Quand Pierre Assouline dépasse les bornes (Réaction à la chronique "Juste un détail" sur les obsèques d'Alain Robbe-Grillet, publiée dans "Le Monde 2" du samedi 1er mars 2008).

Si j'ai lu Catherine Robbe-Grillet, entre autre grâce à ce que j'en ai entendu dire par vous, je n'ai à ce jour, encore jamais lu Alain. Aussi ne suis-je pas la mieux placée pour parler de lui. Ceci dit, j'envisage de découvrir prochainement, car pour déclencher autant de haine, il mérite que j'aille y voir de plus près... sourire.

On peut apprécier, ne pas apprécier, mais aller aussi loin qu'Assouline est allé dans l'abjecte à son sujet, ça pose un problème de compréhension ? Pourquoi tant de haine ? Jusque dans la mort... Décidément, c'est quelque chose qui m'échappe. De toute façon, ça n'est pas Assouline qui décide qui passera à la postérité ou qui n'y passera pas, même s'il s'en donne l'illusion en vilipendant un tel ou une telle. Tout ceci est bien mesquin en tout cas. Laissons donc tout cela d'où ça vient, c'est à dire dans le caniveau qui finira pas évacuer cette boue.

Chère Aurora,

Vous m'aviez suggéré de lire votre commentaire car le "torchon" dont vous parlez m'a échappé, la semaine dernière.

Je crois que son auteur ne mérité qu'une chose : le silence. Et le mépris qui "va avec". Inutile de répondre, d'argumenter, de réfuter. Ces gens veulent salir. Laissons-les souiller, sa vautrer dans la fange et l'ignominie.

Et avançons.

JMDevésa

Ce brave homme n'en est pas à sa première croche… il a aussi à son actif – sur son bling blog – distribué ses coups de points sur la wikipédia (9 janvier), un billet sur O.Wilde et le Vatican (06/01), le livre électronique – la veille –…
Et sinon, qu'apporte-t-il ?
"La possibilité d’un buzz" titre-t-il le 06/02. Fichtre, un scoop !

Le niveau des commentaires est à l'avenant, où une foule nombreuse d'admirateurs ébahis distribuent les "merci de nous ouvrir les yeux", mais ne contribuent que rarement à un quelconque débat.

Soit ils sont supprimés, soit il s'agit effectivement des jeux du stade.
Pour ma part, je considère n'avoir besoin de personne pour m'ouvrir les yeux, du moins personne qui critique – au sens péjoratif – mais n'apporte aucun élément nouveau.

Dans les blogs lus, il y a Maître Éolas et Pierre Assouline. A deux discours extrèmes, ils n'ont simplement pas la même fonction…

essais 1

j'ai eu du mal à mettre un commentaire... ça fait mon 3emme. pas très grave.
je ne parlerai pas d'alain robbe-grillet que je ne connais pas (pas encore) mais je pourrais parcontre dire à assounine que je suis surprise qu'il ne sache pas que rien ne marche au mérite ... il devrait savoir.
et la phrase " on a les obsèques qu'on merite" me choque tout particulièrement... que dire de tous ceux qui meurent sans obsèques, sans être enterrés, juste morts comme ça.. qu'ils méritent ?

Pierre Assouline a un très mauvais travers : son fiel et son dénigrement systématique. Je n'aime pas la critique quand elle est à ce point méchante et cruelle venant d'un homme intelligent. Guy Carlier, maintenant bien "assis" m'avait causé beaucoup de "peine" en faisant de l'humour avec les gens atteints de toc. Je voulais le lui écrire, et puis, bon, finalement...
La phrase : "On a les obsèques qu'on mérite" me choque aussi.
Sur ma propre tombe, je voudrais qu'on écrive : "Cet homme est passé à côté de sa vie. Et nous sommes passés à côté de cet homme."
Quand à ARG qui aurait "tout piqué" à Nathalie Sarraute : ah, ah, ah ! "Pour un oui pour un non" et "Le silence" version Robbe-Grillet ? Même moi qui suis à bac moins deux (finale en seconde littéraire) je peux dire sans crainte : les "nouveaux-romanciers" ne se sont rien piqués ; ils se sont inspirés...

Visiblement, la mort n'arrête pas la haine ou disons le mépris que l'on porte à quelqu'un ou/et à ce qu'il représente. Il fut un temps où des personnes mortes et enterrées, accusées d'hérésie étaient déterrées afin qu'on brulât leur corps. Il faut croire qu'Alain Robbe-Grillet est coupable "d'hérésie littéraire" pour le père Assouline d'habitude plus sympathique avec les écrivains disparus. Je remarque que cet article paru dans le monde 2 n'a pas été repris sur son blog alors qu'ils le sont quasiment tous automatiquement.

pas de commentaire sur cet article ci, juste attentive, toujours; ...et enfin eu le temps de lire la fiction sur venise, bien qu'un peu rapidement, y retournerai donc, pour retrouver venise et l'histoire que tu nous raconte... ville miroir des âmes et des émotions..

Pourquoi Passou ne dit-il pas simplement que les thématiques érotiques abordées par ARG le choquent -- ce que l'on peut concevoir, après tout, chacun ayant le seuil de tolérance qui correspond à sa sensibilité, son histoire personnelle, sa culture, etc. ; ce serait tellement plus simple et plus honnête ! "Je n'entre pas dans cette oeuvre, je suis heurté, je suis mal à l'aise à cette lecture..." , cela on pourrait l'entendre et le respecter . Mais cracher sur les tombes, non : c'est misérable.
Quant au témoignage de cette foldingue de Claude Sarraute : stooop, au secours ! Qu'on la renvoie gagatiser chez Laurent Ruquier !