BDSM Mots : Huître Perlière.
AURORA | 4
| 9/28/2009
cette dernière phrase
je vais la prendre aussi
me l'approprier...
belle journée
je vais la prendre aussi
me l'approprier...
belle journée
Fine analyse de la "subjectivité élective" dans un texte.
Pour la phrase, elle fait partie de ce que j'appelle "les phrases-pépites". Elles surgissent, jaillissent, débouchent au fil de la lecture, et déclenchent un mécanisme ténu, une languette, un clapet -je ne sais quoi je ne sais où...-, qui produit une sensa - émo- projec- transmuta- tion ; en tous cas un phénomène.
Brel disait : "Il y a des mots en noir et blanc et des mots en couleurs. La plupart des mots qu'on emploie sont des mots en noir et blanc, et puis, soudain, il y a des mots en couleurs. Des mots qu'on sait, qui font partie de nous-mêmes parce qu'on leur a donné une dimension. Et ces mots-là, on devient un peu comme leur frère. On n'a pas envie de les quitter à regret. On n'a pas envie de les voir s'envoler, alors, on leur donne du poids." (Je cite de mémoire)
Ainsi, je, orpailleur, en prenant de pouls de Cesare Pavese sur Wikipédia, j'ai découvert :
"Tu seras aimé le jour où tu pourras montrer tes faiblesses sans que l'autre s'en serve pour augmenter sa force" = vu et vérifié.
"Il arrive qu'une femme rencontre une épave et qu'elle décide d'en faire un homme sain. Elle y réussit parfois. Il arrive qu'une femme rencontre un homme sain et décide d'en faire une épave. Elle y réussit toujours" = vu et vérifié. (J'avais la version : "Une femme fait ou défait une maison".)
"L'art est la preuve que la vie ne suffit pas." (J'avais la version de Pessoa : La littérature prouve que la vie ne suffit pas")
Pour la phrase, elle fait partie de ce que j'appelle "les phrases-pépites". Elles surgissent, jaillissent, débouchent au fil de la lecture, et déclenchent un mécanisme ténu, une languette, un clapet -je ne sais quoi je ne sais où...-, qui produit une sensa - émo- projec- transmuta- tion ; en tous cas un phénomène.
Brel disait : "Il y a des mots en noir et blanc et des mots en couleurs. La plupart des mots qu'on emploie sont des mots en noir et blanc, et puis, soudain, il y a des mots en couleurs. Des mots qu'on sait, qui font partie de nous-mêmes parce qu'on leur a donné une dimension. Et ces mots-là, on devient un peu comme leur frère. On n'a pas envie de les quitter à regret. On n'a pas envie de les voir s'envoler, alors, on leur donne du poids." (Je cite de mémoire)
Ainsi, je, orpailleur, en prenant de pouls de Cesare Pavese sur Wikipédia, j'ai découvert :
"Tu seras aimé le jour où tu pourras montrer tes faiblesses sans que l'autre s'en serve pour augmenter sa force" = vu et vérifié.
"Il arrive qu'une femme rencontre une épave et qu'elle décide d'en faire un homme sain. Elle y réussit parfois. Il arrive qu'une femme rencontre un homme sain et décide d'en faire une épave. Elle y réussit toujours" = vu et vérifié. (J'avais la version : "Une femme fait ou défait une maison".)
"L'art est la preuve que la vie ne suffit pas." (J'avais la version de Pessoa : La littérature prouve que la vie ne suffit pas")
quel plaisir de retrouver votre blog. et cette dernière phrase - wooow... je peux aller dormir tranquillement maintenant :-)
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A l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament de nacre, les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous .... Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner. "
L'huître perlière, vue par F. Ponge -- je cite de mémoire...