Limpide, acéré, étayé.... Me ralie à ton interprétation de "vente forcée", et de manque d'honnêté... Un maximum de personnes devrait lire ce texte, que je te suggérerais de reposter...mais, ce ne n'est que mon avis. En te remerciant pour cette mise au point et à nu.
Brain trust
| 5/7/2004
Aurora et M.,
Bon anniversaire de secret weblog malgrè l'argent qui tente de tout corrompre !
Cordialement...
bonobo
| 5/7/2004
Post-scriptum : j'ai essayé de vous envoyer une belle photo en l'honneur de cet événement mais cela ne m'a pas l'air techniquement possible...
bonobo
| 5/7/2004
C'est très instructif de lire ta note. Je m'étais naïvement limité aux fonctionalités des deux systèmes et du principe de l?offre imposée hypocritement. Je n?avais pas, dans un premier temps, avant que tu interviennes, imaginé ce déroulement ?financier? qui me parait tellement évident aujourd?hui.
Tu as entièrement raison. Je regrette aussi le manque d?honnêteté intellectuelle de nos GO. En fait, il n?y a que ça qui me reste en travers de la gorge. En plus de nous avoir menti par omission de nous révéler leurs projets, ils nous ont pris pour des andouilles (terme poli) et ça c?est aussi dur à accepter.
Alors combien de u-blogueurs vont réagir et comprendre ? Combien vont se donner la peine de lire ces notes ? Beaucoup de blogueurs sont déjà passés sur TP, j?aimerai avoir leurs avis. Avaient-ils eux aussi réalisés l?opération de nos GO ?
Mais pourquoi, tout le monde ne se donne pas la peine de réfléchir 2 secondes. Encore une fois, le peu de réactions que cela suscite me dépasse. Des veaux que nous sommes.
Pour ma part, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Je réfléchis à l?après septembre 2004, dernier mois ?Plus?. Je ne connais pas la valeur des autres systèmes de blog (si d?ailleurs vous avez un avis là-dessus !, je suis preneur). Peut-être y passerai-je mais je pense n?avoir pas assez de recul au 31 mai pour prendre la bonne décision.
boblebidibul
| 5/7/2004
En fait, j'ai l'impression que je pourrai m'insurger pendant des heures.
Sérieusement, je pense qu'u-blog va dépérir à moyen terme (>1an), je ne devrai pas le dire. La ligne est tracée.
boblebidibul
| 5/7/2004
Cette histoire m'en rapelle une autre auquelle j'ai participé d'un peu plus près : celle des radios libres. Le contxte était différent, nous avoions commencé dans l'illégalité mais l'histoire c'est terminé par la victoire de l'éfficacité. Victoire éclatante puisqu' l'on a même vu des auditeurs manifester pour la pérénité sous forme commerciale d'une radio qui fut l'une des plus célébre à vanter la liberté de "la liberté". Merveille des années Mitterand. Malheureusement, c'est ineluctable dans notre monde. Dans un autre, s'il est possible, il en sera de même s'il a comme principe la liberté. La liberté c'est OU BIEN : s'occuper de x ET NE PAS s'occuper de p, q, r... OU BIEN : NE PAS s'occuper de x ET s'occuper de p ou q ou r... Etre libre c'est affronter une alternative et non se tenir dans une équivalence. La liberté compris comme équivalence conduit à l'autodestruction. Hélas, la liberté comme alternative produit des inégalités et des injustices. La liberté n'est pas la providence, la fortune, le bonheur, le bien suprème, le repos ou toute chose de ce genre dant nous n'avons aucune expérience et que nous n'aurons jamais. La liberté est le produit de la vie vivante. L'effet du besoin de la vie de vivre. La liberté est rejet, destruction, abandon, gaspillage et autres choses du même genre, aujourd'hui considéré comme dangeureux. Ce qui est très vrai : la vie est dangeureuse pour tout ce qui n'est pas elle. Elle l'est par prudence et calcul. On peut ne pas choisir la liberté. Mais nous ne pouvons pas ne pas choisir, nous ne sommes, ici, malheureusement pas libre. Allez, je m'arréte sinon je vais me faire étriper... Cordialement, Trasimarque
Ps : je ne crois pas vous avoir remercier pour le renseignement sur le photographe de la ponygirl. Je m'en excuse. L'Alzheimer me guette aussi car en vous lisant, le souvenir m'est revenu....Merci encore.
Trasimarque
| 5/7/2004
Je vais continuer dans les heures qui viennent à reposter ce texte: peut-être à cause d'un effet parallèle, l'anniversaire et Typepad, est-ce l'un de ceux pour lesquels j'ai décidément très envie qu'il soit lu... Je dénonce ici ce que j'appréhende, moi, comme une forme très aigüe de manipulation. Cela me donne toutes les envies, hormis celles de couvrir ma tête de cendres pour pleurer ou, pire encore, de me résigner.
