BDSM, SM et relation D/s (7 et fin): Fais-moi mal, Johnny...
AURORA | 7
| 3/25/2007
Juste un mot, en cette matinée encore grise, pour vous saluer et vous dire que cette rencontre que vous évoquez, dans l'égalité des partenaires, est rare. Lorsqu'elle se produit, il faut la défendre comme un trésor, un joyau. Bonne journée.
jmdevesa
| 3/26/2007
Fais moi mal, DomiDomiDomi Envoie moi des ailes Wizzz ! Fais moi sale, DomiDomiDomi J?aime l?amour qui fait râle ! (Et hi, et hi et hi?) Plus sérieusement?L?échange de pouvoir, la mise en place d?un « système » de rapport est de toute façon induit par les éléments présents de la personnalité de chacun (le masochisme dans ce cas là), il existe donc même hors « jeu », non ? Il me semble qu?il est latent et présent dans le quotidien comme un trait de caractère et « validé » dans la relation intime, dans les gestes amoureux. Ensuite, je me trompe peut être mais s'il est "verrouillé" dans les cadres , ne devient-il pas contrainte ? Il ne suit peut être plus l'évolution intime des deux partenaires ?
Théo> Pour la partie "sérieuse" de votre commentaire: navrée mais vous avez mélangé tout ce dont je parlais...
AURORA
| 3/26/2007
Oui c?est vrai j?ai mélangé et en me relisant je m?aperçois que je ne suis pas très claire? :-) Ce que je voulais dire, c?est que le fait de ressentir du plaisir dans la douleur n?implique-t-il pas qu?il y ait des rôles : l?un ayant plaisir à la donner et l?autre à la recevoir ? Et alors qu'il s'agit d'une façon d'aimer et d'être, si le partage de ce plaisir est cadré uniquement dans une relation D/s, l?échange ne s?épuise-t-il pas à terme ? je ris, je ne sais même pas si je suis plus claire... Ce sont des questions que je me pose et comme c?est parfois flou dans mon esprit ça donne?du flou navrant :-D
>Theo : Permettez-moi d?apporter mon grain de sel.
« Ressentir » du plaisir et/ou de la douleur c?est la vie? c?est vivre. Tout le contraire du jeu de rôle où l?on endosse un costume, porte un masque? où l?on joue. Il est bien entendu que l?on peut quelques fois mêler le jeu et la vie pour de courtes périodes.
Mais lorsque l?on est masochiste ou sadien (sadique étant négativement connoté par la vox populi), on le porte en soi dans sa peau, on vit avec même si l?on ne l?affiche pas en permanence. Il n?y a pas ici besoin de règles, sinon celles que choisissent les protagonistes.
Dans le jeu « D/s », il y a un début et une fin dans le jeu, dans le rôle. Là, comme au théâtre, il y a des règles à respecter, une mise en scène et un « rideau qui tombe à la fin de la pièce ». Je vois mal un chef d?entreprise arriver à son conseil d?administration avec son collier de soumis et tenu en laisse par sa Dominatrice ou une institutrice marchant à quatre pattes dans sa classe sous prétexte que son Dominateur lui répète tous les soirs qu?elle est une chienne.
C?est peut-être pour cela, comme vous le faites remarquer, que beaucoup de relations uniquement D/s s?épuisent et ne durent pas. Et je ne parlerai pas du « seulement » virtuel qui est à mon avis bien pire. Certain «e»s devenant le « pseudo » de leur propre pseudonyme et ne « vivant » (rêvant) plus qu?à travers lui.
MARDEN
| 3/26/2007
oui, et je me dis que c'est sans doute pour cela que c'est "incompatible" dans la longueur, ou à terme stérile, car ce partage a besoin de chair, de souffle et de peau qui frémit. Quant au jeu, il peut juste en rester à ce qu'il est. Merci pour le grain :-)
Aurora, juste un mot pour vous dire qu'aujourd'hui (30 mars) c'est le "viernes de dolores" ("vendredi des douleurs"). À Séville c'est un jour signalé parce qu'il annonce le prochain début de la "Semana Santa". C'est une expression que je trouve très puissante par l'union du "viernes" (jour du Vénus!) et de "dolores" (qui en plus est un nom usuel de femme chez nous: Dolores = Lola, etc.).
Voilà ma petite contribution a vôtre défense du sadomasochisme. C'est vrai: il faut pas oublier les racines.