BDSM et pas: « Gainsbourg, Vie Héroïque », un conte de Joann Sfar.

Toujours sous le charme trois jours après l'avoir vu... Sfar est un génie et son passage de la BD au Cinéma est une réussite à l'esthétique vénéneuse. Jamais un biopic n'aurait pu avoir cette force là même si je vous rejoins sur la trop courte période consacrée à Jane la muse. Mais la Gueule est une trouvaille merveilleuse et Eric Elmosnino un sacré caméléon.

Pas (encore) vu ce film mais très envie. En attendant, ce soir il passe ce docu sur France 2 :
http://www.programme-tv.net/culture-infos/r6719-un-jour-un-destin/1696608-serge-gainsbourg-le-prix-de-la-gloire/

redire ce que j'ai dit chez Joel Fauré
j'ai aimé le parti pris du conte et ses personnages de marionettes
me suis un peu ennuyée sur le passage " jeanne"...

J'étais partie pour y aller, mais j'ai croisé les frères Cohen en route, qui correspondaient un peu mieux à l'état de mon esprit... Il me reste donc voir le film de Sfar : un homme qui a créé le chat du rabbin ne peut pas etre un mauvais cineaste !

Bonsoir Aurora. Ce film me tente (vous aussi, "Jean Seberg" ?!").

Si le "Gainsbourg" de Sfar (que je n'ai pas vu) est une belle réussite, c'est peut-être parce ce que ce dernier a pris de la distance vis-à-vis de son sujet.
Libé, dans son Mag du "Sam-Dim" écrit : "A moins d'avoir passé les dernières semaines dans une cave insonorisée et sans télé, nul n'a pu ignorer l'arrivée du biopic de Johan Sfar, Gainsbourg. Les partis pris du dessinateur de BD se confrontent en permanence avec les exigences d'une reconstitution à l'identique et le film hésite en permanence entre rêver l'homme à tête de chou et dupliquer les images d'archives.
La lecture de Sfar du mythe Gainsbourg replie son parcours à la fois sur l'enfance d'un petit juif portant l'étoile jaune dans la France de l'Occupation et sur la carrière de peintre raté scellant un pacte avec un double diabolique qui lui dit de prendre les filles et la thune (après avoir brûlé ses toiles).
Face à ce "Gainsfar", les frères Cohen [NdA : a l'attention d'Idalie Felix] dégainent." (S'ensuivent des lauriers sur Joël et son frère !!!...)

Sur l'enfance : je crois que si je devais réaliser un film sur Brel (Et pourquoi pas ? -Mais seul Claude Lelouch me paraît le plus apte à le faire aujourd'hui-), je crois que le film serait dense, bref, rapide (comme la carrière de notre homme) avec une image récurrente : Brel enfant roulant comme un dératé sur un vélo... (Prière de ne pas me voler l'idée.)

Gilles Monplaisir> Jean Seberg, oui... Moi aussi.

Gilles> Merci pour le "tuyau"...Ayé, il est sur DVD !

Votre article me donne d'autant plus envie d'aller le voir.

Et j'ai vu des photos artistiques de gainsbourg menotté aux mains d'une femme qui joue de la cigarette et de mémoire le brûle pour semblant. Ca me fait penser qu'il faudrait bien que je les retrouve.

Combien j'ai aimé ce film, il n'y a rien pour en mesurer l'intensité. Serge Gainsbourg a bercé mon enfance, mon adolescence et je ne me lasse toujours pas de l'entendre. Merci Aurora .