Cher Boblebidibul, Il n'y a pas encore autant de blogueurs d'U-blog que ça sur Typepad et de toute manière, ce que je voulais mettre en valeur, c'est que Typepad ne sera pas, vu son prix, le site de demain pour le blogueur lambda qui débarque dans le monde des blogs. Donc, Typepad France aura quelques blogueurs originaux ( dont la plupart proviendront de "la super-offre" en cours) et un public "prêt à payer". Mais qui dit "prêt à payer" implique bien souvent un espoir de retour de l'investissement fait. Les blogs Typepad auront un profil "pro" (comme ils disent dans le nom de l'offre). Reste à savoir si l'on a envie d'aller poser son modeste tribut parmi ces blogs-là.. Comme je l'ai dit, là, c'est la séquence "C'est mon choix". Le mien est fait, je reste ici. Je ne pense pas que U-blog disparaisse d'ici un an puisque "on" aura toujours besoin de l'offre gratis d'appel et puis il y aura les dinosaures payants comme moi...
Cher Trasimarque, Sur ce coup-là, non, je ne vais pas avaler le truc de la "sélection naturelle" même si la démonstration est très bien écrite comme tout ce qui vient de votre part. Navrée... Personne ne nous oblige avec un fusil à passer sur Typepad, c'est à nous de savoir résister aux sirènes marketing de la tentation.
Cher Thierry,
Je vous écris ce soir: ainsi vous aurez mon mail pour m'envoyer la photo...
AURORA
AURORA
| 5/7/2004
PS: Relisez le prologue ( qui n'est pas de moi)...
AURORA
AURORA
| 5/7/2004
J'ai appris un tas de choses que je n'avais fait que supposer ou "intuiter"... De toutes façons, venant de quelqu'un qui lit Grosse Fatigue"... :)
Oneiros Thanatos
| 5/7/2004
Ne soyez pas navrée, chère AURORA, je comprend votre colère et je suis très prés de la partager. C'est moi qui suis navré. Mon petit blabla n'est, de près ou de loin, en rien une démonstration, défense et illustration, appologie, de la "sélection naturelle". Je n'appartiens pas à cette école de pensée que dans le monde anglo-saxon on appele "les libertariens". Cela me facherait que vous pensiez cela. Cordialement, Trasimarque.
Trasimarque
| 5/7/2004
Avis qui n'engage que le mien et pas celui d'une mythique communauté nostalgique : J'ai toujours pris u-blog comme un service, y a des chances que j'aille sur typepad parce que ça a l'air top (vais pas me fabriquer de bons sentiments à la guimauve et louper une esthétique qu'a plus de gueule, 4 fois plus d'espace, pour le même prix jusqu'à la fin de mon abonnement ; après, on verra, y a toujours d'autres solutions blog, comme tu le signales). Je me suis jamais ici senti appartenir à une communauté, une grande famille, avoir une bande de potes, des joyeux GO, etc. Si les manières consuméristes des gérants d'u-blog sont assez critiquables en quelques points vis-à-vis de leurs clients, je trouve très exagérés ces affolements autour de l'idée de scission d'une communauté (d'autant qu'apparemment, ça redeviendra un espace du tout-gratuit : il me semble que là les nostalgiques sont dans le paradoxe puisqu'ils se plaignent de ce qu'u-blog redeviendra plus ou moins comme avant, en tous cas ce beau rêve du gratuit pour tous, tout le monde à la même enseigne). Contrairement à ce que tu présentes, je ne pense pas qu'il y ait 1 esprit blogueur : je viens de dire que je ne partageais pas l'esprit communauté, je n'en suis pas moins blogueur ; l'espace individuel, de liberté, ici ou là, je l'ai, le service typepad ne m'en offre pas moins, les méthodes commerciales que tu décris ne m'en retirent pas ; la communauté, je la vois de façon plus large, hors du cadre d'u-blog : celui des internautes. Je trouve cependant que tu pointes, même si je les trouve trop exagérément sentimentales, communautaires, prophétiques, paradoxales et bornées sur l'idée que tu te fais du blog, quelques inquiétudes fondées qui méritent une attention.
Bartlebooth
| 5/7/2004
Bartlebooth>U-blog est bien un service pour moi aussi, sans nostalgie neu-neu mais c'est un service qui m' ( nous) a jeté de la poudre aux yeux pendant des mois. Le retour aux seuls "gratuits" ne serait pas un bien comme vous le pensez: leur note est affichée quelques instants seulement: exemple, je ne connaissais pas le blog d' Oneiros Thanatos à ce jour... Par ailleurs, je ne pense pas et n'ai jamais dit ni ici ni ailleurs qu'il y avait UN esprit blogueur. heureusement d'ailleurs! La pensée unique, très peu pour moi, je crois l'avoir souvent évoqué. Je parlais d'un esprit U-blog qui, lui, existait à travers une multitude de petits îlots qui cohabitaient et donnaient ce côté multicolore et si agréable à ce lieu.. Votre propre arrivée fut d'ailleurs l'occasion de la création d'une de ces petites "niches" ( vous, vos liens, vos commentateurs) originales. Je vous lis même si je ne laisse pas trace de mon passage. Le désir de l'espace individuel de liberté au sein d'une communauté m'est propre mais je le répète c'est la séquence "C'est mon choix"... Vous venez d'exprimer le vôtre.
