des contraires apparemment impossibles mais qui sait? et des certitudes comme des repères, des ancrages.. on a besoin des deux, sans doute
selva
| 5/30/2006
Douleur ? C'est un mot que je comprends mal. Douleur. Faut-il aller à sa rencontre ?
lesyeuxsanspaupieres
| 5/30/2006
Et c'était comme si tout recommençait La même innocence les faisait trembler Devant le merveilleux Le miraculeux Voyage de l'amour (Delecluze/Ferrat)
J'aime beaucoup, beaucoup votre sonnet...
L'Eronaute
| 5/30/2006
A propos de fessées... une petite pochade ?
Extrait du manuel du Bonfesseur.
Fessons les, fessons les sans cesse! De dix huit à soixante dix ans, Fessons les dans l' allégresse, Mais fessons les sévèrement !
Pour les punir, point d' alibi : Seulement notre bon plaisir ! Point de remord, point de soucis... N' écoutons que notre désir !
Pas de fouet pas de martinet, C' est à main nue qu' il faut fesser, Sur leur derrière rondelet, A grandes claques, bien appliquées.
Toutes ces fesses rondes et roses, En attente de chatiment Sont le tableau sur qui se pose, Notre oeil noir de mécréant.
Nous ferons rougir ces rotondes, Nous dessinerons des réseaux... Sur ces glorieuses mappemondes Nous prindrons des pays nouveaux !
Et quand elles s'ront rouges et mures, Bien à point, toutes emmourachées, Nous saurons dans un doux murmure, Les faire frémir de volupté !
Cessons alors de fesser... L' heure sera à d' autres jeux, Plus subtiles et plus inspirés Qui nous mettrons le corps en feu !
Yves à la Fleur
Aout 2002
yves a la fleur
| 5/30/2006
l expérience du nouveau a nouveau l expérience un méli mélo de corps qui se rencontrent
lio
| 5/30/2006
sois sage O ma douleur et tiens toi plus tranquille... tu réclamais le soir...
Acrerune
| 5/30/2006
j'ai aimé la dernière strophe du poème rendu par Yves à la Fleur, oui, cela doit être là, le point intéressant, là où on sait si la fessée n'est pour soi qu'une fantaisie d'hétéro en quête de raffinements ou un prélude nécessaire comme d'autres douleurs, à la jouissance si on est Sm. je crois que chacun sait très bien ce qui le fait dégouliner de sève et en fonction de cela on prend son pied. La douleur on l'accepte si elle nous fait jouir ou après avoir joui et encore pour faire plaisir à l'autre si c'est bien cela son trip, l'accepter c'est un don de soi. ce qui me semble beau dans le sado masochisme c'est le côté créateur, l'absence qui fait phantasmer, la frustration indispensable à l'invention. Pour le reste, tous els plaisirs sont dans la nature
anka
| 5/30/2006
Oui Tout donner, Tout recevoir Peut etre que parfois celà est simple... Dans le don total... Merci AURORA tres beaux ces vers..
jeanne
| 5/30/2006
Doux poème, amoureux sincères Beauté des mots, mystère Force des sentiments, magistère La douleur-plaisir sublime
Vous, deux êtres s'arrime Au mat de l'hymne Amoureux où l'on signe Témoins muet du bonheur
Très beau poème Aurora, j'aime beaucoup cette sincérité, cette amour, cette fraîcheur, cette passion.... que l'on ressent en lisant ces lignes qui composent le fil de ta vie.
BlackBird
| 5/30/2006
Le poème d'Aurora est noir comme le jais. Le poème d'Yves est rouge comme le vin nouveau.
amourcuisant
| 5/30/2006
Oui, quelle gaillardise et quelle verve dans le texte d'Yves! Je suis heureuse qu'il nous l'ait offert ici.