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auroraweblog
C'est un exercice périlleux de prescrire un livre. "SM" de Joël Hespley (Bibliothèque Blanche) m'a voluptueusement labouré jusqu'à la testostérone. Et pourtant, il narre une relation de rapports SM homosexuels. Je ne suis pas spécialement homosexuel, et je sais que l'ouvrage déplaira peut-être aussi fort qu'il m'a ému. Je n'en parle presque jamais ; il reste une fleur rare dans mon jardin secret.
"N'avez-vous jamais remarqué, après bien des expériences décevantes, que quand on recommande un livre à un ami moins on en dit mieux cela vaut ? Dès l'instant que vous recommandez trop chaleureusement un livre, vous éveillez chez votre interlocuteur une certaine résistance. Il faut savoir administrer les éloges et les doser, calculer la durée du traitement."
(Henry Miller "Lire aux cabinets")
Joel Faure | 1/28/2010
Joël Hespey.
L'enthousiasme m'a donné des 'L".

Joel Faure | 1/28/2010
Bon roman, même si, dans ce genre de littérature, je trouve souvent le début intéressant mais que ça devient vraiment "too much" au fil des pages... Morceau choisi : "Elle a été enchaînée comme une martyre médiévale, fouettée et cravachée presque à mort, défoncée par devant et par derrière, elle est enluminée d'estafilades où le sang lentement se fige, et il lui demande si ça va..."
Après ça, pour adoucir les mœurs, un peu de musique s'impose :
http://www.myspace.com/sorordolorosa
Gilles | 1/29/2010
Chère Aurora, voilà qui donne envie d'en savoir davantage. Bonne journée. Gilles.
Gilles Monplaisir | 1/29/2010
"Elle est enluminée d'estafilades où le sang lentement se fige, et il lui demande si ça va..."
Oui, ça finit mal, cette histoire...
Mais "les histoiresd 'amour finissent mal en général" - -air connu, n'est-ce pas.
Et, mourir pour mourir...
Idalie Felix | 1/29/2010
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