BDSM: Le tour du monde en trois jours (1) Lundi de Pâques en République Tchèque: Le Pomlazka (Whip, Whip, Whip, Spank, Spank, Spank...).
AURORA | 9
| 4/9/2007
La garcette de bohème, je ne connaissais pas cette tradition. Je souris en pensant que si elle se pratique également du côté de Budapest, Cécilia a dû avoir les cuisses bien rouges aujourd'hui !
Plasoc
| 4/9/2007
Joli ce mot "garcette", je l'avais oublié. Quelqu'un voit-il l'étymologie,et, si j'ose dire, le rapport ?
Idalie Felix
| 4/10/2007
Chers vous, Aurora, M et tous ceux qui participent, ont participé, participeront à ce blog MERCI J'ai passé un we de Pâques passionnant et délicieux à le parcourir, à vous découvrir j'ai atterri ici "par hasard" (c'est entre guillemets parce que je ne crois pas au hasard à moins que ce ne soit le nom des cadeaux et des miracles que la vie offre à ceux et ceusses qui savent les découvrir) en faisant une recherche google sur "le lien de Vanesse Duries". Comme quoi le pire peut amener le meilleur... Je me suis sentie franchement réjouie de découvrir un espace comme celui-ci. Ce qui me vient d'abord c'est authenticité, authenticité des êtres qui le créent, l'animent, interagissent. Cette authenticité est forcément une quête sans fin tant les conditionnements, mensonges et d'abord à soi même sont aussi la nature de la vie. Je n'appartiens ni au monde BDSM, ni à celui des bloggers, ni à celui des militants. Et pourtant je me suis sentie accueillie, invitée, enrichie. Certes, mon authenticité sexuelle partage l'inclinaison de vos passions et j'ai vibré profondément aux mots, aux images, aux musiques, aux élans, aux coups ... de gueule et autres. Mais profondément c'est l'authenticité des êtres qui assument et expriment à fond qui ils sont qui m'a bouleversée. Merci sincèrement pour tous ces partages qui me font progresser vers qui je suis. "Tout ce qui n'est pas donné est perdu"
Paondor
| 4/10/2007
Paon d'or> Je vous remercie infiniment. Oui, je crois aussi que l'authenticité aura été présente ici. C'est pour cela que je n'ai effacé aucune page, même celles des débuts, témoins d'un vieux litige qui n'a plus lieu d'encombrer nos mémoires. Mais qui fut et que je ne veux pas, en cela, renier...
L'authenticité aussi de toutes celles et ceux qui sont passé(e)s aussi et qui ont en définitive "fait" autant que nous ce blog. Certains ont disparu dans la nuit, d'autres sont venus les remplacer. Là encore, des chignons se sont parfois crêpés et des noms d'oiseaux ont volé. Mais qu'importe?
Je pense que l'impression qui se dégage de ces pages est bien celle que nous voulions qu'elles aient. Un "journal" BDSM ouvert à tout et à tous, pas sérieux-rasoir, pas prosélyte et surtout évitant l'écueil du site perso exhibitionniste.
Merci encore.
AURORA
| 4/11/2007
L'origine du mot est probablement espagnole: "Garceta"... bouquet de cheveux (tresse) appelé ainsi par comparaison avec l'aigrette du héron (XVII°siècle). Par analogie ce nom (garcette) a été donné à la tresse en fil de caret qui servait autrefois A FOUETTER les marins punis (on reste dans le thème). Actuellement une garcette sert à "saisir" (CAD à attacher) tout et n'importe quoi à bord des bateaux en particulier sur les voiliers. On retrouve une consonnance très proche en italien (gaschette) et en anglais (gaskett).
La première image du post donne raison à Plasoc.
MARDEN
| 4/11/2007
j'en appelle à Idalie car ma mémoire me fait défaut,(Alzheimer précoce ou abus d'oeufs en chocolat) : il me semble qu'aux Lupercales, soit à la fin février avaient lieu dans la Rome antique des courses d'hommes déguisés en loups. Dans mes souvenirs d'université, ils fouettaient les spectateurs (tatrices ? ) afin que le printemps à venir soit fécond. Mais je confond peut-être avec une autre fête.
KeyserSoese
| 4/11/2007
J'avais en tête de vous faire part de cette tradition que je tiens de mes origines slovaques...sourire. En Slovaquie, elle s'appelle sibacka (prononcez "chibatchka") et elle aurait des origines bibliques qui évoqueraient la suite de pleureuses qui suivaient le chemin de croix du Christ qu'il fallait calmer de leur chagrin, dixit mômon.
Dans son roman "la Plaisanterie", Milan Kundera évoque cette coutume ; une des vllageoises trouve que son fouetteur est bien timide pour contenter ses pulsions... Comme quoi, le sm gardait ses niches en plein communisme stalinien...
Jean
| 4/16/2007
Merci, Jean, de nous apporter une bouffée de Kundera sur ce blog...