Oneiros Thanatos> Je viens donc de vous découvrir et peut-être parce que je suis une fan de Tom Mc Rae, je me suis tout de suite sentie à l'aise chez vous. J'engage donc à venir vous visiter d'autant plus que vous avez vous-même consacré une note au phénomène Typepad:
http://www.u-blog.net/KotinosGhost/note/46
Trasimarque> Loin de moi l'idée ( d'ailleurs comment avez-vous même pu l'imaginer?) comme un "libertarien" ... Je voudrais ( si l'idée de prendre une année de plus n'était pas aussi déplaisante) être au mois de mai 2005 pour voir la liste des blogs Typepad "Pro" et aller les lire...Je suis certaine que les prédictions faites par ce côté "exagérément prophétique" que me prête Bartlebooth ne seront pas démenties, c'est tout... Sans épiloguer, disons qu'autrefois, j'ai pensé à l'avenir d'un autre lieu et qu'il est aujourd'hui conforme à ce que j'en avais "prophétisé"...
AURORA
AURORA
| 5/7/2004
Je ne crois pas que typad est une solution viable à long terme si elle n'évolue pas. C'est très bien au début si les blogs payants u-blog déménagent mais comment, une fois toutes ces blogs arrivés, agrandir cette communauté. Même la solution à 5 ? me semble très cher pour commencer un blog. Surtout que comme tu le dis la concurrence est beaucoup moins onéreuse. Je ne comprend pas comment quelqu'un peut choisir la solution pro (qui est "conçue pour les experts"). Pour ce prix, un expert peut facilement se trouver un bon petit espace perso.
guybrush
| 5/7/2004
Merci, c'est gentil mais c'est un peu normal que je sois passée au travers des mailles de ton filet. D'habitude, j'ai tendance à poster de nuit, insomnie et mal-être obligent, et jusqu'à ce que je lance mon "juke box", je ne re-postais jamais mes notes... elles ne servaient qu'à moi donc je n'en voyais pas franchement l'intérêt vital ! ;)
Donc pas outrageusement visible et très contente comme ça !
Là, c'est un poil différent tant que je colle mes morceaux (obligée d'ouvrir un second site réceptacle d'ailleurs, vu que j'ai bourré jusqu'à la gueule les 100 Mo de Voila !). Mais une fois que ce sera fini, je retournerai à mon obscurité sans regrets ni déplaisir !
Néanmoins, je comprend l'agacement que tu notes et que Gazobumeu avait noté en son temps pour les gratuits qui se voient éjectés de la page d'accueil en deux temps trois mouvements sans avoir un tableau à eux, à l'instar des payants de U-Blog Plus. D'autant que je ne vois pas trop où serait la difficulté (mais il y a sûrement des détails techniques qui m'échappent). Pour ceux qui écrivent pour être lus, ça doit être assez frustrant.
Pour Tom McRae, je vais tâcher d'insérer le premier album dès que je trouve un nid où poser mes oeufs... ;) "2nd law" for ever... tu dois mieux comprendre pourquoi je restais derrière mon perspex dôme !
Oneiros Thanatos
| 5/7/2004
Pour Trasimarque, les radios libres :
ÉLANS ESTHÉTIQUES SUR LES ONDES MAGNÉTIQUES
Les ondes FM avaient été libérées par le pouvoir socialiste récemment élu. Beaucoup attendaient cet événement inéluctable, qui serait produit en cas de victoire de la droite en 1981, mais avec un retard important. C?était quelques années de gagnées, mais aussi des regrets. On se prend à rêver. Que se serait-il produit si les ondes avaient été libérées après 1968. Je n?ai jamais admis que les ondes doivent être libérées, puisqu?en vertu de la liberté d?expression et de la liberté d?association, la libre parole est un droit fondamental. Les ondes étaient confisquées. L?État français avait peur de la parole du peuple et ne souhaitait pas libérer un média en le livrant à une poignées d?agitateurs incontrôlables. Car si la radio libre est le média le plus libre, c?est parce qu?elle permet de toucher une grande partie de la population, avec des moyens très réduits. Rien de commun avec la télévision et ses studios à haute technologie, ou même avec la presse qui reste encadrée avec ses Directeurs de publication et ses journalistes salariés mis sous la tutelle des salles de rédaction. La radio libre augmente les possibilités de communication, parfois au détriment de la qualité professionnelle. Mais on se demande bien ce que signifie la qualité professionnelle. Pour une automobile, on veut une qualité irréprochable, ne serait-ce que parce qu?on refuse de prendre le risque de basculer dans un ravin en pilotant un engin dont le freinage est approximatif. C?est normal. Pour la radio libre, la qualité ne s?étend guère au-delà d?un émetteur et d?une antenne autorisant une réception convenable. L?essentiel est de faire passer un message à travers une combinaisons subtile des microphones et des platines. C?était ce que nous admettions, du moins ceux qui s?