Alain Robbe-Grillet: "...ça n'est jamais fini !" (Le miroir qui revient).
AURORA | 7
| 2/23/2008
Le thé, ça n'est jamais fini... la littérature non plus !
"la Jalousie", voilà un immense bouquin, vraiment. On n'a jamais rien écrit de mieux autour de l'obsession.
"la Jalousie", voilà un immense bouquin, vraiment. On n'a jamais rien écrit de mieux autour de l'obsession.
Idalie> Vous avez parfaitement compris ce que j'entendais dire ici...
Joël>Comme je vous donne raison !
Le commentaire que fait aujourd'hui Gérard Lefort au "portrait de couple" (M. et Mme Robbe-Grillet) photo que Libération avait publiée en page 2 mardi, au lendemain de la mort de l'écrivain est une réussite totale, intimiste et pertinent...
Joël>Comme je vous donne raison !
Le commentaire que fait aujourd'hui Gérard Lefort au "portrait de couple" (M. et Mme Robbe-Grillet) photo que Libération avait publiée en page 2 mardi, au lendemain de la mort de l'écrivain est une réussite totale, intimiste et pertinent...
Larticle de Xavier Alexandre sur les obsèques DAlain Robbe-Grillet dans « Ouest France » de ce samedi 23 février 2008.
L'adieu à l'écrivain Alain Robbe-Grillet.
Une cérémonie sobre et émouvante a réuni proches et ami de l'écrivain, au crématorium de Caen. Témoignages et lectures ont évoqué sa personnalité.
« Je me méfie des psychiatres, j'aime bien agacer les gens, mais je n'aime pas qu'on m'emmerde ! » La voix goguenarde d'Alain Robbe-Grillet a arraché quelques sourires parmi la soixantaine de proches et amis venus entourer Catherine, hier après-midi, l'épouse de l'écrivain décédé en début de semaine à Caen. Cette citation concluait un texte écrit par le « pape du nouveau roman », à la façon de Georges Perec, en 1981 pour le premier anniversaire de la mort de Roland Barthes. La diffusion de son enregistrement a ouvert une cérémonie d'adieu, sobre et émouvante, au crématorium de Caen.
De l'établissement, où le corps d'Alain Robbe-Grillet a été incinéré, on aperçoit l'abbaye d'Ardenne, le siège de l'Institut mémoires de l'édition contemporaine (Imec), où sont déposées les archives de l'auteur des « Gommes ». Entre l'Imec et l'écrivain, qui s'était installé au Mesnil-au-Grain, dans le Bocage normand, s'étaient tissés des liens fidèles. Le premier à prendre la parole, auprès du cercueil, sur lequel était posé un simple bouquet de jonquilles, Olivier Corpet, directeur de l'Institut, a cité l'auteur qui se disait « un optimiste inquiet ». « Mais je garde un optimisme de résistance », ajoutait-il.
Albert Dichy, directeur littéraire de l'Imec, a lu une lettre de Tom Bishop, qui accueillit Alain Robbe-Grillet à l'université de New York, où l'écrivain se révéla « un enseignant né ». L'essayiste et scénariste Benoît Peeters, auteur d'un documentaire, a évoqué quelques images qu'il retient du tournage. Ainsi, par touches, se reconstituait le portrait d'un homme à la personnalité à la fois forte et attachante, et dont la qualité du style et la sensibilité s'imposaient encore à travers des lectures d'extraits de ses livres.
Elles ont commencé avec Mathieu Lindon, le fils de Jérôme, dont Alain Robbe-Grillet fut un directeur de collection aux éditions de Minuit. Dans ses livres, l'écrivain parle de son père et de sa famille, des dégâts forestiers de la tempête de 1997, puis de son amour pour sa femme. « Il pensait qu'il y aura toujours quelqu'un qui, en lisant ses textes, les recréera avec lui », a conclu Catherine Robbe-Grillet en faisant part de souvenirs personnels. La cérémonie, à laquelle ont assisté Philippe Duron, président de Région ; le sénateur René Garrec et Louis Mexandeau, ancien ministre, arrivait à son terme.
