BDSM Marqui-Sade de fin d'été (4): Sade, Eros et Thanatos (sur des sculptures d'Alexander Burganov)...
AURORA | 4
| 9/6/2007
Chère Aurora, Sur Sade, il doit bien y avoir "à boire et à manger"... à prendre et/ou à laisser. Son nom n'est pas parvenu jusqu'à nous par hasard, le siècle des lumières, qui ne connaissait ni "star académie", ni "loft story", ni "quart d'heure de célébrité" aurait-il laissé passer tout et n'importe quoi ? Sade, comme un "Begbeder" du 18e, devait avoir autant de détracteurs que d'admirateurs... Le plus important, finalement, serait qu'aujourd'hui celles et ceux qui jouissent en se réclamant du Marquis ne le fassent pas sans discernement... Je suis béat d'admiration devant la première image : où comment le crâne est dans les talons... Mes amitiés.
Joel Faure
| 9/7/2007
je découvre sade dont je ne sais quasiment rien.. merci c j'ai connu le château avant cardin j'avais peur que tout s'écroule...
jeanne
| 9/7/2007
La distinction que fait Aurora entre les sexualités dites BDSM et ce que le sadisme peut recouvrir sur le plan clinique me semble esssentielle. J'ajouterai qu'au fil du temps j'ai de plus en plus d emal à "définir" ma sexualité en usant de la terminologie habituelle au "milieu" qu'il m'arrive de fréquenter et dont je ne me démarque pas non plus avec violence : "SM", "BDSM", etc. Je ne dirai rien de la fâcheuse tendance de beaucoup à vouloir ériger LEUR pratique sexuelle et leur univers personnel en normes. La réflexion mesurée et bien documentée d'Aurora permet à l'évidence de réfléchir et de discuter. Ce n'est pas un mince mérite.
jmdevesa
| 9/7/2007
Bonjour Aurora. Merci pour ton analyse-ressenti du marquis de Sade. Il est tour à tour Justine ("la petite victime") et Juliette la reluisante vengeresse. Le reste, les meurtres, les Minski...c'est contes de fées et Cie. Restons simples : on prive Toto de cerises, Toto rêvera qu'il mange des cerises RV sur mon blog cebravemarquisdesade.over-blog.com Moi aussi j'ai erré dans les pierres de La Coste le Haut.
Sur Sade, il doit bien y avoir "à boire et à manger"... à prendre et/ou à laisser. Son nom n'est pas parvenu jusqu'à nous par hasard, le siècle des lumières, qui ne connaissait ni "star académie", ni "loft story", ni "quart d'heure de célébrité" aurait-il laissé passer tout et n'importe quoi ? Sade, comme un "Begbeder" du 18e, devait avoir autant de détracteurs que d'admirateurs... Le plus important, finalement, serait qu'aujourd'hui celles et ceux qui jouissent en se réclamant du Marquis ne le fassent pas sans discernement...
Je suis béat d'admiration devant la première image : où comment le crâne est dans les talons...
Mes amitiés.