BDSM, blog, chroniques artistiques et Cie....

difficile de commenter parfois puisque ici je découvre souvent
je ne serai pas (bis) allé voir année bisextile
si tu n'en avais pas parlé ici
ce film m'a touchée vraiment
cette femme qui n'aspire finalment qu'à
une chose, le sexe n'étant que le vecteur

Bonjour. Sisi, les pages culturelles retiennent (aussi) l'attention ... à cela près que peut-être elles suscitent moins les commentaires, ou en différé, comme vous l'évoquez ; ainsi, en ce qui me concerne, j'ai préféré me taire tellement j'étais agacée par l'expo de Bettina Rheims, à mon sens porno-chic branchouille pour Parisiens happy few (pas d'expliques aux allusions ... la mariée mise à nu par ses célibataires etc etc...) . Voilà. A un de ces quatre. Je vous souhaite un bel été.

Another one...
Marilyn lisant Ulysse de Joyce ... !!! goddam !!!

Chère Aurora,

je suis bien surpris de lire cette lettre ouverte qui m'est adressée.

Je lisais tranquillement votre chronique sur "Les filles du déluge", avec un ravissement à chaque ligne, et l'envie spontanée de vous faire un compliment sur cette chronique m'est venue.
Je l'ai fait sur un ton que je croyais souriant.

Mon allusion aux "nombre d'oeuvres à voir ou lire" n'était rien qu'un autre sourire, citant Joël au passage, rappelant des expos que je voulais voir, ces deux ou trois choses étant presque compliquées quand un quotidien s'inscrit dans un contexte particulier.

C'est aussi avec le sourire et un gros brin d'humour que je vous présentais mes hommages, vous comprendrez que, cette fois-ci, je m'en abstienne.
Amandier

pour mon humble part, je peux expliquer pourquoi je commente peu ou probablement jamais tes critiques littéraires: pour la même raison que toi, je ne vais pas parler de ce que je ne connais pas, alors n'ayant pas lu les livres dont tu parles, je n'ai pas de grain de sel à apporter. mais j'adore lire tes critiques, comme je te l'ai déjà dit et pourtant mes goûts recoupent peu ceux que tu décris aussi (sauf en photographie). je ne crois pas qu'il te faille être triste de recevoir peu de commentaires dans la mesure où tu es lue avec le même degré d'intérêt que tes autres notes. mais tu fais bien de le dire, ne serait-ce que pour me donner l'occasion de rappeler que j'aime beaucoup tes notes culturelles.
ton illustration m'a à la fois irritée et amusée: iritée parce que c'est un peu du foutage de gueule d'imaginer Marilyn lire Ulysse alors que tant de gens trouve ce livre incroyablement ardu à lire. amusée parce que le livre semble être ouvert à la dernière page...choix curieux pour une pose.

sinon, photoshop aurait-il frappé? il y a un truc bizarre avec des doigts de pieds, mais où est passé le gros orteil gauche?

Cher Amandier> Ne faites pas mine de prendre les choses au sérieux: je vous ai précisé par mail que j'avais parfaitement vu votre clin d'oeil mais que je craignais que d'autres ne le voient pas et pensent que j'abusais de la "promotion" à des fins personnelles de copinage et/ou...vénales.
Le blog professionnel existe, financé par des marques de cosmétiques, des maisons d'édition.
Je souhaitais dire que le mien ne l'est pas, ne l'a jamais été, ne le sera jamais.
Seulement cela.
Et je ne m'en prenais pas à vous. Vous me donniez simplement l'occasion de le faire...
Je regretterai vos hommages mais là non plus, il ne FAUT pas obligatoirement me les présenter et je me ferai donc une raison....
Mais je vous assure que vous m'avez comprise de travers et le courriel que je vous ai adressé était justement dans le but d'éviter cela...

Jeanne, Columbine, Nikole> il est tout à fait normal de ne point commenter ces chroniques. Vous n'avez pas à vous justifier.
En effet, que dire de ce que l'on n'a pas (encore) lu ou bien de ce que l'on n'a pas envie de lire?
Là encore, ce n'est pas vous qui êtes en cause. Je sais que vous passez régulièrement même lorsque je me lance dans ces "séries"...
D'autres par contre font en ces moments-là l'impasse de leur présence pour la semaine sans savoir si quelque chose pourrait ou non leur plaire dans mes "melting-pots"...
Je ne puis que regretter que la lecture fasse fuir - c'est bien, hélas, de notre époque qui jette "La Princesse de Clèves aux orties" - et c'était, avec le sujet du "blog non professionnel", l'autre thème de cette note...
Défendre le livre encore et toujours.

