J'ai entendu jusqu'à la nausée ce chant à Cuba... Dur souvenir, même si la chanson est belle... Les mythes tombent parfois.
Acrerune
| 10/9/2007
Ca m'a longtemps tracassé de voir combien le bouChe, par-delà sa mort idiote, réussissait à se faire aimer. En fin de compte, je me dis que la plus belles des punitions pour ce genre de petites brutes, c'est encore d'être sur un de mes t-shirts. Vous faîtes bien de me rappeler sa mort. Demain je le porterai, et ce sera mon crachat à moi sur sa tombe honnie.
Que vive le Che ... sur nos mugs !
UlrichLeFelon
| 10/9/2007
Oh oh Aurora, le Che n'est guère aimé ce soir ... Les mythes lassent ? Peut-être. Peut-être tout simplement le temps de l'Histoire qui va son bonhomme de chemin. D'autres livres viennent écrire d'autres phrases, parlent du Che assassin des prisons, des fiascos d'Angola et de Bolivie. Le temps fait la couleur des choses ; moi ce soir, j'écoute "Les Canuts".
(Le ELLE, page 147 j'imagine ?)
lesyeuxsanspaupieres
| 10/9/2007
Zut, mon "émoticon" du commentaire était pas en rythme avec les mots ! J'ai du mal à m'y mettre à ces trucs ;)
lesyeuxsanspaupieres
| 10/9/2007
Lysp> pp 144, 147 (oui) et 150. Là, le tableau est complet. Je me demande où ce magazine va chercher ses "experts"...Au secours! Ce n'est même plus "vanille" que je vais finir, mais nonne...
Le Che? Bien sûr qu'il y eut des fiascos, Arte l'a très bien montré la semaine passée. Mais il reste l'idéaliste, le révolutionnaire pur et le Bolivar du XXème siècle aussi...
AURORA
| 10/9/2007
Et sincèrement, je m'attendais à ces commentaires. Si la note est là, c'est que JE m'en fiche de ce que les autres pensent du Che... Pour moi, il demeure un héros.
AURORA
| 10/9/2007
Pour le Che, il est vrai qu'il devient difficile de se trouver des héros de nos jours ! Et plus ça va plus on en sait et moins on trouve. Alors, oui, sans doute il faut choisir avec "droit d'inventaire" ...
Pour ELLE, oui, c'est consternant. Je lis au moins les pages livres chaque semaine depuis des années, et c'est à désespérer. Là aussi, les "expertes" font peur !!!
lesyeuxsanspaupieres
| 10/9/2007
Oh non ! Y'a pas besoin de chercher très loin, ses héros. Même chez les cocos. STALINE, à sa façon est admirable. On peut penser ce qu'on veut de sa politique, le simple fait qu'il soit parti de sa belle mort avec le sang de 28 millions d'innocents sur les mains en fait un monstre sacré d'une autre envergure que ce pauvre GUEVARA. Il suffit de lire le bilan de son mandat à l'industrie ! Dès qu'il ne s'agit plus de jouer au procureur sanguinaire ou de donner des cours de guerilla ... Un homme sans respect pour sa vie propre, ni pour celle de ses hommes. On l'aura payé cher, son romantisme. Puisse-t'il être à jamais épinglé sur les sacs à dos des fils-à-papa, qu'il aurait tant détesté.
