Giard et Assouline, à la solde de puissants supports, ont-ils des comptes à rendre ? Des grades-chiourmes ? Des "régulateurs', "modulateurs"...
Joel Faure
| 5/3/2009
Joël> Le blog d'Assouline n'a (ou n'avait la dernière fois que j'y ai posté) aucun "temps" de validation pour les commentaires. Votre intervention apparaît illico. Les miennes ont par trois fois disparu dans la journée qui a suivi.
Le blog d'Agnès Giard est "modéré", les commentaires apparaissent après validation. Pourquoi pas un "tri" en une fois unique chez elle? Qu'elle s'en charge ! Elle pourra ainsi ne choisir que ce qui contribue à son hagiographie et nous ne verrons plus ses manipulations...
AURORA
| 5/3/2009
parler de soi, le piège mortel!
il y a parler de soi et parler de soie!
les bloggers chevronnés savent faire dans la dentelle et le funambulisme sans se fourrer dans de mortels pièges
savoir si on est libre de ses publications et des coms qui tapissent le pied des notes?
tout dépend où l'on publie, chez qui l'on publie et "l'éthique" propre aux plateforme tout en tenant compte de la déontologie générale du net
perso, dans ma vie publique, j'ai connu des revirements de la part de mes supérieurs, note de service ou coup de téléphone à l'appui pour me "recommander" gentiment , puis de façon plus musclée de changer le fusil d'épaule
même "chez moi" en cambrouse, je ne suis pas totalement libre à cause du POS et des "zones sensibles" alors, parfois, je repeinds les volets en blanc cassé!
pour revenir aux blogs, j'ai dû les années précédentes supprimer des coms et même des notes 1) sous la demande expresse des commentateurs 2) pour "corriger" le tir des autres modérateurs qui avaient trop vite appuyé sur validation, lorsque j'ai eu supervisé moi-même l'ensemble des écrits et dans des cas où les dits coms portaient atteinte ou risquaient de porter atteinte à des personnes ou groupes de personnes 3) à mon initiative lorsque les notes n'étaient pas adaptées
j'ai dû fermer des commentaires pour des raisons très graves dont je suis la seule juge ou rendre des pages privées ou carrément rendre des blogs totalement privés (les commentaires postés auparavent n'étant dans ce cas non accessibles, sur un de mes blogs où les coms sont fermés, j'ai publiés les coms qui avaient étév postés précédemment dans les notes pour qu'on puisse les lire) donc il y a eu plusieurs niveaux de publication, et de retrait de publication, c'est une possibilité de la liberté de celui qui publie, je pense
et ce peut être également demande expresse et motivée de tiers
en général, je m'autocensure avant la publication, ce qui évite bien des déboires et des quiprocos
mais parfois... sur le coup de l'émotion!
il y a toujours des comptes à rendre lorsqu'on sort d'une ligne (qu'elle soit fixée par d'autres ou par soi)
je ne pense pas que nous soyons totalement "libres" sur le net je reçois chaque semaine des coms ou des messages de "titilleurs" de notes qui (non pas me "somment" de) mais me demandent courtoisement de rectifier, de remettre "au carré" en général j'obtempère...
je n'ai ni le talent, ni la notoriété de certains journalistes ici nommés, mais je préfère actuellement la paix à l'embrouille ou aux brouilles (ce doit être mon grand âge qui veut ça)
et je présente mes excuses à tous ceux qui auraient pu se sentir supprimés de mes espaces parce que j'ai préféré par moment remettre en "cache" certains propos (surtout miens)
En ce qui concerne Agnès Giard, j'ignore à quel "cahier des charges" elle est tenue en étant l'hôte de Libé ou quel cahier des charges elle s'impose à elle-même et pour quels motifs
je continue à penser qu'il est rare que nous soyons totalement libres où que nous soyons et quoi que nous fassions, et au vu des fonctions que nous occupons
revenons au sujet même, j'ai lu le contenu du com supprimé, certaines personnes m'ont parlé anciennement sur le même ton de conseil éclairé au sujet de certains de mes articles dans lesquels j'exprimais un sentiment personnel (et non universel) sur un sujet quelconque
en général, je leur ai écrit en particulier, si j'avais leur mail et leur ai humblement demandé si elles souhaitaient que je publie leur com dans une nouvelle note comme base de départ à une nouvelle discussion je ne sais pourquoi, mais le plus souvent, ces personnes ont décliné ma proposition alléchante!
il est évident que le fait de "publier" même modestement dans son petit coin, expose, s'il y a commentaires ouverts et forum à la critique (positive comme il se doit), dans ce cas répondre gentiment à chaque posteur et débatteur semble une bonne ligne de conduite, lorsqu'on sait comment et quoi répondre!!!
fleurdatlas
| 5/4/2009
Fleur> Nos misérables blogs, le mien comme les tiens, pour autant que nous y tenions n'ont strictement rien à voir en matière d'audience et d'influence possible sur l'opinion publique avec ceux d'une Agnès Giard ou d'un Pierre Assouline. Que ceux-là n'acceptent pas la contradiction est grave, qu'ils l'effacent l'est encore plus. C'est la notion de liberté d'exprimer sa divergence avec des personnalités qui est en jeu là. Ou alors, qu'ils soliloquent en bloguant à commentaires fermés... Mais leur "couronne" y survivrait-elle?
AURORA
| 5/5/2009
D'ailleurs, vois tu, ces personnes semblent tellement imbues d'elles-mêmes qu'elles perdent toute humanité à force de la piétiner. Et comme je n'ai pas l'intention de m'ériger en censeur, ce n'est pas sur leurs blogs qu'on me trouvera, mais ici, chez toi, là où je me trouve accueilli avec indulgence et non pas nié. Là, on y rencontre l'amour de chacun ou chacune décliné de tant de manières différentes qu'il forme un arc en ciel, et que tel le cochon de Marcel Aymé, je me suis cru un paon. Ici, et même un peu à côté, nous sommes toutes et tous porteurs de valeurs humaines centrales que notre petit nombre et notre petite audience préservent assez bien . Nos nuances n'occultent rien des droits humains fondamentaux et notamment le droit au dialogue. Parler c'est aimer. Ecouter c'est aussi aimer....même s'il en coûte. Donc j'y suis, j'y reste (mon quadriaïeul devait bien être copain avec cet âne borné de Mac Mahon et on s'en fout).