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auroraweblog
Très beau texte !
miguel | 11/8/2007
"il le serait..." elle pouvait, il pouvait
ils pouvaient tout se demander...
tout es là...
jeanne | 11/8/2007
j'en reste muette tellement ce texte me parle. Merci Aurora
Shilane | 11/8/2007
tout esT .... sorry
jeanne | 11/8/2007
Je viens de tomber l* dessus. http://www.theregister.co.uk/2007/11/08/school_incident/ C'est Off topic -- pour la news -- mais pas pour le blog. Shocking !
ernest | 11/8/2007
Je me souviens très bien de la première fois où j'ai "fait connaissance" avec ce joli mot qu'est "cantilène" ; c'était dans un poème retenu, il suffirait que je plonge tout habillé dans mes archives pour le retrouver. Il disait ; "Si suave est sa cantilène qu'un ange eut peine à l'imiter"...
Ces quelques mots s'appliquent à votre texte, Aurora.
Ce soir, j'ai bien envie de faire "l'apologie" de la cantilène...
Cantilène : Au Moyen-Age, poème chanté à caractère épique, dérivant de séquences en latin.
Joel Faure | 11/8/2007
j'écoute la conteuse...
je me tais.
selva | 11/8/2007
Ernest> Il faut le lire pour le croire!
Mais où dénichez-vous toujours semblables documents?
Allez! Hop! Un clic que l'on conseille à tous/toutes...
AURORA | 11/9/2007
je ne suis pas soumise
je suis échange et chaleur
autrement, froid, désolation et dure comme un caillou mort
car
je ne comprends rien si je ne suis en situation d'égalité et d'échange avec autrui
je ne me complais pas dans le silence et l'attente
ou si jamais un jour ce fut, alors vraiment celà n'est plus
je n'aime pas ou plus me prendre la tête

je fais présentement des efforts pour imaginer et comprendre que celà puisse être délice ou normal à d'autres, littérairement, oui, très beau texte, ça se tient
mais de gros efforts en moi pour suivre

je t'écoute , conteuse, mais je ne me tais pas après avoir lu, relu et écouté

mon désir ne va pas jusque là: être sans cesse exité ou aiguisé par l'ignorance d'un vis à vis
fleurdatlas | 11/9/2007
Fleur, je lis tes commentaires avec beaucoup d'intérêt parce qu'ils me posent des questions à moi aussi...
Tu vois, pour moi, l'amour, je n'ai jamais pu le voir comme primesautier. C'était déjà ainsi lorsque j'étais ado. J'aimais le personnage d'Adèle H. que jouait Adjani dans le film de Truffaut.
L'amour , j'en ressentais toute la gravité (gravité = caractère de ce qui a de l'importance).
Je ne pouvais le concevoir que comme la seule chose indispensable pour justifier ma vie et cela ne pouvait se réaliser que dans un don absolu.
Voilà, le BDSM, pour moi, c'est ça.
Mais attention!
Qui donne beaucoup reçoit beaucoup aussi.
Je ne crois pas au "déséquilibre" des rôles maître et soumise.

Quant à tous mes textes, ils ne sont pas "moi'. J'use aussi de la fiction....
AURORA | 11/9/2007
je le sais aurora que tu uses comme moi de la fiction...
le don absolu pour moi car c'est à celà que je crois et dont je vis, je le vis dans la joie, la joie pure
tant que j'ai souffert en amour je n'ai pas joui, et Dieu sait que je me donne à fond!

la gravité n'exclut pas du tout la joie et la légèreté de la paix du coeur
"en toi ma chair repose! " ce sont les paroles d'un chant sacré
et mon exultation ne vient que de la joie profonde et parfaite de la douceur, de la confiance, de l'abandon dans le repos, alors mon désir peut s'exalter et atteindre l'extase, toujours en communion avec mon partenaire qui vit la même chose, confiance, abandon, repos, désir, joie exultation.

Il m'est vraiment difficile de concevoir qu'un don absolu se fasse dans la souffrance, sauf si elle est contingeante, je m'explique, j'ai beaucoup souffert physiquement dans ma vie pour diverses raisons,
lorsqu'on m'a fait des sévices importants je n'ai jamais vécu celà comme un don, des années après j'ai pu accepter les circonstances en moi et sur moi, mais jamais en ressentir ni offrande ni plaisir, par contre j'ai donné ce passé à mon Seigneur, Il est venu pour l'assumer, il l'a dit, Il l'accomplit.
lorsque j'ai souffert de maladies, et que malgré traitements et pratiques spirituelles et corporelles je n'y pouvais mais, j'ai alors offert cette douleur en don absolu, en union avec ce que souffre mon Seigneur de voir ses enfants dans la douleur, j'ai complété dans mon corps ce qu'il manque aux souffrances du Christ comme dirait Paul, mais pas dans la pensée du tout que je me soumettais à un maître quelconque qui aurait souhaité ou désiré celà de moi. Je l'ai fait pour demeurer auprès de mon Roi à l'agonie, suant le sang, et personne pour demeurer auprès de lui une petite heure pour le réconforter! alors moi, je demeure, et la communion qui en résulte vainc toutes souffrances en moi physiques comme morales, je demeure en Lui et Lui en moi! (les majuscules ici sont les attributs du Divin et non d'un maître au sens BSDM, je précise tout de même)
L'amour physique, l'amour pur, l'amour sexuel et sensuel comme l'amour de coeur ne me demandent pas d'être soumise ou de soumettre, mais de partager dans la paix (ce qui n'exclut pas l'exaltation des sens et de l'âme)

et il est vrai qu'à la lecture de textes émanant de la littérature ou du vécu BSDM*, je ressens souvent un écrasement, une lourdeur, une peine, qui ne m'incite pas à l'amour ou à l'évocation ou au ressenti de ce sentiment et de cette expérience du tout, même lorsque ces textes sont bien litterrairement conçus et fonctionnels intellectuellement.

*Textes de fiction, texte de témoignage, ou de reportages, de roman, etc...

merci de ta réponse, je conçois que tu sois tellement différente de moi, que d'autres puissent être différents diamétralement de moi (j'ai toujours prêché pour la pertinence des différences et leur richesses)
j'accepte de ne pas te comprendre sur ce point
c'est grand amour et confiance que de cheminer auprès de qui on aime en renonçant à vouloir le comprendre, en acceptant calmement de ne pas le comprendre
c'est là qu'on pourrait entrer dans le silence, mais...je ne le veux pas!
je continuerai à parler
que personne ne se sente jamais jugé, mais que je puisse exprimer ce que je ressens et vis, moi aussi

je t'embrasse
merci de me parler, c'est ce que j'apprécie le plus chez autrui, la faculté de dialogue
et les bienfaits qui en résultent
fleurdatlas | 11/9/2007
par contre il m'arrive d'aimer au delà de tout des êtres qui me déchirent à plaisir, mais dans la perspective toujours de St Paul l'amour espère tout, croit tout, pardonne tout, attend tout, patient
mais c'est une disposition du coeur doux et humble et non pas une mise à disposition d'autrui d'un corps et d'un coeur pour qu'il le soumette serait-ce même de la plus douce forme de domination-soumission.
C'est une attente gratuite et chargée d'espérance, le contraire du ronronnement à la porte de la chatte trempée sous l'orage de décembre.
St François parle dans ces cas là de joie parfaite, mais Dieu sait qu'il n'a rien fait délibérément pour la trouver! (de cette manière là!)

Parfois aussi je hurle ma colère vers le ciel et j'implore pour qui j'aime et non pas: j'implore qui j'aime, différence notable.
bon week-end!
fleurdatlas | 11/10/2007
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