BDSM, SM et relation D/s (6): Virtualités cosmiques (ou de Maître X. à Second Life).
AURORA | 7
| 3/24/2007
C'est une forme de drogue comme une autre finalement. Pour oublier sa vie réelle, on s'invente une vie que l'on croit meilleure...
Peut-être devrait-on inventer des médocs pour un sevrage ou des N° d'urgence ou encore créer des associations de "second life anonymes" pour "en sortir" et retourner dans
la vie réelle...
pour ne plus être individualiste, indifférent, pour sortir de chez soi et aller vers les autres. Plus de pseudos virtuels, plus de "mensonges", pour se dire les choses entre
"quatrezyeux", pour ressentir, pour réagir, pour rire, pour pleurer, pour toucher, pour aimer.
"L'imaginaire déchoit-il ou se renforce-t-il quand il se confronte au réel ?
Le réel n'aurait-il point aussi sa grande saveur et sa joie ?" - Victor Ségalen (Equipée)
Peut-être devrait-on inventer des médocs pour un sevrage ou des N° d'urgence ou encore créer des associations de "second life anonymes" pour "en sortir" et retourner dans
la vie réelle...
pour ne plus être individualiste, indifférent, pour sortir de chez soi et aller vers les autres. Plus de pseudos virtuels, plus de "mensonges", pour se dire les choses entre
"quatrezyeux", pour ressentir, pour réagir, pour rire, pour pleurer, pour toucher, pour aimer.
"L'imaginaire déchoit-il ou se renforce-t-il quand il se confronte au réel ?
Le réel n'aurait-il point aussi sa grande saveur et sa joie ?" - Victor Ségalen (Equipée)
en réponse à l'intervenant précédent : ces thérapies se mettent très sérieusement en place aux USA.
bonjour Aurora, je lis vos notes depuis quelques jours sans intervenir et je vous livre en vrac ce que cela m'inspire a propos de ma propre experience...a vous lire, vous semblez "saturer" dans votre propos bdsm, peut-etre parce que "les gens heureux n'ont pas d'histoire" (a raconter) et que vous avez fait le tour de la question-debat "comment vit-on le bdsm"? je sais pas, vous brodez aussi souvent autour du bdsm et la il me semble qu'il y a toujours quelque chose a dire, et vous pouvez toujours poster sporadiquement plutot que tous les jours si cela vous pese trop...
pour en revenir a votre propos du jour:
cerebral est un mot qui revient souvent dans les annonces BDSM. je n'ai jamais ete sure de bien comprendre ce terme mais j'ai l'impression que dans l'esprit de ceux qui le prononce il y a l'idee que le cerveau joue un grand role dans l'emotion qu'ils peuvent ressentir. je crois que je peux comprendre ce que peut procurer la virtualite d'emotions, ma premiere experience (erotico-vanille) a ete tres intense virtuellement meme si pour moi ce ne l'aurait pas ete sans la possibilite un jour de rencontrer la personne. la distance pour moi etait transatlantique, donc encore plus grande qu'entre Sassari et Milan! un trip virtuel est-il forcement plus nocif qu'un trip procure par un joint? y-a-t-il une difference entre une femme mariee qui lit ou regarde les histoires d'amour a l'eau de rose pour rever a une autre vie et une femme qui pianote sur son ordinateur? l'attrait, de pouvoir communiquer avec des gens de toute la planete est assez grisant et en ce qui me concerne, j'ai atterri sur des tchats pas du tout "adultes" par hasard, pas pour rencontrer et j'ai trouve cela fabuleux.
je ne me fais pas l'avocat du diable, je comprend tres bien le propos de votre note, il y a danger, comme pour toute drogue qui produit un plaisir, danger de basculer et de desequilibrer sa vie et souvent ce danger est reconnu quand il est trop tard.
pour reprendre votre exemple de la soumise sarde et de son maitre milanais, l'internet permet a une relation extra-conjugale d'exister avec plus de discretion, je pense que cela nourrit aussi la virtualite, on essaie de rendre le plus vivant possible le moyen de communication que l'on a quand la rencontre est difficilement possible.
bien que j'aie rencontre mon ami sur un site, nous avons du echange 3-4 mails en tout sur une periode de 3 mois, n'avons jamais tchate et apres que nous nous sommes rencontres, nous n'avons jamais rien virtualise et si echanges de mails il y a, ce sont comme de bonnes vieilles lettres d'amour. j'avoue etre heureuse de n'avoir aucun contact "virtuel" avec lui et je ne m'imaginerais pas parler avec lui sur msn, je suis trop habituee a entendre sa voix.