étaient imprégnés de l?esprit libertaire des seventies et pour qui le message était plus important que le médium. Histoire de ressortir cette vieillerie philosophique avec ses controverses esthétiques opposant la forme et le contenu. Controverse dont le verdict était connu, du moins pour ceux qui avaient lu la bible du radio-libertarisme, je veux parler de l?ouvrage sur radio Alice, concernant une expérience inédite de libération de la parole au sein de la citée rouge italienne, Bologne. À cette époque, nous ignorions les Claudia, Adriana et autres Laetitia. Alice et Caroline qui nous faisaient rêver en diffusant les sirènes de l?esthétique rock, surtout la mythique radio Caroline qui émettait pendant les seventies depuis un navire ayant jeté l?ancre entre les côtes française et anglaise, nous enivrant de Stones, Who et autres sonorités subversives. Après la libération des ondes, les professionnels se sont emparés du médium. Pour faire de l?argent en adhérant au canons du professionnalisme. Être professionnel, chez ces gens-là, c?est diffuser une musique standardisée, celle qui rassure, que l?on reconnaît aussitôt, et qui égaye nos existences depuis le matin, dans la salle de bain. Un animateur aux intonations régulières nous parle gentiment, pour nous rassurer sur la dure journée qui nous attend. Une pub permet des rentrées d?argent, tout autant qu?elle engendre une douce espérance sur les loisirs à consommer, sur les soirées en perspective pour le week-end. On a appelé cela les radios locales privées, pour bien signifier avec le miracle de l?ambiguïté que la liberté s?exerce si elle est une liberté d?entreprendre pour amasser de la thune en fabriquant un produit radiophonique répondant aux désirs et aux besoins des auditeurs. L?auditeur a besoin d?être rassuré. On fait appel à une voix suave faisant office de valium auditif, puis l?auditeur a besoin d?être secoué pour partir au travail et la voix devient un antidépresseur...et ainsi de suite, jusqu?à la voix somnifère pour mieux s?endormir.
Pendant deux ans, j?ai fréquenté le cercle des radios libres, à cette époque précise où elles ont émergé en nombre. Peu à peu se dessinait l?image d?un mur radiophonique séparant les auditeurs en deux classes, les claustrophobes et les agoraphobes. Cette distinction pourrait très bien s?intégrer dans une sociologie de l?esprit contemporain. L?attitude agoraphobe traduit un besoin d?être rassuré, d?être enveloppé par des voix reconnaissables, par des mélodies mémorisables, aux sons standardisés, diffusant un sentiment de sécurité. Les psychologues emploient ce terme pour décrire ceux qui ont peur de se promener sur la place publique. Mais pourquoi au fait? Ont-il peur du vide, du néant, de ne pas être enveloppé par une présence rassurante qui renvoie le miroir de leur existence. Comme disait ce bon vieil évêque Berkeley, exister c?est être perçu. L?agoraphobie serait la peur de ne pas exister. Peut-être il y a-t-il une autre signification de l?agoraphobie, relative non pas au néant mais à l?être, au chaos de l?être qui, par une parole étrange, viendrait surprendre la douce tranquillité de l?agora lorsque celle-ci prend l?aspect de la place moderne et sa foule tranquille, ou du médium moderne, avec son public d?auditeurs dispersés. Ainsi on pourrait parler d?une structure agoraphobe pour caractériser l?esprit de l?auditeur en recherche d?un programme standard, un auditeur qui aime le conformisme et qui a peur de l?étrangeté, de la musique rebelle, du discours qui ne mène nulle part...Mais qui conduit partout, dans l?immensité des espaces intellectuels et esthétiques formant une fresque baroque. Et voilà apparaître l?autre structure, celle du claustrophobe. Ce terme est communément employé pour traduire les crises d?angoisse vécues par quelques sujets lorsqu?ils sont dans une enceinte close, notamment dans un ascenseur en panne. L?esprit claustrophobe caractérise l?auditeur qui, lorsqu?il entend la même musique, la même voix, les mêmes intonations scandant un discours tout ce qu?il y a de plus convenu, se sent gagné par un sentiment d?agacement, de lassitude, comme si la radio se refermait sur lui, tel un ascenseur d?un centre commercial coincé à un étage, offrant alors à ses occupants le spectacle des devantures standardisées et des vitrines arrangées selon les règles de préséance convenues par le protocole des marques mondialisées. La radio libre s?adresse aux auditeurs claustrophobes, ceux qui étouffent dans le monde des marques, des événements surmédiatisés, des variétés françaises et internationales. Ceux qui cherchent à entendre des voix discordantes et des musiques dépaysantes, punk, new-wave, musiques progressives ou électroniques...Quelques années plus tard, on a compris que France culture et France musique étaient bien plus libres que les radios commerciales créées sur les ondes libérées... Telles sont les conclusions que j?ai pu tirer de ces expériences radiophoniques. Celles-ci ont été enrichissantes, et bien qu?ayant occupé un temps limité par rapport aux activités professionnelles, elles restent marquées dans mon esprit aussi intensément, sinon plus que le monde de la recherche.
