BDSM Paradoxe: Folle à lier.

dans la perdition... folle à lier... voilà des syntagmes qui me parlent.
De retour en France (après avoir hélas quitté Barcelone), j'ai lu vos différents textes et admiré de magnifiques images. Votre commentaire sur l'Eurovision m'a fait sourire (j'aime les corsets...).
Excellent week-end, jmdevesa

être
une femme
au sens ou je l'entends le comprends
libre folle indépendante rebelle
et et amoureuse au point de rendre avec plaisir ces "armes" qui devant l'amour
tel que je le pense
ne servent à rien

Je déclare, avec Aragon : "Vous êtes la reine de vos douleurs."
PS : De Ferrat et Guy Thomas, "Vipères lubriques" (1985) :

Je te mange à la croque au sel
Ton vice est mon péché véniel
Mais si je dis dans ma chanson
Qu'aimer, c'est pas la communion
Que les versets de mes prières
Sont bannis dans nos séminaires
Que je te prends très rarement
Comme on prend le saint sacrement

Il est certain que mes écrits
Feront d'la peine au pape
Je crains que les enfants d'Marie
A jamais ne m'échappent

Si je racontais nos phantasmes
Et comment tu prends ton orgasme
Comment tu peux trouver suave
De jouer ma petite esclave
Comment c'est bien plus rigolo
D'être ton petit gigolo
Comment parfois je tyrannise
Tendrement ma putain soumise

Je me ferais traiter d'sado
De petit sadique
Je me ferais planter dans l'dos
L'épée juridique

C'est pourquoi j'aime mieux qu'on taise
Ce qui brûle en tes yeux de braise
Car si je disais par ailleurs
Que je suis même un peu voyeur
Que parfois je suis ton sujet
Que je puis être un homme-objet
Qu'en rêvant tu me mets des chaînes
Tu me prends pour ton bois d'ébène

Je me ferais traiter d'maso
De masochiste*
Je me ferais broyer les os
Par les moralistes

(...)

On verrait dans le Parisien
Ma figure hirsute
La belle tête d'assassin
Ecrirait Minute

L'astérisque de masochiste est un glissement intrus de mon index. Voila ce que c'est de taper avec seulement deux doigts, comme sur les Remington des commissariats... Ah ! Vivement qu'on revienne à la boîte à chaussure qui cache les mains sous le clavier et les 25 mots/minute...

Voilà un endroit où passer d'excellents moments en bonne compagnie, Où se trouve donc le bar, je prendrais volontiers un Martini dry pour accompagner tout ça.
Pour être sérieux un instant, rien n'est meilleur qu'un festin bien partagé. Merci

Il est d'heureux hasards, de malicieux clins d'oeil qui font battre un instant le coeur plus vite, qui éclairent la nuit qui tombe trop tôt. Cette fin d'après-midi, je retrouve un album de Jean Ferrat que je croyais avoir prêté. Sa musique, ses textes et sa voix font vibrer mon intérieur et voici que je découvre votre post. Que j'aime certaines coïncidences. Merci de celle-ci...