Chacun de nous a son Che, icone avant-gardiste pour les uns, -- une sorte de Rimbaud de la Révolution, en somme --, politicien féroce pour d'autres. Et la photo christique de son cadavre le fige pour jamais ( hasta siempre...) dans cette posture de victime qui ne lui convient pas exactement pour ce qui concerne sa période cubaine, si l'on en croit certains, et je veux bien les croire. Mais comme je chante beaucoup en ce moment, je me souviens de Colette Magny ( "Nous étions cinq, sous une lune très petite...") et des manifs où nous sautions sur place en scandant , tout ravis, jusqu'à l'essoufflement : "Ho Ho Ho Chi Minh, Che Che Guevara..." On se trompait de références, peut-être, (la pacifique Rosa Luxembourg eût été mieux choisie) mais on n'était pas des zombis accrochés à leurs i-pod et ne rêvant que de consommer, on n'acceptait pas le monde tel qu'il est avec passivité, on ne cherchait pas avec le réel des accommodements, on n'était pas des obèses incultes nourris de publicité, de rap débile et de Coca-Cola. C'était ma minute nostalgique, celle du temps où j'étais jeune. Mais ma colère est intacte, sans doute est-ce pour cela que j'ai gardé ma peau d'adolescente -- et les crèmes n'y sont pour rien ;-)
Idalie Felix
| 10/9/2007
Un mot. Idalie felix a évoqué ce qui me venait à l'esprit en lisant et le texte d'Aurora et les commentaires. Je sais, aujourd'hui, qui a été Che. Je sais, aujourd'hui, quel régime terrible a été instauré à Cuba. Mais... je n'oublie pas mes 20 ans et ma révolte. Cheveux longs, bouclés dans le dos, veste de treillis US, en tête des manifs, face aux flics et aux cordons de CRS et de GM, scandant les "Ho, Ho, Ho" et les "Che, Che, Che" avant de charger et d'aller au contact. Puis d'être repoussés. Le ressac, le repli. La guerilla symbolique et dérisoire, mimétique, des révolutions que nous vivions par procuration. Je me suis trompé, souvent. j'ai été le "cocu de l'Histoire", souvent. Mais j'avais, comme beaucoup de mes ami(e)s, aussi les yeux ouverts sur le monde et nous avions soif de vie et d'amour, de justice et de générosité. L'ordre moral sévissait, il fallait remplir une fiche d epolice pour aller à l'hôtel, et les dignitaires gaullistes parlaient à la télévision d'une société que nous vomissions. On est pas sérieux quand on a 17 ans ? Tout le monde devrait le savoir puisque tout le monde lit Rimbaud à l'école... Cette révolte que j'avais chevillée au corps et au coeur m'a conduit à soutenir des régimes indéfendables. Oui... Qu'ai-je été ? Comme les meilleurs d'entre nous, refusant le monde de consommation et de simulcare qui est le nôtre, j'ai été "l'idiot" porteur de valises cher au KGB et aux divers services secrets et polices politiques (En Italie et ailleurs, les infiltrations et manipulations des groupes radicaux ont fait des ravages). Mais je ne mentais pas. C'est cette vérité que je défends. C'est sur cette vérité que je ne veux pas cracher. mais je comprends que "mon" histoire paraisse stupide à celles et ceux qui ont eu un autre itinéraire que le mien, ou qui, plus jeunes, n'ont pas vécu ce "summer of love". Bonne journée à toutes et à tous, JMDevesa.
jmdevesa
| 10/9/2007
je vais rejoindre le clan de ceux, celles qui un jour, un long moment ont cru, ont " joué à la guerre" aussi en y croyant dur comme fer..c'était il y a un siècle, mille ans. mais dieu que je ne regrette rien, je me suis trompée de camp sans doute, non pas de camp d'homme ? c'était le camp de la révolte, et même d'un "certain sacrifice" ne riez pas.... j'ai certes changée (oui oui) mais mon coeur est toujurs à la révolte.. c'etait la minute nostalgie ? hasta la victoria siempre ... qu'elle soit un jour
Je ne sais pas si c'est une reproduction du contenu papier, mais c'est difficile de le lire au premier degré.
J'aime bien la version originale de "I Will Survive", pourtant je ne peux plus l'entendre depuis zidane et ses potes (désolé, Aurora, vous ne me ferez pas aimer ce qu'on nous a dit qu'il fallait aimer, ni foot ni rugby). Alors, deux reflexions. 1/ Même si le Che, comme Mao, ont accompli des choses extraordinaires -- dans le temps de la bataille --, qui sait si le Che ne serait pas devenu eu peu... hum... égocrate (ça se dirait bien, ça) avec le temps. On finit par se lasser à devenir combattant et installer des dictateurs au pouvoir. En tout cas, il est devenu un produit commercial, comme Mai 68, au point d'en être vidé de tout son sens (j'ai déjà parlé ici de la dimension sociale de Mai 68 totalement expurgée de l'image "candy" ; le Che a subi le même sort. 2/ Maintenant, est-ce que -- sincèrement -- les Cubains ne sont pas plus heureux d'aimer ce qu'on leur dit d'aimer ? Que s epassera-t-il à Cuba lorsque les hommes deviendront libres, et les entrepreneurs (américains) découvriront un nouvel El Dorado ?