Je n?ai jamais été un brillant animateur radiophonique. Cette expérience m?a surtout permis de vaincre cette timidité ancrée depuis des années. C?était en quelque sorte un dépucelage de la parole avec un micro me permettant de pénétrer dans l?intimité de l?auditeur. Ma première expérience se produisit dans une radio pas tout à fait amateur puisque, bien avant la législation sur la publicité, la loi était contournée sous forme de jeux radiophoniques, ce qui permettait de citer à l?antenne des entreprises locales offrant biens ou services. Nous étions en 1982, mais déjà, l?esprit libertaire était dévoyé par l?esprit entrepreneurial. La radio devint rapidement l?instrument de réalisation pour des individus, voire des intérêts particuliers. Le sens, la fin, le contenu...Peu importe, pourvu que l?entreprise radiophonique tourne et offre un service sonore à un public qui se prête à ce deal marchand. Avec l?accord du patron, j?avais fait quelque essais de prise de parole la nuit, entre minuit et six heures du matin, en compagnie de deux jeunes désoeuvrés de la bourgeoisie toulousaine qui officiaient pour passer le temps, mais aussi pour acquérir le petit prestige qu?on accorde à ceux qui sont dans les médias. Je rejoignais rapidement une radio associative, montée par des transfuges de Canal Sud, héritière de Radio Barbe Rouge qui émettait dans la plus stricte illégalité à la fin des années 1970. Radio Lune était son nom. Elle émettait depuis l?Union, dans la banlieue toulousaine. J?y avait trouvé ma place, ainsi qu?un état d?esprit gauchisant et artiste qui me convenait parfaitement. N?ayant pas un verbe assuré, je m?employais à présenter des disques alternatifs. Nous avions tenté à plusieurs une émission expérimentale plutôt déjantée. Parties de rire assurées. Il m?arrivait de lire des extraits du Tractacus de Wittgenstein avec comme fond sonore les Résidents et Snakefinger. Effet esthétique garanti... au détriment de l?écoute bien évidemment... Cela n?a pas duré. De la lassitude, des dissensions, des problèmes personnels, des idéaux déçus, une équipe pas assez solide, un lieu d?émission peu adapté...Ces éléments eurent raison de Radio Lune qui cessa d?émettre à l?automne 1983. Je tentais une autre expérience et participais à la création de Radio Méga, qui portait bien son nom car le financier était un curieux personnage, autocrate et mégalo sur les bords. Je connaissais de mieux en mieux ce milieu. En participant aux négociations pour les fréquences, je m?étais vite aperçu que certains avaient une vision professionnelle, tout ce qu?il y a de plus technicienne. Gloire à la technique, au professionnalisme de l?animateur qui doit être techniquement pur dans son discours pour un auditeur qui le vaut bien et qui veut de la qualité. Il est sûr que j?étais sur une autre longueur d?onde, dans tous les sens du terme. Pour moi, le contenu, esthétique, intellectuel et politique devait être la finalité poursuivie par les radio libérées. Radio Méga a vu le jour début 1984. J?y animait une émission fourre tout, axée sur la musique, avec parfois des sujets de société et des interventions d?auditeur. L?étrange séquence était son nom. Elle a duré quatre mois, les vendredis entre 22heures et 1 heure, puis ce fut la fin de cette radio qui eut maints problèmes avec la haute autorité. Je n?ai jamais su les raisons exactes. Je me souviens juste d?avoir quitté l?équipe alors que l?ambiance virait au stalinisme, à cause de son Directeur qui commençait à dévoiler des intentions douteuses, pour ne pas dire perverses. À l?automne 1984, je rejoignais Canal Sud pour une courte émission d?une heure le samedi après-midi. Le coeur n?y était plus. Autant pour moi que pour ces anciens gauchistes, déçus de la révolution ratée et de l?évolution de la société vers une douce dictature démocratique, préparée à la fin des années 1970, puis confirmée en 1983 après une valse hésitation politique. Nous avions eu l?illusion de modifier la société en libérant la parole sur les ondes, mais nous n?étions que les chouettes de minerve planant au dessus d?une société gagnée par le fric et la technique. Il restait l?autre radio alternative, FRM. Celle-ci accompagnait la mouvance rock de Toulouse et disposait d?animateurs plus jeunes et surtout plus motivés. La parenthèse Woodstock était abandonnée au profit d?un rock moins sophistiqué, plus dur ou plus sombre, et quand ce n?étais pas le cas, on avait le kitsch électronique de Dépêche Mode, narguant le rock industriel, le post-punk et le gothique.
Fulcanelli
| 5/7/2004
Tout cela me semble assez vrai, au sens fort du terme. Cela dit, la "businessisation" du web est à mon avis quelquechose d'inévitable, tout comme l'a été celle des radios libres de Trasimarques, et tout comme est destiné à l'être tout secteur potentiellement rémunérateur, du moins dans notre monde libéral. Et à monde de business, pratiques de business. Ce qu'ont fait tous ces "web-yuppies" comme je me plais à les appeler, et le dénommé Loic en tête, c'est ni plus ni moins que du "business as usual". Alors certes, là, c'est peut-être un peu plus voyant qu'habituellement, parce que c'est pas dur si on a quelques notions et si on sait se renseigner de savoir ce qui se trame. Mais tu sais comme moi qu'il se passe exactement la même chose quand ta société d'assurance te dis de passer de son contrat "machin" à son contrat "truc" pour le même prix, que ton opérateur téléphonique te propose une offre extraordinaire, ou que Google crée Gmail. Faut-il s'en soucier ? Si on décide de mettre la morale de côté comme on le fait (plus ou moins consciemment) le reste du temps, il n'y a plus qu'à faire un calcul d'intérêt. On en revient alors à la question de "Grosse Fatigue" qui, elle, est réelle. Et sur ce point, guybrush a parfaitement raison : on se demande comment des "experts" sont prêts à mettre $15/mois dans un truc qui pourrait facilement leur revenir beaucoup moins cher. Mais à 4?/mois, on ne peut pas nier que c'est un excellent rapport qualité/prix, si du moins c'est ce qu'on recherche...