Xavier ALEXANDRE.
Ouest-France.
L'adieu à l'écrivain Alain Robbe-Grillet.
Une cérémonie sobre et émouvante a réuni proches et ami de l'écrivain, au crématorium de Caen. Témoignages et lectures ont évoqué sa personnalité.
« Je me méfie des psychiatres, j'aime bien agacer les gens, mais je n'aime pas qu'on m'emmerde ! » La voix goguenarde d'Alain Robbe-Grillet a arraché quelques sourires parmi la soixantaine de proches et amis venus entourer Catherine, hier après-midi, l'épouse de l'écrivain décédé en début de semaine à Caen. Cette citation concluait un texte écrit par le « pape du nouveau roman », à la façon de Georges Perec, en 1981 pour le premier anniversaire de la mort de Roland Barthes. La diffusion de son enregistrement a ouvert une cérémonie d'adieu, sobre et émouvante, au crématorium de Caen.
De l'établissement, où le corps d'Alain Robbe-Grillet a été incinéré, on aperçoit l'abbaye d'Ardenne, le siège de l'Institut mémoires de l'édition contemporaine (Imec), où sont déposées les archives de l'auteur des « Gommes ». Entre l'Imec et l'écrivain, qui s'était installé au Mesnil-au-Grain, dans le Bocage normand, s'étaient tissés des liens fidèles. Le premier à prendre la parole, auprès du cercueil, sur lequel était posé un simple bouquet de jonquilles, Olivier Corpet, directeur de l'Institut, a cité l'auteur qui se disait « un optimiste inquiet ». « Mais je garde un optimisme de résistance », ajoutait-il.
Albert Dichy, directeur littéraire de l'Imec, a lu une lettre de Tom Bishop, qui accueillit Alain Robbe-Grillet à l'université de New York, où l'écrivain se révéla « un enseignant né ». L'essayiste et scénariste Benoît Peeters, auteur d'un documentaire, a évoqué quelques images qu'il retient du tournage. Ainsi, par touches, se reconstituait le portrait d'un homme à la personnalité à la fois forte et attachante, et dont la qualité du style et la sensibilité s'imposaient encore à travers des lectures d'extraits de ses livres.
Elles ont commencé avec Mathieu Lindon, le fils de Jérôme, dont Alain Robbe-Grillet fut un directeur de collection aux éditions de Minuit. Dans ses livres, l'écrivain parle de son père et de sa famille, des dégâts forestiers de la tempête de 1997, puis de son amour pour sa femme. « Il pensait qu'il y aura toujours quelqu'un qui, en lisant ses textes, les recréera avec lui », a conclu Catherine Robbe-Grillet en faisant part de souvenirs personnels. La cérémonie, à laquelle ont assisté Philippe Duron, président de Région ; le sénateur René Garrec et Louis Mexandeau, ancien ministre, arrivait à son terme.
Xavier ALEXANDRE.
Ouest-France.
Il y a aujourd'hui un papier dans Le Monde (daté dimanche/Lundi) signé Alain Beuve-Méry "Adieu sans pompe à Robbe-Grillet" ;
dans Le Journal du dimanche, Philippe Sollers, "règle ses comptes" (ARG m'a traité de "clown". grossière erreur mais sans importance." !!!
Enfin, toujours dans le JDD, les souvenirs amicaux de l'écrivain Bernard Comment.
dans Le Journal du dimanche, Philippe Sollers, "règle ses comptes" (ARG m'a traité de "clown". grossière erreur mais sans importance." !!!
Enfin, toujours dans le JDD, les souvenirs amicaux de l'écrivain Bernard Comment.
salut aurora, je vais mettre à jour peu à peu mon retard de lecture en remontant le temps...
je continue à lire à l'heure du courrier, merci pour cette suite et pour les autres en prévision
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A lire aujourd'hui dans "Libé", dans sa rubrique "Regarder voir" de Gérard Lefort -rubrique innovante et décalée- le "décryptage" d'une photo de "Catherine et Alain", déjà publiée en 2002 dans le portrait de couverture du même journal.