Pour approfondir cette reflexion perverse, ayez la curiosité de comprendre pourquoi la place de l'homme libre est sous le cochon, dans l'échelle sociale de l'"Ile aux fleurs", à Porto Alegre http://www.dailymotion.com/video/51109
ernest
| 10/9/2007
Tu m'as donné envie d'aller feuilleter le nouveau Elle c'est malin... Mais j'attend quand même ton compte-rendu sur la question ;)
Dahlia
| 10/9/2007
yeaaaaah me voilà aussi!!! Ouf, heureuse de voir que je vais pouvoir continuer à vous lire Aurora ... Bon je sais ce que je dis est hors-sujet mais ... ;-)
Grazia
| 10/9/2007
certaines radios parlent de la mort du che, et certains prennent la parole, des anciens et émotion, émotion je suis allée voir le site, mais mon italien... en tous cas de belles photos et quelques beaux mots que j'ai pu comprendre.
jeanne
| 10/9/2007
doud
| 10/9/2007
il est étonnant de constater qu'il est formidable de vivre sous la dictature des marchés mais totalement insupportable d'envisager une didacture du prolétariat solide endiguant la misère plutôt que la créant! je trouve le commentaire de idéal félix très sympa à la seule exception que le rap n'est pas (toujours) débile! je me pose aussi une question: est-il plus "grave" de scander son soutien à ho chi minh et au che (et par là de dénoncer la guerre du Vietnam et l'embargo cubain) ou de voter pour Sarkozy (ou pour Royal puisque la forme change un peu mais le fond pas tellement).
doud
| 10/9/2007
désolé j'ai un peu merdé avec la technique!!!!!
doud
| 10/9/2007
Moi , c'est Idalie, pas Idéal ( quoique...)
Idalie Felix
| 10/9/2007
Euh, quant au fait que le régime cubain qui récupère l'image du Che ad nauseam soit parvenu à éradiquer la pauvreté, j'ai quelques doutes.
KeyserSoese
| 10/9/2007
Quand à LUI (Le Che), ma conversation chez mon marchand de journaux ce matin a été la suivante : "Dites-moi, d'après vous, le Che, c'était un bon ou un méchant ?" Un client m'a entendu. Il se trouve qu'il était ferré et féru sur la question. Un latino-américain. Il m'a répondu : "Les deux à la fois. C'était un "Robin des bois" Tout le reste, tout le monde le sait (ou croit le savoir) peu ou prou. Quand à ELLE (l'hebdo), je l'ai feuilleté et j'ai souri aussi. "Il me domine. Je le domine. Nous nous dominons." Domina, domina dominam Dominé dominé domina Dominé dominé domimas Dominum dominis dominis...
Joel Faure
| 10/9/2007
"Mourrons pour des idées, d'accord mais de mort lente..."
Guilbator
| 10/9/2007
Pas dominarum, plutôt ?
UlrichLeFelon
| 10/9/2007
une image, une idée, un discourt et très vite la réalité est tout autre
miaou
nezzen
| 10/9/2007
Pas dominarum, plutôt ? Si, "dominarum"... mais "dominé" pour "dominae", c'est un joli calembour !
Idalie Felix
| 10/9/2007
Ah la prononciation du latin , chère Idalie. Que d'encre a coulé sous les ponts des universités à ce sujet.
KeyserSoese
| 10/9/2007
Dominarum bien sûr... Les premiers "jets" sur l'écran sont parfois félons et l'on y perd parfois son latin... Brel me pardonnera : il y a aujourd'hui très précisément 29 ans, c'était le 9 octobre 1978 qu'il nous quittait... Un point commun avec le Che... Le seul ?
Joel Faure
| 10/9/2007
Idalie, en latin, on peut transformer les "-ae" en "-e". Ca dépend des modes. Assez vite, le latin s'est affranchi de ces diérèses.
UlrichLeFelon
| 10/9/2007
Chère Aurora, Chère Idalie, Chère KeyserSoese, Cher UlrichLeFelon Chers tous, Je ne voulais pas déclencher une telle "tempête dans un bénitier".... Il me semble entendre chanter mon grand ami Georges Brassens, que j'ai très bien connu : "Sans le latin, sans le latin, la messe nous emmerde..."
