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auroraweblog
Le code a changé, parce que les portes s'ouvrent sur d'autres espaces, d'autres mystères, d'autres merveilles...
Idalie Felix | 6/10/2010
c'est vraiment bien si tu te donnes un peu plus...j'ai toujours eu l'impression dans le temps que c'était toi qui fixais les limites...je n'avais pas osé le dire, parce que je sentais que tu n'étais pas prête à l'entendre.
cela n'est pas vrai juste pour la soumission, c'est vrai aussi dans une relation vanille. la différence peut-être et c'est ce qui m'a fait découvrir après la D/s la beauté de la vanille, c'est que le don de soi dans l'ouverture de ses limites est plus directement réciproque que dans la relation D/s, me semble-t-il.
Columbine | 6/10/2010
"aller au delà de soi même"
j'aime ces ruptures de limites
jeanne | 6/10/2010
Columbine> Ce serait trop long de te répondre ici dans les commentaires.
J'en ferai une note, ce soir peut-être si......je ne m'endors pas comme une souche !!!
AURORA | 6/10/2010
je suis d'accord avec toi, Idalie, ces moments où l'on ouvre de nouvelles portes à deux, souvent à un moment totalement inattendu, c'est merveilleux...et la note d'Aurora à rapprocher d'un commentaire récent de Marden montre combien ils vivent un de ces moments. on ne peut qu'être très heureux pour eux...
Columbine | 6/10/2010
De mon ami fragile Boris Vian, alias Vernon Sullivan :

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas
Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si si si je savais
Que j'en aurai l'étrenne
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j'apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algues
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir
Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...




Joel Faure | 6/10/2010
joel joel joel !!! je crois que je vous aime deja !!!!!!!!
nous avons les memes gouts /§!!!
au plaisir de vous lire !!!
gourmandise
gourmandise | 6/24/2010
gourmandise> Oui, il faut lire Joël Fauré, sur son blog tout d'abord, mais aussi en lui commandant - précisément par l'intermédiaire de son blog - son nouveau livre tout récemment paru: "Comme un tableau fauve"...
AURORA | 6/25/2010
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