Les larmes de la terre (Texte d'Etienne Roda-Gil pour la comédie musicale 36, Front Populaire).
AURORA | 10
| 5/6/2007
Pointe au coeur et colère oui... mais ensuite pour ma part une sorte de détermination qui monte, est-ce l'espoir ? allez, vite-vite-demain pour que seule reste la détermination et que l'aube rosée nous chasse cet horizon trop bleu ! ;-)
"Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme"
Paondor
| 5/7/2007
"Si je suis descendu, je ne regretterai rien. La termitière future m'épouvante et je hais leurs vertus de robots. Moi, j'étais fait pour être jardinier." Antoine de Saint-Exupéry
Joel Faure
| 5/7/2007
"Adieu les espoirs qu'on enterre..." Je n'espérais RIEN de Ségolène Royal , pas plus que du P.S.Je ne suis donc pas déçue, ni triste, mais en colère contre les organisateurs de cette défaite annoncée, prévisible, tellement prévisible... "Le pessimisme de la raison n'empêche pas l'optimisme de la volonté" (Gramsci, je cite de mémoire).
Idalie Felix
| 5/7/2007
tout en espèrant rien je suis déçue, triste que la france passe à droite qu'elle soit maintenant l'espèrance des usa de tony blair qui pensent que la politique, dans certains domaines changera, et elle changera, nous étions pas tres à gauche cependant je suis triste mais je pense que ça peut etre le catalyseur pour cette fameuse révolte quand nous en auront marrrre de recevoir des coups de pieds au cul... voilà bonjour tristesse
jeanne
| 5/7/2007
A Idalie : je pense que la citation est "il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté". Certains jours, hélàs, je me trouve intelligent. ;-).
"pessimismo della ragione, ottimismo della volontà", dit le texte italien... Gramsci, on vous aime.
Idalie Felix
| 5/7/2007
Cela fait chaud au coeur un site qui s'ouvre sur ce qui fut l'affiche du film "1900" de Bertolucci qui porta mes 21 ans... qui fait parler dans ses commentaires Gramsci, moi qui l'ai découvert par le livre de M-A Macchiochi -récemment disparue -, dans un site où j'ai craqué pour l'évocation d'Enrico Berlinguer(merci Aurora !)... Mais n'est-ce pas un miroir où nous lisons notre jeunesse passée ? Mon fils vient de voter pour la première fois : ce fut Bayrou puis nul. Le Palais d'hiver et le Mur des fédérés ne lui parlent pas et je suis son père. Tristesse. Mais "optimisme de la volonté !"
Jean
| 5/7/2007
Bien sûr que c'est un miroir où nous lisons notre jeunesse passée, cher Jean... Mais il me semble (sourire) que les deux candidats ne se sont pas non plus privés de références au passé pendant la campagne. Et si je calcule bien en me basant sur votre âge à la sortie de "Novecento", vous êtes de la même "cuvée" qu'eux! C'est bien dommage que le Mur des Fédérés ne parle pas aux jeunes. Hors toute nostalgie, n'avons-nous pas tout simplement oublié de leur donner quelques indispensables notions de notre Histoire?
Tristesse, rage, oui. Mais "Nous serons toujours là" (c'est le titre de la chanson qui suit sur le disque de Roda-Gil et que je n'ai pas publiée pour ne pas provoquer de tollé).
allez, vite-vite-demain pour que seule reste la détermination et que l'aube rosée nous chasse cet horizon trop bleu !
;-)