Joel Faure
| 10/10/2007
Et bien c'est exactement ce que je pense. Sans le latin la messe (à savoir une n-ième resucée de l'hagiographie du Che) m'emmerde profondément. Je préfère m'en tenir aux déclinaisons. C'est à peu près aussi proche du BDSM que peut l'être cet hommage au capitaine rouge, et c'est plus constructif.
UlrichLeFelon
| 10/10/2007
Je vais pour ma part remercier Idalie Felix, Jeanne et particulièrement JM Devesa pour leurs contributions. Lorsque JM Devesa écrit "Je ne mentais pas", il pourrait même rajouter "Je ne me mentais pas". Pendant toute cette période, nous fûmes sincères et nous sommes alors allés au bout de nos convictions. Etant d'un cheveu plus jeune que vous, JM, je n'ai pas connu ces manifestations mais à peine plus tard, j'ai participé à d'autres cortèges en Italie. Et j'y croyais. Et j'étais sincère.
Ce n'est qu'après quelques années que j'ai su pour les infiltrations, les manipulations etc. Je garde Aldo Moro comme emblème d'une erreur d'appréciation personnelle et aussi une forme de souffrance...
Pour le "Che", cher Keyser, je savais qu'on me parlerait de Cuba. Seulement pour moi qui suis et demeure marxiste(je crois que ce ne sera un scoop pour personne ici), le problème c'est que je me poserai toujours une question sur Cuba: qu'en aurait-il été du destin de cette île -qui avait de nombreuses richesses naturelles - et de celui de Fidel sans l'embargo US? Bien malin qui peut répondre...
Quant au Che, cette note m'a permis de découvrir par Technorati une flopée de blogs anticommunistes ( l'un d'entre eux affiche même ce nom). et qui pointent sur la guérilla "assassine". Bon. Il fallait faire quoi? Garder Batista? Passer par les urnes? Mais est-il besoin de dire et de répéter qu'à peine cinq ans après la mort du "Che", la voie démocratique choisie par Allende au Chili a fini comme on sait.... Ne jamais oublier la CIA et son rôle en Amérique du Sud à cette époque.
PS: Merci à Dahlia et Yuuna d'avoir rejoint les "participants" de KarmaOS.
AURORA
| 10/10/2007
"Bon. Il fallait faire quoi? Garder Batista? Passer par les urnes?"
Non. Faire preuve d'un peu d'humanité quand ça coûtait rien. Laisser disparaître les gardes du corps (qui étaient des pauvres cons de militaires qui se foutaient de la politique comme de l'an 40), au lieu d'en faire un show exemplaire, avec l'emblème du mouvement (le Che) comme procureur, une mascarade sordide de procès. Cuba sortait d'un n-ième chamboulement qui avait fait couler bien du sang, et couper les couilles de gardes du corps et militaires (pas même des gradés, rien) avant de les buter publiquement, c'était une farce. Cette centaine de pauvres gus n'aurait pas demandé mieux que de disparaître quelque part, ou même d'aider la nouvelle armée. Mais le peuple voulait un peu de sang, voulait jouir de sa victoire en faisant rouler des têtes, et ce "médecin" qui se faisait une fierté de soigner les soldats ennemis, cet "idéaliste" qui allait pleurer dans les léproseries pendant son road-trip de jeunesse les leur a données, ces têtes. Et encore, sous le masque de la justice. C'est ça que je trouve honteux. Cette espèce de barbarie couverte par de grands mots. Relisez les minutes de ce "procès" grotesque. Faut le lire dégoiser de la liberté, et du devoir moral de révolution, votre idéaliste, pour faire condamner quelques malheureux militaires aussi cons que ceux de son camp, qui demandaient rien. On aurait même pas pu leur faire le reproche d'être endoctriné ou fidèles à leurs valeurs, comme les chiens enragés de GUEVARA et son commando-suicide : personne pouvait saquer Batista. C'était la pute des américains et sa propre garde rapprochée se foutait de sa gueule. Mais c'est pas grave. Le "devoir moral de révolution" voualit encore un peu de sang, même quand ça servait plus à rien, et c'est le Che qui a tiré le vin. Voilà (entre autres nombreuses choses) ce que je lui pardonnerai. J'ai rien contre les petites brutes sanguinaires (un de mes héros personnels fut longtemps un capitaine des einsatzgruppen complètement chtarbé et poète à ses heures), mais faut pas nous la jouer sur le thème du "devoir moral". ca devient un peu gros ... Voilà le fond de ma pensée concernant le Che.
