leur volonté du beau. Ils n'avaient en tout cas pas celle du laid et démarraient simplement une histoire qui a mal fini.

Je m'étonne que personne ne relève la dignité de l'attitude de l'homme et ses mots à lui. Elle questionne pourtant sur la notion de "Maître".
AURORA | 5/24/2006
Excusez mes propos s'ils vous paraissent embrouillés ou hors-sujet, Aurora, mais je crois qu'ici la grammaire ou la linguisitique peuvent nous aider. Il existe en français comme dans d'autres langues des mots qui ne peuvent fonctionner qu'en corrélation avec d'autres. Je pense par exemple à l'adverbe 'grièvement'. Vous ne pouvez être que grièvement blessé. Pas grièvement effleuré, ni atteint, ni touché, ni frappé battu ou poignardé. "Grièvement" ne fonctionne qu'avec "blesser". Comme "sur le coup" ne fonctionne qu'avec"'décédé" ou à la rigueur "mort".
Je crois que "Maître " ressortit de la même catégorie, en fait l'expression correcte devrait être "Maître de". Dans le milieu qui nous occupe (laissons de côté avocats, huissiers et gens de robe ou autres détenteurs d'un diplôme de Maîtrise), les Maîtres n'ont de définition que par la relation D/s qu'ils entretiennent avec leur soumise." Keyser est Maître de Désirée" et "Désirée est soumise de Keyser" sont des énoncés pertinents. Keyser estMaître ou Désirée est soumise ne me paraissent pas corrects. A tout le moins ils désignent une réalité différente. D'un côté vous êtes dans le potentiel, dans l'autre dans le réel.

KeyserSoese | 5/24/2006
"Les Maîtres n'ont de définition que par la relation D/s qu'ils entretiennent avec leur soumise." - Je suis entièrement du même avis. Les appellations (contôlées) de "Maître" et "soumise" n'ont de valeur que dans le rapport entretenu. Là où je diffère d'opinion, c'est qu'ils ne signifient ni virtualité ou réalité, seule, mais plutôt l'intensité du rapport.
Kate | 5/24/2006
Je suis aussi d'accord avec Keyser. C'est en ce sens que les différents pseudos "Maîtredutemps" ou "MaîtreYoda", lorsqu'ils se présentent sous ce nom dans une petite annonce ou un chat BDSM accompagnés d'une "recherche de soumise" sont totalement décalés puisqu'ils ne sont alors encore "Maître de rien". Ni de virtuel ni de réel.
AURORA | 5/24/2006
"Je m'étonne que personne ne relève la dignité de l'attitude de l'homme et ses mots à lui. Elle questionne pourtant sur la notion de "Maître". "

j'ai relevé cela dans vos commentaires.

le monde du blog bdsm est un petit "sous ensemble" du monde "bdsm". Il semble bien que les soumises y soient plus bavardes que les Maîtres.

Vous dites vous sentir "OVNI" dans le monde des soumises ; vous l'êtes sûrement dans le monde des "soumises blogueuses", peut-être moins dans celui des soumises dans la plus belle acception du terme.
Je pense qu'il peut en être ainsi des Maîtres : je ne me sens nullement proche des "Seigneurs" médiatisés ou seulement "bloguisés", le genre "sévère mais juste" et toutes ces sottises. Je veux croire que nous sommes nombreux dans ce cas.

Quand donc, vous évoquez "un questionnement sur la notion de maître", il semble bien que vous fassiez référence à ces médiatisés là, ou à des fantasmeurs qui s'affichent sur le net.

Ils ne sont représentatifs de rien, ni de personne, ne sont qu'un folklore. Comme le sont ces "chiennes en main" que l'on peut apercevoir.

Amandier




amandier75 | 5/24/2006
une modestie quand même... même si j ai trouvé cela un peu .. pathétique
lio | 5/24/2006
je lisais "après coup" les commentaires sur l'appellation "Maître".

En ce qui me concerne, je ne me présente pas comme "Maître Amandier" ( ! )
et pourtant j'aime qu'une soumise m'appelle "Maître", en séance, ou lorsque c'est au "Maître" qu'elle s'adresse.

Ceci étant, ce qui est mis dans ce mot reste très personnel : je sais des soumises qui aiment prononcer ce terme,
en y mettant une "charge" qui est loin d'être anodine pour elles ; elles y trouvent plus qu'un plaisir.
Il me semble que pour elles, est "Maître" celui qui leur paraît avoir assumer ce rôle sans inconséquence.
Pour autant, il n'en reste pas moins "homme", à leurs yeux, avec ses fragilités etc,
mais le regarder comme un "Maître" et lui conférer ce qualificatif les aide à s'apercevoir en "soumise",
ou quelque chose comme ça ("j'ai dialogué avec un Maître", etc).

Je suppose ne pas être seul à avoir vécu une longue relation amoureuse sur fond de D/S, et qu'à certains moments,
celle qui m'appelle pas mon prénom et me tutoie en temps ordinaire, se prenne à m'appeler "Maître" et à me vouvoyer.
Et jamais le tutoiement n'est arrivé dans une séance, alors que le vouvoiement a souvent empiété sur le quotidien...

Il n'est ici question que de nuances et de climats...


amandier75 | 5/24/2006
Amandier> Je vous ai répondu mais comme je voulais développer j'en ai, par manque de temps, fait ma note suivante.

Bien amicalement.
AURORA | 5/25/2006
http anonyme ("Hématome" pour clarifier) :
J'ai effacé votre réponse à Amandier, parce qu'elle ne contenait aucun argument d'une part et d'autre part parce que je vous ai déjà dit que j'ôterai tous vos commentaires désormais.
AURORA | 5/25/2006
de passage (tardif)
selva | 5/25/2006
Juste un petit mot pour Keyser

"grièvement" n'est pas un adverbe qui ne fonctionne qu'avec le terme "blessé".
ex : untel a été grièvement brûlé... tant de personnes ont été grièvement intoxiquées.
L'on pourrait dire "elle a été grièvement battue par son maître", ce ne serait pas du tout impropre.

Et pour Avalon:
"En ce qui me concerne, je ne trouve pas d'intérêt aux histoires racontées (quand on les vit réellement, on ne ressent pas vraiment ce besoin)."
Je pense qu'il faut savoir nuancer un peu..... Quand on vit réellement les "histoires", on peut avoir soit le besoin soit le goût et l'envie de les raconter. Et j'en sais quelque chose. Pour mille raisons dont le plaisir, le plaisir aussi du récit et celui de l'écriture, pour partager -on ne sait quoi-.
Une histoire vécue et racontée peut être complète et donner du plaisir, sans pour autant "tout" raconter.... :-)

J'espère que Aurora me permettra cette parenthèse... :-)
Méliemelo | 5/26/2006
Chère Mélie,

Vous êtes ici comme chez vous et pouvez y ouvrir toutes les parenthèses que vous désirez.
AURORA | 5/26/2006
good website.thanks share!

office furni | 8/13/2007
Connectez-vous pour commenter.
KarmaOS