J'aime bien, je deteste pas. http://www.pbase.com/skdt
skdt
| 3/29/2004
M comme Masochiste : le/la masochiste ne s'aime pas n'est pas sur de lui, accepte donc comme preuve d'amour (on s'occupe d'elle de lui) les souffrances infligées, et le plaisir ainsi obtenu par un corps qui se dit-on n'aurait pas droit au plaisir car on ne s'aime pas.
epicure
| 3/30/2004
Cher Epicure,
Bien que ne la partageant pas, je respecte votre pensée, notamment parce qu?elle s?appuie sur un raisonnement étayé mais elle est pour moi une interprétation possible des « motivations » au masochisme parmi des tas d?autres interprétations possibles? J?avoue pour ma part ne pas chercher trop de ce côté-là de part sa complexité très vive? Après tout on ne cherche pas de raisons à une hétérosexualité « classique » et pourtant l?Eglise la verra comme fonction de procréation, l?amoureux comme preuve suprême de la concrétisation charnelle de son amour et l?hédoniste comme la voie du plaisir? Qu?il en soit de même pour ma « chapelle » ! A ciascuno il suo, comme disait Pirandello?
AURORA
AURORA
| 3/30/2004
Aurora il n'y a pas de raisons à une hétérosexualité classique, justement parce qu'elle est "animale", instinctive, par contre il y a toujours des quantités de raison aux "variations" par rapport à cette sexualité classique, que de mon point de vue il importe de reconnaitre pour ne pas rester au fond d'une niche certe ou l'on a trouvé son équilibre mais ou l'on est amoindri non pas par sa propre volonté mais par des raisons qui ne viennent pas de nous, mais de plus loin. Le masochisme c'est de supporter ces raisons
epicure
| 3/31/2004
Epicure,
Je ne me sens pas au fond d?une « niche » fut-elle une simple image, pas plus que je ne me sens « amoindrie » ou que j?ai l?impression de « supporter » des « raisons qui ne viennent pas de moi mais de plus loin »? Ni de supporter ou de subir quoi que ce soit d?ailleurs dans ce domaine? A mon âge et à l?heure qu?il est, c?est ma « propre volonté » qui me mène. Mais je ne peux et ne veux parler que pour moi. Toute généralisation étant fatalement réductrice et ne pouvant inclure le parcours de chaque individu. Je me suis rendue malencontreusement « célèbre », naguère et dans l'un de "nos" lieux, par une critique de la psy, précisément réductrice pour moi, dans le cadre des interprétations de la soumission et du masochisme ?. Je vous laisse donc les vôtres? Avec tout le respect que l?on doit à un avis contraire, à une critique constructive puisqu?elle donnera peut-être des pistes de réflexion à d?autres que moi.
Cordialement,
AURORA
AURORA
| 3/31/2004
Aurora, je ne vous crois pas si vieille que cela : ))
epicure
| 3/31/2004
Epicure, Etant moi-même masochiste, j'ai -- tout comme Aurora -- découvert bien jeune une attirance pour la douleur. Ou plutot, la contrainte physique. Avant de le comprendre, les liens, cordes, puis les images de salles moyen-ageuses et autres crucifiés (pas le sang, la contrainte) engendraient des tourments dans le bas ventre. Avant de comprendre de quoi il s'agissait. Bien avant que je ne découvre la sexualité (et la mienne en particulier), puisque j'étais encore à l'école primaire. C'est n'est que vers mes dernières années de collège que j'ai découvert -- et depuis lors -- associé sexualité et masochisme. A part ça, évidemment, toutes les psychanalyses du monde prouveront tout et son contraire, (« Aujourd'hui, je vous ai prouvé que dieu existait. Demain, si vous le souhaîtez, je vous prouverez le contraire ») que j'ai eu une enfance terrifiante, mais que j ne m'en suis jamais rendu compte, que j'ai vécu en déficit d'amour, en opposition à mes parents, blablabla, et qu'en fait, je ne m'en suis pas rendu compte mais inconsciemment, mon bon monsieur, c'est resté gravé...
En attendant, mon conscient et ma logique ne voient pas le moindre rapport entre mon éducation et mon masochisme. Pas plus que qu'ils ne trouvent de rapport entre l'homosexualité de ma cousine et son éducation. Qu'en déduire ?
ernest
| 4/5/2004
Le SM ne se compare pas à une tablette de chocolat que l'on peut clamer aimer ou pas. Le SM se vit, il se sent au plus profond de nos entrailles. Il est un merveilleux don de soi, une osmose parfaite et réciproque entre ce qui se donne et ce qui se reçoit. Le SM est un abandon total dans la transparence et la confiance l'un pour l'autre. Il n'est pas une destruction mais une renaissance, une symbiose de la beauté de l'âme. 2004-06-04 23h35 de Aphrodite- aphrodite-soumise@tiscali.fr -
| 6/5/2004
Heu... Aphrodite, merci de votre visite . Je vous ferai seulement noter qu'ici ni parmi les auteurs de ce blog ni parmi les commentateurs, personne n'a jamais "clamé " quoi que ce soit, et surtout pas d'aimer le SM comme on aime le chocolat ou le Coca cola ou le Cacolac... Pour le reste de votre post, il est tout à fait juste et tous ceux qui participent ici d'une manière ou d'une autre y disent et redisent chaque jour les mêmes choses que vous.
Cordialement,
AURORA
PS: Notre weblog étant ouvert à tous il ne contient aucun lien avec des sites réservés aux adultes. Nous avons donc supprimé le lien avec votre site que nous connaissions déjà par ADS.
AURORA
| 6/5/2004
Oh non, pardonnez-moi, je n'accusais parsonne. Promenant ça et là dans votre blog, dans une certaine confusion d'esprit, je pensais à ces soumises désireuses de se mettre à contribution mais que lorsque l'on gratte légèrement le précieux vernis de leurs ambitions, on y découvre une liste non exhaustives d'interdits infranchissables. Faut-il en conclure que leurs motivations sont quelques peu erronées ou bien seulement la recherche d'un bon moment d'intenses frissons ? Soumise est donc parfois un titre bien présomptueux lorsqu'il manque d'allégeance.
Je vous trouve belle au travers vos écrits, une transparence sincère, une détermination qui séduit.
http://www.pbase.com/skdt