BDSM et Art: Albert von Keller, la peinture de l’extase et de l’effroi (Exposition au Kunsthaus de Zurich jusqu ‘au 4 octobre 2009).

Je suis quasiment suffoqué par la beauté charnelle de cette femme crucifiée. Mais troublé par mon plaisir car la cruauté insondable de la crucifixion me révulse sans appel. La lascivité du corps féminin - la dame ne semble pas souffrir, comme submergée par un sommeil hypnotique - se joue de la barbarie du traitement subi. Merci pour cette image qui va érotiser une journée qui s'annonçait grise.

Oh, magnifique ! ça donne le frisson.
Je découvre ce peintre avec enthousiasme et terreur.

troublée aussi
découvertes
la crucifixion terriblel'abandon
la peur
mais on aime se faire peur ?? !!!

La toile (une "huile" sur le feu, mais il me semble y voir un relief : travail "au couteau" ?) "Descente aux enfers" est parfaitement réussie, avec ces flammèches qui viennent lécher le corps ; l'impression de "brûlé" est saisissant de réalité. "Ca sent le cramé".
"Au clair de lune" flirte avec la photographie.