Bon sang, Auurora, quels échos! Pitié, le coeur saigne.
troll
| 5/23/2009
Chère Aurora, ce poisson "vif argent" me rappelle un lys d'or. Bonne journée à vous. Gilles.
Gilles Monplaisir
| 5/23/2009
Ce texte est terriblement beau. Mais précisement trop proche de mes sensations actuelles pour que je puisse le relire. (le naufrage...). Un merci à bout de souffle pour tous vos écris.
suzanne_song
| 5/23/2009
L'Amour... Se débarrasser de ces sentiments, de ses sentiments, oublier, vouloir oublier, mais ce n'est qu'une relégation au second plan, on cache les vestiges sous un coin de tapis... Tout ce qui fut vécu ne disparaîtra jamais, gravé au fer rouge ou pas, cela reste, juste dans l'ombre, cela attend... On peut parler de fantômes, car ils reviennent la nuit, quand on est seul(e) et triste et que l'on cherche... On les retrouve...
Très beau texte mon cur sanglant le comprend.
Darck Crystale
| 5/23/2009
Belle Aurora tu as des mots qui mettent le feu au sang... quelque soit notre vie vécue, passée ou à venir...tu as cette magie qui fait écho en nous... se souvenir parfois pour oublier... merci...
Billy
| 5/23/2009
il est des hommes, non , des personnes qui marquent le corps l'âme et que peut être on cherche encore bien longtemps après que...
quel texte... j'aime
jeanne
| 5/23/2009
j'aime particulièrement le paragraphe : "elle lui remet les clefs du jardin.......... si petit "
jeanne
| 5/23/2009
Magnifique texte, chère Aurora. C'est la lumière noire de la mélancholie que j'y ressens.
ivan M
| 5/23/2009
Ce texte magnifique "à atmosphère", à double voix et à double entrée est a apparenter à "La nuit, l'après-midi" de Caroline Lamarche (et à "Carnets d'une soumise de province) Entièrement d'accord avec Jeanne sur le chapitre dont elle parle.
" - Bonsoir. Vous êtes seul ? Je suis seul parce que je ne suis pas comme les autres. Vous aimez Truffaut ? - J'ai aimé "La chambre verte" - Vous avez vu l'homme qui aimait les femmes ? Je suis l'homme qui aime fouetter les femmes. - Je crois bien que j'aimerais être fouetté par vous."
Joel Faure
| 5/23/2009
C'est Monsieur Curieux et naÏf qui parle : pouvez-vous nous dire, chère Aurora, pourquoi cette femme (et, par ricochet, cet homme) ne liront "probablement jamais" ce texte ?
Joel Faure
| 5/23/2009
Que j'aimerais être fouettéE
Joel Faure
| 5/23/2009
Merci de ce que vous avez pu écrire, toutes et tous, quant à ce texte...
Joël> Si "cette femme et cet homme" ne le liront probablement jamais, c'est tout simplement parce qu'ils ne fréquentent pas mon blog. Et si un jour, par hasard, ils découvraient cette page, ils ne s'y reconnaitraient pas, tout est fantaisie de l'esprit ici et ne leur correspond en rien. Il s'agit de personnes dont j'ai appris il y a un mois ou deux, tout à fait incidemment mais avec une mélancolie certaine qu'Ivan a très bien sentie, la rupture. Et lorsque ce texte qui ne les concerne pas m'est venu, c'est à eux tout naturellement que j'ai pensé à le dédier pourtant.
Quant aux "elle" et "il" de cette fiction, l'important est d'avoir bien compris que l'un n'est pas le bourreau et l'autre la victime, que nulle pierre n'est à jeter ni à l'un ni à l'autre et que l'unique souhait qu'on puisse formuler pour eux -pour aussi imaginaires qu'ils soient- c'est un voeu de "bonne route" désormais...
AURORA
| 5/24/2009
J'aime bien ces questions que vous jetez après chaque paragraphe, ces questions de "l'après" : que se passe-t-il une fois que la passion est épuisée? Dépenser autant d'énergie en cris, en séduction, oui, mais pour les oublier aussitôt après? Ou pour bâtir quelque chose de ces passions partagées...
Oui, que se passe-t-il "après"?
Maicalya
Maicalya
| 6/10/2009
après? "bonne route" et "bonnes routes" aussi
et s'ils ne sont pas imaginaires totalement, de la souffrance ou une cicatrice qui fera longtemps sourire, le sourire traduit subtilement beaucoup de sentiments dans ces cas, une immense nostalgie, un désir de compréhension et de respect, un clin d'oeil à la fatalité je dis ça par analogie avec ce que je ressens d'histoire d'amour intense vécues dans mon corps de vanille, mais si ce n'est pas tout-à-fait ça pardonnez-moi d'être venue et intervenue
Pitié, le coeur saigne.