Que vous dire, Aurora? Votre lectrice a été mauvaise conseillère et vous auriez dû prendre la tangente dès ce premier accroc qui, sincèrement, dévoilait tout du personnage et était impardonnable. Vraiment impardonnable.
Bernard-2
| 12/29/2015
Je crois que vous vous êtes aimés réciproquement et que même lors de cette première incartade, vous avez eu raison d'essayer de sauver votre couple. Seulement, il y avait en lui quelque chose qui, tout en vous aimant, vous rejetait déjà alors. Je pense avoir l'occasion d'en parler sur le texte de "suite". Disons que votre appartement et l'idée de cette "vie commune" ont été pour beaucoup dans son amour puisque c'est ce que l'on l'on retrouve toujours dans ses annonces. Au-delà de la soumise ou de la femme, l'idée d'avoir un toit sur sa tête!!! N'est-ce pas la promesse qu'il vous avait demandée dès le début? Je ne crois pas qu'il aurait choisi quelqu'un de totalement dépourvu, surtout de domicile!!! Et si pas de "vie commune", si pas d'espoir d' "appartement" ou de "maison", pas d'amour ou, dans votre cas, plus d'amour...
Julie
| 12/29/2015
Aurora, Je n'aurais, moi, pas pu pardonner même si généralement, on accepte la première bavure dans un couple. Mais là, vous écrivez "J’avais l’impression d’avoir affaire à un inconnu." et en effet, vu tout ce qui précède dans votre blog, c'est le tournant du chemin. Il s'agit d'une vraie trahison, d'une recherche d'une autre femme et de façon compulsive, semble-t-il... En partant en 2008, vous auriez gagné bien des années, le bonheur peut-être et, à coup sûr, une meilleure santé...
Floflo
| 12/30/2015
Merci de me faire connaître vos sentiments, si différents les uns des autres. Cela m'aide (même à retardement) à comprendre les miens...
AURORA
| 12/30/2015
AURORA, je pense que je publierai des notes d'ici quelques temps concernant ce qui a pu m'arriver avec différents couples. Je pense qu'il est vraiment très dommage que tu aies mis tant de temps à réaliser que votre histoire devait prendre fin. Mais il était à mon avis difficilement possible de faire autrement.
Darck Crystale
| 1/3/2016
Il y a quelque chose d'atroce dans la partie de cette note où vous décrivez vos rapports intimes et qui m'avait échappé la première fois. Comment avez-vous pu vous laisser traiter ainsi durant des années et détruire à petit feu en tant que femme, que corps sensuel? Cet homme n'est pas digne de porter ce nom pour vous avoir retenue comme une prisonnière alors que c'était lui qui était défaillant et pervers et qu'il aurait du vous rendre votre liberté et la vie que vous aviez à faire. Je prie pour que rien de mauvais ne vous arrive et que vous puissiez très vite reprendre le cours de cette vie qui bouillonne en vous et qui ne demande qu'à être réparée, remise en état de marche.
Bernard-2
| 2/3/2016
Là, je ne sais trop que vous répondre. J’ai décidé de rompre plusieurs fois durant les 7 dernières années mais il m’a retenue. Mon sentiment est qu’il a dû m’aimer pendant les trois-quatre premières années de notre union au maximum (c’était une époque où il aimait me présenter aux gens, il faut dire aussi que c’était dans la même période où ce weblog marchait très fort et que l’honneur lui en retombait fatalement dessus). Puis, tout cela s’est éteint petit à petit. Lorsqu’en 2008, je l’ai surpris pour la première fois sur ce site candauliste où il offrait ses services, son abonnement y datait déjà de l’année précédente. En fait, je ne sais même pas si, de tout le temps de notre rapport, il n’a pas toujours cherché ailleurs. Alors, oui, pourquoi rester avec moi, je me le demanderai toujours… Julie, qui commente ici, est persuadée que c’est par problèmes pécuniaires et uniquement pour cet appartement que j’ai et où il s’était fait l’illusion d’habiter un jour (il me l’a demandé dès le premier jour de notre rencontre, ce qui est tout de même un peu fou quand on y pense bien, demander un tel engagement alors que notre couple débutait seulement et aurait pu casser en quelques semaines) et sa fiche sur le site où nous nous sommes connus précisait « vie commune envisageable » comme d’ailleurs tous les profils que je lui ai vus depuis et même encore ceux d’aujourd’hui. Il avait sans doute financièrement besoin que la personne qu’il rencontrerait soit apte à partager son loyer ou bien à l’héberger. Plus j’y pense et plus je me dis que même si j’avais vécu dans un ordre parfait, il aurait été impossible de faire rentrer son appartement dans le mien et je n’avais en outre pas la possibilité d’aller, moi, vivre chez lui. De plus, le temps passant et nos relations étant devenues ce que vous définissez très bien, j’avais de moins en moins surtout dans les dernières années l’envie de vivre avec lui, ne sachant à quoi m’attendre et c’est vrai que cette vie de « frère et sœur » et ses plaintes éternelles n’étaient pas là pour me motiver… Que puis-je conclure ? J’avais des affinités intellectuelles énormes avec lui, je l’ai longtemps aimé. Probablement qu’il n’était qu’intéressé, alors bien sûr, jusqu’à ce que l’évidence de l’appartement ne lui saute aux yeux, il ne m’a pas quittée… J’étais la poire pour la soif et, oui, c’est lamentable et je l’ai très mal vécu dans mon être féminin !