l'internet, nouvel opium du peuple? j'en ai bien peur...
pour en revenir a votre propos du jour:
cerebral est un mot qui revient souvent dans les annonces BDSM. je n'ai jamais ete sure de bien comprendre ce terme mais j'ai l'impression que dans l'esprit de ceux qui le prononce il y a l'idee que le cerveau joue un grand role dans l'emotion qu'ils peuvent ressentir. je crois que je peux comprendre ce que peut procurer la virtualite d'emotions, ma premiere experience (erotico-vanille) a ete tres intense virtuellement meme si pour moi ce ne l'aurait pas ete sans la possibilite un jour de rencontrer la personne. la distance pour moi etait transatlantique, donc encore plus grande qu'entre Sassari et Milan! un trip virtuel est-il forcement plus nocif qu'un trip procure par un joint? y-a-t-il une difference entre une femme mariee qui lit ou regarde les histoires d'amour a l'eau de rose pour rever a une autre vie et une femme qui pianote sur son ordinateur? l'attrait, de pouvoir communiquer avec des gens de toute la planete est assez grisant et en ce qui me concerne, j'ai atterri sur des tchats pas du tout "adultes" par hasard, pas pour rencontrer et j'ai trouve cela fabuleux.
je ne me fais pas l'avocat du diable, je comprend tres bien le propos de votre note, il y a danger, comme pour toute drogue qui produit un plaisir, danger de basculer et de desequilibrer sa vie et souvent ce danger est reconnu quand il est trop tard.
pour reprendre votre exemple de la soumise sarde et de son maitre milanais, l'internet permet a une relation extra-conjugale d'exister avec plus de discretion, je pense que cela nourrit aussi la virtualite, on essaie de rendre le plus vivant possible le moyen de communication que l'on a quand la rencontre est difficilement possible.
bien que j'aie rencontre mon ami sur un site, nous avons du echange 3-4 mails en tout sur une periode de 3 mois, n'avons jamais tchate et apres que nous nous sommes rencontres, nous n'avons jamais rien virtualise et si echanges de mails il y a, ce sont comme de bonnes vieilles lettres d'amour. j'avoue etre heureuse de n'avoir aucun contact "virtuel" avec lui et je ne m'imaginerais pas parler avec lui sur msn, je suis trop habituee a entendre sa voix.
l'internet, nouvel opium du peuple? j'en ai bien peur...
On dirait?qu?on serait?des indiens !
Oui !!! des indiens ! et puis on serait?
Encerclés par l?ennemi !
Oui, oui !des extraterrestres venus de ZEFRON 4 !!!
(30 ans plus tard, 60 cm plus tard?)
On dirait?que je serais?un(e) autre ?
On dirait que ce serait bien mieux que dans ma vie ?
On dirait que je n?aurais à me soucier de rien ?
On dirait que je ça ne pourrait pas capoter ?
On dirait que je serais un papillon et que mes ailes pourraient pas brûler ?
Pour de vrai
Pour de vrai ?
:-)
Oui !!! des indiens ! et puis on serait?
Encerclés par l?ennemi !
Oui, oui !des extraterrestres venus de ZEFRON 4 !!!
(30 ans plus tard, 60 cm plus tard?)
On dirait?que je serais?un(e) autre ?
On dirait que ce serait bien mieux que dans ma vie ?
On dirait que je n?aurais à me soucier de rien ?
On dirait que je ça ne pourrait pas capoter ?
On dirait que je serais un papillon et que mes ailes pourraient pas brûler ?
Pour de vrai
Pour de vrai ?
:-)
si je peux rectifier, on peut jouer sans payer lol
et puis il y a tant d'autres choses à faire que le BDSM, quand on l'a deja a domicile ... lol
et puis il y a tant d'autres choses à faire que le BDSM, quand on l'a deja a domicile ... lol
c'est exactement ce que m'inspire second life. nos vies sont-elles si tristes que ça ?
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me pose la question
si pour certains, apres t'avoir lue, et eu froid le long de ce qui me sert de colone (le furieux)
ou même le dingue et sa planche
si finalement le virtuel ...
pour certains...
schizo ? bof
ils n'existent pas, sont virtuels !!!!
bonne journée...