Box
| 5/7/2004
Merci, Box, d'être passé et d'avoir pris la peine de développer ton point de vue... Comme tu le dis, pour vouloir adhérer à cette offre en en connaissant tous les tenants et les aboutissants, il faut "laisser la morale de côté"... Je ne suis certes pas un exemple de la morale traditionnelle ( voir mon blog) mais j'ai une morale " sociale" qui a tendance à se développer de plus en plus, très exactement au fur et à mesure que l'on essaie, de tous côtés, de nous faire prendre des vessies pour des lanternes... Alors, peut-être que le fait de bloguer, pour moi, c'était le dernier lieu protégé que j'entrevoyais contre les menteurs, les profiteurs et les requins de tout poil qui hantent le monde des média, de la pseudo-culture, de la politique, et même les ONG.... J'en passe et des meilleures.
Alors, cette morale que l'on piétine chaque jour, si nous nous résignons tous par indifférence, par un brin d'intérêt perso à la laisser ainsi malmener, je crains que nous en arrivions un de ces quatre matins au "meilleur des mondes"...
Donc, ce post est une forme d'info que je donne et qui explique mon choix et ses "Pourquoi"...
Ensuite, chacun fait ce qu'il veut .
Mais moi, j'ai fait ce que je devais faire: je me suis servie de mes mots pour dire .
AURORA
AURORA
| 5/7/2004
Ps: Rien n'est inévitable.
AURORA
AURORA
| 5/7/2004
Bonsoir,
Merci d'avoir intelligement écrit tout celà. Je me suis moi même un peu laissée aller hier sur le sujet, suite à lecture de la note de Gazobumeu et vos commentaires en particulier.
Et bravo. Et bon anniversaire !
Anne
| 5/7/2004
On peut croire que rien n'est inévitable, du moins dans le monde des hommes. Moi je n'en suis pas encore convaincu. Pas encore... :-)
Quoi qu'il en soi, si j'ai dit tout ça, c'était surtout pour tenter, peut-être un peu pour moi-même aussi, de développer le côté opposé, afin de voir les 2 côtés des choses. (c'est tout moi, ça, lol) ; en fait, je dois dire que sur le fond je suis plutôt d'accord avec toi. Et tu as fait ce que tu devais faire, comme tu l'entendais, et il n'y a rien à redire à cela, au contraire. Pour le reste, je n'ai moi-même pas encore pris de décision définitive sur TypePad, un peu tiraillé entre ce sentiment de morale que tu viens d'expliquer et ce que j'ai dit plus haut. Histoire de conviction, comme d'habitude...
Box
Box
| 5/7/2004
A Box... J'ai l'impression qu'en nous poussant à opter pour Typepad Pro, on nous force à adopter des nouvelles fonctionnalités... Et en fait, personnellement, Typepad je m'en tape, les fonctionnalités d'U-blog me conviennent parfaitement !! C'est un peu l'habitude des entreprises de créer des besoins, pour se faire des sous... C'est vrai, franchement, quel besoin on a de migrer vers Typepad ?
Si un jour U-blog disparaissait, je crois que je me contenterai de faire mon propre blog, en fait. ça serait le plus simple, le moins cher, et.... le plus stable.
Rhalph
| 5/7/2004
A Rhalph: Tu as sans doute raison. Sagesse serait en effet de se contenter de ce dont on a besoin, c'est à dire ce qu'Ublog nous offre, même si il y a mieux pour le même prix. Ce serait accepter que "le mieux est l'ennemi du bien", ce qui n'est pas tout à fait faux. C'est vrai que si je n'avais pas eu connaissance d'Ublog j'aurais probablement créé mon blog moi-même, mais le manque de temps a fait que... alors maintenant, une nouvelle alternative. Je pense que la question reste posée.
Box
| 5/7/2004
"Si un jour U-blog disparaissait..."
Voilà ce que je crains. On passe des heures à écrire, à créer des petits chefs d'oeuvre personnels, on étale des bouts de notre vie sur nos blogs pour laisser une trace et on risque de voir tout s'envoler, de tout perdre. Devrait-on commencer à archiver nos notes ailleurs pour avoir la certitude de ne pas les voir supprimer?
Est-ce que la version gratuite de U-blog est appelée à disparaître à court ou moyen terme pour laisser toute la place à la version payante de Typepad? Est-ce qu'on va assurer le bon fonctionnement de U-blog ou si on n'aura plus le temps?
C'est ça qui m'inquiète au-delà des questions de morale.