Re-Nikole> L'expo Bettina Rheims n'a pas irrité que vous. Beaucoup m'ont écrit pour regretter que je n'ai pas plutôt parlé de celle de Lucian Freud (vue le même jour) et d'une toute autre ...consistance...
Je reconnais que ma ligne éditoriale BDSM ne m'a pas fait faire le bon choix cette fois-là...

Columbine>ll existe plusieurs versions de cette photo de Marilyn Monroe par Eve Arnold avec des cadrages divers (jusqu'aux genoux seulement par exemple) et même avec des vêtements tout à fait différents.
On peut effectivement douter de la spontanéité de cette séance de pose de Marilyn à tous points de vue...
Il paraît pourtant que la star, sur les recommandations de son psychanalyste, a bien lu l'Ulysse de Joyce mais plus tard dans sa vie - selon ses biographes - et certainement pas en commençant par la fin !!!
Si j'ai choisi cette photo-là (celle où l'on voit Marilyn de bas en haut) dans la série tout en sachant que c'était la plus "ratée" du lot (cf l'absence du gros orteil gauche), c'était pour échanger un bon procédé et rendre à mon tour un "hommage" à Amandier qui tient un blog, "Le Bas des Dames", où il photographie remarquablement des jambes de femmes.
Et puis, c'était aussi comme un jeu de mots en image que je lui adressais, en écho avec mon "avoir les hommes à mes pieds" de conclusion...
Visiblement, il ne l'a pas compris comme le montre son commentaire plus haut....
Je crois qu'il y a des soirs où je ferais mieux d'aller me coucher plutôt que de bloguer !!!

Bon... Allez! Bientôt les vacances... Sourire... On va tous aller se détendre... Moi, j'ai rarement trouvé un blog avec autant de liberté de ton de la part des uns et des autres... Et c'est cela qui est intéressant. Qu'Aurora se gourre (éventuellement) en défendant Bettina Rheims (very rich and so fashion) ou qu'elle parle d'un film étranger à petit budget peu distribué... Qu'elle choisisse telle ou telle photo ( mais oui, il semblerait bien que Marylin ait essayé (en tous les cas) de lire Joyce
(bon... moi non!), qu'on lui réponde, qu'on ne se comprenne pas toujours... Que j'ai trouvé sa réponse à Amandier-Bas des-Dames un peu raide pour ma part... et manquant un peu d'humour... En fait, c''est pas grave. Ce blog est tellement riche et vivant et émouvant... Et c'est suffisament rare que c'est pas grave... A bientôt sur nos lignes!

marieh2o> Las ! Je suis certainement peu douée pour l’humour si ma réponse à Amandier vous a paru « raide » alors que j'avais tenté de l’entremêler de petits « private jokes »…
Quoi que je tente dans ce domaine, je crois que j’ai toujours l’air d’avoir avalé un parapluie…
Cela doit être ma nature profonde bien que je n’aie rien de « british » et l’on ne se refait pas…

Bon à part ça, je passais seulement pour saluer tout le monde et dire « A demain soir pour un autre bouquin » car à l’heure qu’il est, la torpeur de la chaleur orageuse m’a déjà gagnée et que je ne me sens pas la force de finir la note prévue…Mes yeux se ferment sur ma page Word...

Bonne nuit à toutes/tous...

Chère Aurora, ce n'est pas le sujet de la note (ou alors, dans le sens: "faisons découvrir!"), mais je voulais juste vous signaler ceci, sachant tout ce que cet artiste représente pour vous:

http://www.rsr.ch/#/la-1ere/programmes/alain-bashung-de-l-aube-a-l-aube/?date=27-06-2010

Je ne sais pas si vous "capter" les ondes helvétiques, mais j'imagine que l'émission doit pouvoir être suivie sur Internet....

Mais peut-être étiez-vous déjà au courant.
(et j''en profite aussi pour vous remercier de la très belle et très pertinente chronique que vous avez écrit sur le livre d'Alexandre Gamberra!)

Très bonne journée à vous...