UlrichLeFelon
| 10/10/2007
Mon tout premier souvenir du Che: j'avais 9 ans e j'ai lu dans un journal que dans une fôret de l'Amérique des soldats ont tué un guerrillero lors d'un afrontement (à cete époque là la presse espagnole n'a pas parlé d'execution). Après la mort de Franco, Carlos Puebla est venu chanter a Seville avec son group "Los tradicionales". C'était drôle pour nous tous d écouter les gloires du Che dans les voix de ces messieurs si formellement habillés et qui chantaient des mélodies qui sonaient comme les chansons de nos grands-parents...
Ivan M
ivan M
| 10/10/2007
Un dernier lien pour la route. La Boîte à Images :
Merci, Ivan, de nous rappeler que Franco a existé. On espère que certains penseront à quel régime il mena pendant tant d'années...plutôt que de faire de Cuba le symbole de la dictature à elle seule.
AURORA
| 10/10/2007
Cuba n'est pas le symbole de la dictature. Et le Che n'était pas un dictateur. C'est précisément ce que je lui reproche. Je pense qu'il n'avait pas la carrure d'un dictateur, et qu'il est plus simple de se faire tuer après une révolution ratée en Bolivie, que de jouer au dictateur, et s'intéresser au bien de ceux qui se sont battus pour renverser son pays. Le Che n'était pas un dictateur, pas même un despote. C'était un guerillero sanguinaire et efficace dans son domaine, et un chirurgien militaire correct (à lire les témoignages à ce sujet). Ni plus, ni moins. Une bonne brute douée, avec ce que ça comporte de nyack et de romantisme. Il avait le charisme pour faire un bon militaire révolutionnaire, et il le fut. Son passage à l'industrie et sa relation avec le pouvoir montre que d'autres qualités lui faisaient défaut pour être un tyran. Je n'ai rien contre le Che en tant que capitaine ou guerrier. C'était un piètre leader politique, mais un bon meneur d'hommes, un militaire endurci et teigneux, admirable à bien des égards. Je demande juste qu'on en fasse pas un poète, un philanthrope, un penseur, un politique ou un juge (c'est généralement dans ces rôles qu'on l'aura retenu). C'était un seigneur de guerre comme il y en eut chez les russes, les niacoués et les nazis (même si la postérité trouve ces-derniers moins glamours).
UlrichLeFelon
| 10/10/2007
Quant à Franco, c'était un dictateur. Comparer les deux est aussi absurde que de comparer un boucher et un philosophe. L'un était un pion (disons une tour), l'autre un joueur d'échecs. Un militaire et un politique. Le premier était un bon militaire, mais ona eu le tort de vouloir en faire politique, et cela a eu les conséquences qu'on connaît.
UlrichLeFelon
| 10/10/2007
Je suis pas sûr si j'ai bien compris la note précédante. Si elle parle de Franco comme bon militaire devenu mauvais politique, alors je suis pas d'accord. Tout d'abord parce que, comme militaire, il devait respecter la légalité republicaine. ensuite parce que, pendant la Guerre, il s'est
ivan M
| 10/19/2007
(pardon: je continue) béneficié de l'appui militaire de Hitler et Mussolini, ainsi que de la faiblesse militaire des republicains espagnols, aggravée des divisions politiques. Aussi la supériorité militaire des franquistes a été énorme du début même du conflict, de façon que la Guerre aurait pu finir beaucoup plus avant, si ce n'était pas par une stratégie non militaire mais politique de Franco: il s'agissait non de vaincre mais de détruire voire exterminer l'ennemi. Sa logique de guerre était celle d'un dictateur. ivan M
ivan M
| 10/19/2007
Ivan,
J'étais moi-même tellement outrée par les commentaires de cet intervenant que je l'ai prié de ne plus revenir me visiter. Ce triste chapitre est donc clos mais je suis sensible à votre témoignage qui remet les choses à leur place exacte.
Les mythes tombent parfois.