Provherbe9
| 5/7/2004
D'ailleurs, sur la question de la "stablilité", pour en revenir à ce que disait Aurora, rien n'interdit Ublog de laisser se dégrader la qualité du service à mesure que de nouveaux adhérents "gratuits" s'inscrivent, pour pousser à la consommation payante... sur TypePad. Mais c'est là une idée, comment dire, machiavélique conspiratrice dont une société commerciale serait bien incapable, n'est-ce pas ? ;-$
Box
| 5/7/2004
J?aurais du écrire : rien n?est inévitable sauf la mort. On peut changer de tout, même de gouvernement. Les Espagnols viennent de le faire, en surprenant tout le monde.
Mais je voudrais recentrer mon propos. On ne nous met pas dehors dans cette histoire : on nous pousse fort aimablement à côté en nous faisant miroiter des paillettes. Le premier soir, alors que je n?avais pas appréhendé l?étendue de la chose, ce qui m?avait étonnée, c?était la forme emphatique : une « offre à vie » , vite tempérée par l?astérisque « la vie de votre blog ». Il ne faut pas se leurrer. Derrière tout cela, il y a des études de marché qui incluent précisément la durée de vie d?un blog. L?offre est un cadeau stupéfiant si l?on imagine l?économie réalisée sur des années? mais même les blogs les plus populaires n?ont pas eu ce temps de « vie »? donc, cela ne leur coûte rien et leur sert de page d?ouverture en attendant les « vrais » clients, c?est à dire ceux qui paieront pour de bon. Sur une durée moyenne, pour des gens comme nous, il n?y a rien à voir sinon des spécificités techniques qui, je le rappelle, étaient pour la plupart des promesses faites ( et non tenues)pour les blogs payants de U-blog, à l?exception, il est vrai, des 200 MO. Un autre constat : pour le moment, à bénéficier du mois d?essai gratuit, il y a autant de blogs gratuits que de payants. Qu?arrivera-t-il au bout du mois ?
Quant à se demander qui, de l?extérieur paiera pour Typepad Pro, je ne me fais pas de souci : ils seront présents, ceux qui peuvent investir parce que cela leur rapportera. Nous avons vu fleurir des dizaines de blogs ces derniers mois qui n?ont contenu que quelques notes servant de pub pour aller vers des sites payants : conseils juridiques etc ?
Donc, ouvrir un blog même à 15 euros le mois pour une société qui vend, mettons, du voyage, c?est s?assurer un nouveau public potentiel à rediriger vers là où il faut et pour ces sociétés qui ont déjà leur site, 15 euros ce n?est rien. Je suis attentivement la valse des référencements sur Google ( je ne parle pas des blogs mais précisément des sites professionnels) : la plupart des entreprises de voyage, ou de vendeurs de produits du terroir passe leur temps à ouvrir des sites écran, des sites miroirs à côté de leur site mère afin d?obtenir 3, 4 ou plus référencements sur Google renvoyant à leur site-mère et c?est une vraie guerre qu?ils livrent ainsi à leurs concurrents. Je les imagine très bien sur Typepad pro. Le problème c?est : est-ce que c?est encore du blogging ?
AURORA
AURORA
| 5/7/2004
Pour Provherbe9: s'il est une chose de sûre, c'est que la disparition des gratuits est totalmement contraire au désir de la Société Anonyme: toutes les autres plateformes de blogs étant gratuites, ils se doivent de maintenir cette offre basique ( question de vitrine, une société de blogs uniquement payante, ce n'est pas encore entré dans les moeurs) et de plus, cela constitue un vivier potentiel pour Typepad "offre base" au moins...et il n'y a pas de petits profits.
Même la "disparition" d'U-blog ne m'inquiète pas, pas plus qu'une dégradation du service qui donnerait une mauvaise image de marque puisque U-blog est, ne l'oublions pas, la référence de Typepad. Personne n'y a donc intérêt. Ce que je crains, c'est la stagnation pour les Blogs Payants: nous risquons de ne jamais voir les fonctionnalités promises en décembre! On nous répondra qu'on nous les a offertes "à vie" ( !!!) sur Typepad....
AURORA
AURORA
| 5/7/2004
Bravo.................;
Sucre de candy
| 5/8/2004
Tiens, qu'est-ce que je vous disais!
Les mises à jour Typepad viennent d'arriver en ligne dans le cadre de droite de U-blog: il est 1 h 33 et je trouve cette url:
http://legitravail.typepad.com/assedic/
Allez voir ce soi-disant "blog", cliquez une note, toutes ont un lien qui vous renvoie sur un site qui propose un dossier . On clique à nouveau le dossier et là, c'est payant! C'est ça qui est pour moi l'archétype du futur client investisseur de Typepad qui en attend du profit en retour.
Si vous, vous avez envie d'appeler ça un blog...
AURORA
AURORA
| 5/8/2004
A part celui-ci, sur dix présents et après visite, six U-blogueurs à l'essai et quatre blogs de journalistes jamais vus sur U-blog dont un en anglais.