Mais non, Aurora, pas de parapluie à avaler...
Juste quelques "smileys" (il paraît qu'il faut dire "émoticones") à rajouter de ci de là...
Sur le fond : le problème que pose" le plus bel Amandier du quartier", comme disait l'ami Brassens, c'est de savoir ce que l'on fait de la critique. Quelqu'un lit pour moi, assiste à un concert ou une pièce pour moi, voit un film ou une expo pour moi, etc. Puis ce quelqu'un écrit et analyse ; il/elle expose son ressenti, ses émotions, ses réactions, mais construit aussi un "discours autour" de l'oeuvre ou du spectacle. Libre à moi, lecteur, d'entrer ou de ne pas entrer dans ce ressenti, ces émotions, ces réactions, ce discours -- et dans un double dialogue, avec l'oeuvre et avec le/la critique, qui n'impose rien, mais ...comment dire... oriente, fait découvrir, aiguill(onn)e celui qui lit ! Je suis libre, en tant que lecteur, de faire ce que je veux des propositions du critique -- y compris de trouver qu'il se plante, ou, en substance, que l'expo Rheims était trop branchouille pour moi, que tel roman est un peu surfait... Mais qu'importe, puisque, du coup, j'ai fait fonctionner mes méninges et mon coeur, ce qui est tout de même l'essentiel si on veut être , tout simplement, vivant.
Quant à avoir un homme à ses pieds... Moi qui n'en avais pas l'habitude, je peux vous dire que c'est sacrément bouleversant !

on touche à un point intéressant de la communication bloggesque: l'humour!
j'ai un peu le même problème que toi, lorsque je fais de l'humour ou quand je taquine on me prend au sérieux! cela m'a amenée à réfléchir sur la question.
pourquoi avais-je perçu la remarque d'Amandier comme de l'humour et la réponse d'Aurora comme un peu raide comme dirait marieh2o. tout est dans l'écriture et dans notre perception de cette écriture. nous "lisons" certaines écritures mieux que d'autres. Aurora a bien fait de nous dire qu'il y avait des private jokes et qu'elle avait eu l'esprit d'humour dans sa réponse car cela permet de mieux cerner les raisons qui faisons que certains d'entre nous passons à côté (comme certains passent à côté du mien): il manque l'intonation, le sourire, l'oeil pétillant qui anime nos paroles.
et puis soyons juste quand même, j'avais bien compris que le dernier paragraphe était de l'humour :- )
par contre j'ai un souci, je comptais aller essayer voir l'expo Rheims sur les "conseils" d'Aurora malgré mon aversion pour le travail de cette artiste mais les commentaires de certaines me jettent dans la confusion (le terme de "porno chic" me fait carrément peur). que faire??? sûrement pas aller voir Lucian Freud qui certes est une autre pointure mais son travail ne m'émeut pas.

Idalie> Euh! Les "émoticones" et moi, cela ne fait pas bon ménage...
Ne pouvoir me résoudre à utiliser ces "grimaces éloquentes" est une preuve de plus de ma raideur, je le crois bien, hélas....
Bien qu'athée, je suis à moitié protestante de par mes origines cévenoles et on a beau tenter d'oublier tout, il en reste toujours quelque chose.
Je pense réellement que mon humour à moi ne passe pas la barrière de l'écrit.
Trop raide, encore une fois, trop raide et cette raideur fait le malheur de mon écriture bien souvent...
Quant à savoir ce que l'on fait de la critique, rien, surtout rien. Pas plus de la mienne que de celle des autres.
Elle ne doit servir qu'à faire connaître que quelque chose existe, en donner un "échantillon" et après, à chacun de se positionner...
Le "critique" lui espère toujours, bien sûr, convaincre mais c'est, au fond, son problème.
Comme je l'ai dit, si j'ai fait lire ou voir deux ou trois livres et/ou expos ou films, rien de tout cela n'aura été vain...

Anaïs> Merci.
Votre lien est une bien curieuse coïncidence puisque dans son mail privé, Amandier justement me dirigeait vers la même émission !!!

PS: Gamberra méritant largement d'être lu et connu du grand public, j'espère que tous ces discours autour de mes "chroniques" n'empêcheront pas celles et ceux qui étaient attirés par l'extrait que j'en ai proposé de partir à sa rencontre...

Columbine> Que faire avec "Rose, c'est Paris" de Bettina Rheims après tous ces avis?
Aller la voir sans hésiter pour vous faire le vôtre.
De toute façon, la "forme" de l'expo (le passage du film avant l'accès aux photos affichées) mérite amplement le détour, ne serait-ce que pour se rendre compte par pure curiosité intellectuelle de comment certains conçoivent de présenter leurs oeuvres à travers divers supports au sein d'une même salle en ce début de millénaire...