une dent dévitalisée permet encore de manger ce sera la pensée du jour
B l o w n b l u e
| 9/7/2008
Des yakusas ? Mais où Schroeder en a-t-il vu dans le roman ? Un peu forcé sur le saké ?
Idalie Felix
| 9/7/2008
Déjà j'avais trouvé franchement ridicule le "Maîtresse" de Schroeder alors suis pas sûr d'aller voir Inju. Par contre il y a longtemps que j'ai envie de découvrir Edogawa Ranpo. (en ce moment je me fais tous les Mo Hayder !)
Gilles
| 9/7/2008
Je n'irais pas voir ce film car je ne suis pas fan de Schroeder... Bah non, cela dit c'est vrai que je me suis souvent senti déçu en floué en voyant un film tiré d'un livre que j'avais lu et aimé... Je suppose que c'est aussi car ça ne correspond pas à l'image que j'ai en tête...
Pour ce qui est des critiques que vous citez je ne peux m'empêcher de penser que quand le monde ou les inrocks décident de défendre un film c'est généralement signe qu'il ne faut surtout pas aller le voir... Un p'tit truc : perso pour les critiques je me fie généralement au canard enchainé... et en plus ça se lit vite, mais shhht ;-). Bon cela dit je ne sais pas ce qu'ils disent du film que vous évoquez...
doigt de miel
| 9/7/2008
Je n'ai pas vu le film. J'ai lu critiques (mauvaises) dans la presse. Tout créateur s'expose et croit tenir, avec une formidable énergie, le meilleur de lui-même. Barbet Schroeder (dont le DVD Mâitresse est derrière moi pendant que j'écris ceci ) a fait un "raté". C'est une chose établie. (Voir Lelouch et sa boulimie de tourner : combien de bons films pour combien de navets, et pourtant je pressens l'homme porteur d'une oeuvre magistrale, mais... On ne peut pas être bon tous les jours...) Je repense -allez donc savoir pourquoi ?- à mon grand ami Jacques Brel, que j'ai très bien connu. A propos du "Plat pays", quelqu'un (Chancel ?) lui demande : "Le plat pays se lit comme un poème. C'est un chef-d' 'oeuvre. Vous le saviez ?" Et Brel de répondre : "Pas en l'écrivant. Vous savez, on ne sait rien PENDANT." Barbet Schroeder a un mauvais APRES...
Joel Faure
| 9/7/2008
J'ai lu LES critiques...
Joel Faure
| 9/7/2008
A bien y réfléchir, cest dans la genèse de ce film que quelque chose a cloché. Il y a des années, on avait proposé une première fois à Schroeder « La proie et lombre » : il ne sétait pas senti de le faire, ne parvenant pas à visualiser ce quil pouvait tirer de ce roman des années 20. Puis on lui a offert un scénario « clé en mains » avec une transposition dans le Japon actuel et cette histoire décrivain qui part à Kyoto « affronter » son alter ego pervers, celui qui après avoir été lobjet de sa thèse est devenu son « rival » littéraire. Le reste du scénar est tout autant éloigné du roman de Ranpo : luniversitaire aboutit dès le premier jour dans le monde des « geiko » de Gion etc. Je pense que Schroeder -qui est un documentariste aussi (voir le film sur Vergès « Lavocat de la terreur » )- a pensé faire quelque chose de très particulier sur ces mondes très codés. Hélas, il a dû être victime de son énorme listing de producteurs qui contient en premier lieu les principales chaînes de TV. Dénormes moyens donc mais aussi dénormes pressions : « Inju » se devait dêtre tout public de façon à être diffusé en prime time dès que possible. Doù les scènes érotiques « light » et le rythme (montage) très commercial du film. Schroeder a sans doute espéré avoir sauvé la mise en rendant hommage aux « maîtres » du film noir (il dit avoir pensé à Samuel Fuller en tournant) mais hélas, cet hommage, il ny a que lui -et, parmi les critiques, quelques bons lecteurs de son dossier de presse- pour le voir A trop forcer les traits, il est seulement resté une grossière caricature, digne du cinéma de série Z auquel il fait un clin dil dans les cinq premières minutes lorsque lécrivain diffuse un semblant de film « gore » japonais à des étudiants
AURORA
| 9/7/2008
Gilles> J'aime beaucoup Mo Hayder... Blownblue>Non, je n'ai jamais vu "Nine songs"...