AURORA
AURORA
| 5/8/2004
Un petit mot de ma part pour vous donner, chère Aurora, tout mon soutien, et vous dire à quel point je suis en accord avec votre propos. Ainsi je garderai mon U-BLOG, en mode gratuit ( que je payais parfois par audiotel mais il me semble que ce ne soit plus possible aujourd'hui, ou je me trompe peut-être ?...). De toute façon il suffisait de constater l'ambition dévorante de ce fameux Loïc pour en déduire que des changements seraient à venir et pas des plus agréables. Voilà que la société mercantile s'installe ici (et que de lassitude on peut en ressentir d'ailleurs) ...Je me contente donc moi aussi de mon ptit blog sans option extraordinaire, du moment que je peux émettre mes opinions et dire ce que j'ai à dire .... comme le dit très bien l'excellent webmaster de Grosse Fatigue, et c'était vraiment bien à lui de le dire, le plus important reste le contenu, qu'importe les babioles et gadget en tout genre qui ramènent les euros à nos pionniers de l'entreprise ! Bref bravo pour ce texte Aurora, bloggueuse hors-pair ! :)
NadjaLover
| 5/8/2004
Tu le sais Aurora j'ai le même sentiment que toi.. un sentiment de trahison profonde. On est là pour en un sens s'écrire sur le net, ce ne devrait pas être qu'une question d'argent... pouvoir écrire librement est un rêve, un rêve qui se déùembre sur U-blog à présent. je n'irais pas non plus surType-Pad... J'aime U-blog, mais que faire dans un an et demi quand mon blog cessera d'être payé? Je me le demande, et ça me fait peur, je pensais naïvement qu'il durerait toute ma vie, et qu'il évoluerait avec moi ce blog, à mon avis maintenant il n'en est plus rien... Rien ne dure dans le monde de l'argent... Je suis triste. Sinon : je suis en train de lire Histoire d'O ce qui me permet de mieux comprendre qui tu es et ce que tu écris. C'est très beau. Enfin bon... Restons solidaire tout le monde?!
Je ne m'étais pas trompé...et c'était en novembre.... Enfin, bon courage pour la suite sur U-blog ou ailleurs. Moi j'ai fait le choix de rejoindre canal blog et je ne regrette rien... ;)
Maring.
| 5/8/2004
Maring> Oui, je ne connaissais pas, hélas, cette note mais elle était prémonitoire...Et oui, s'il y a un conseil à donner à quelqu'un qui débarquerait dans l'univers blog aujourd'hui, c'est 20six et Canalblog... Merci de votre témoignage.
Lou> Ton message m'émeut profondément... Je crois que, oui, j'avais l'intuition que pour toi ton blog était "pour la vie". Tu as toujours tenté de valoriser le site à ta façon ( les tee-shits etc...Et tu participais. A UN site, à UNE communauté. Pour nous, il n'y a pas de problème: va voir sur ta page gestion à "abonnement", tu peux d'ores et déjà rallonger ton abonnement selon l'ancienne formule U-blog ( c'est tout en bas en-desous évidemment de la formule Typepad...
Je suis comme toi, je vais rester ici autant qu'il me faudra pour finir ce que j'ai voulu faire avec ce blog et j'en suis encore loin!! Je ne pense pas que nous serons les seules! Et après tout, sourire, s'il n'en restait que deux, payantes parmi les gratuits...
Je vous souhaite un bon week-end.
AURORA
AURORA
| 5/8/2004
De toute façon, no soucy, le vrai bilan sera à faire après le mois d'essai...
AURORA
AURORA
| 5/8/2004
Bon anniversaire... J'ai lu tout, le texte, les commentaires. Et je dois dire que je suis entièrement d'accord avec vous. Je travaille dans la presse et j'ai vu ce monde changer. Nous ne faisons plus de journaux mais des produits. Il est en train de se passer la même chose sur U blog. En tout cas, c'est une tentative. Je ne me suis pas vraiment tenue au courant des promesses non tenues car ces derniers mois, je n'ai guère eu de temps pour blogger. mais c'est qu'on nous en avait promis des choses, avec cet enthousiasme tellement surfait qui préside à toute communication du sieur Loic... Mpon Blog est payé jusqu'en 2005. A ce moment là, il sera toujours temps pour vois ce que je vais faire. Mais il est hors de question pour moi de passer sur Type chose truc. Aucun intérêt. Si je veux faire un, site, je le ferai. Mais comme blog, Ublog me convient très bien.
racontars
| 5/9/2004
Qui fait vivre ublog si ce n'est nos notes journalières. Imaginons que les notes gratuites disparaissent....qu'en reste-t-il encore une fois de la liberté d'expression pour tous? C'est ceux qui auront de l'argent qui pourront participer à ce microcosme (et un privilège de plus). LUTTONS POUR LES ACQUIS ET COMBATTONS LES PRIVILEGES!!!!! OUI A UN MOYEN D'EXPRESSION GRATUIT POUR TOUS. 2004-05-10 12:03:04 de gano
Me ralie à ton interprétation de "vente forcée", et de manque d'honnêté...
Un maximum de personnes devrait lire ce texte, que je te suggérerais de reposter...mais, ce ne n'est que mon avis.
En te remerciant pour cette mise au point et à nu.