Aurora la jongleuse de mots ? Avant de devenir fildefériste ? Bon, moi je lis, je lis, je lis... et je ne lie toujours point.
plasoc
| 2/9/2006
oh ! si nécessaires? Quelque chose de vital même. c'est tellemt bien exprimé cette maniere quelque fois de mettre le doigt dans l'engrange fatal et de ne pas pouvoir l enlever ou même de le remettre. laisser l'autre prendre le soin de décider
liotoufou
| 2/9/2006
petite errance tranquille dans ton univers..
selva
| 2/9/2006
Bander Ses yeux Attacher Ses cheveux
Aiguilles Aux pieds Argiles Trépieds
Menottes Aux mains Tremblotte Bien loin
Alma Erranta
| 2/9/2006
bisous
nimo03
| 2/9/2006
Très très belle photo et texte qui sonne vrai. Certains passages me parlent... Doucement... Et à l'oreille me murmurent "souviens toi...". En particulier celui-ci "personne ne comprend [...]... dont on ne connaît rien"... Evidemment à cette heure je ne dois pas être clair. Bon allez hop au lit ! Et tiens ça me fait penser que je retourne bientôt à Paris pour faire "un stage ou quelque chose comme ça" ;)...
Gilles
| 2/9/2006
"...un quartier où elle évitait de passer maintenant, même en bus, même en voiture." Terrible sensation. Ne plus pouvoir me rendre à Paris, ni affronter un tant soit peu la gare de Lyon. Impression qu'Il est là au bout du quai à m'attendre, le visage fermé, à peine souriant, que je vais embrasser son poing, discrètement, qu'on va partir très vite, dans un hôtel du coin assez gentiment borgne, et que le mur,et que rien dire,et que personne ne comprend. Mais il n'y a plus personne. Merci Aurora, même si vous me faites pleurer ce matin -- et j'ai pourtant la larme rare.
Idalie Felix
| 2/9/2006
Très jolis textes qui, même si vous refusez le rapprochement, ont tout de même en commun ce regard très particulier qui veut que pour parler de l?héroïne BDSM, on parle d?abord du regard que l?on porte sur elle. ?Les bretelles du caraco avaient dégringolé très vite sur ses épaules", etc. dans ce texte-ci (joli texte, je le redis) ou, dans le précédent texte (tout aussi maîtrisé) cet usage de la 3e personne qui confirme qu?il est impossible à la soumise de se constituer en sujet. Car la 3e personne traduit en fait la distance du regard porté sur l?objet. Oui, oui, je sais... le dédoublement est difficile. J?en fais moi-même l?expérience. Mais courage, il n'y a pas de raison que nous n'y arrivions pas !
Mandorie
| 2/9/2006
Mandorie,
Il se peut que j?aie mal compris votre commentaire. Vous considérerez alors celui-ci comme nul et non avenu?
Lorsque j?écris une fiction, j?utilise aussi bien la 1ère que la 3ème personne. « Le kimono rouge » était un "je": http://www.u-blog.net/AURORAWEBLOG/note/57752 et ne parlait pourtant pas de moi. « L'élève» est un "elle" et?ce n?est pas moi non plus ! http://www.u-blog.net/AURORAWEBLOG/note/58330
Longtemps en revanche, mon blog a été parsemé de textes intimes qui, eux, assumaient et même revendiquaient le « je » et le « nous ». Ce « je » intime ayant été une fois confondu avec mon « je » polémiste pour aller tirer ailleurs des conclusions hâtives sur « nous », j?ai décidé de ne plus rien publier ici de notre privé.
AURORA
AURORA
| 2/9/2006
C'était juste une réflexion à propos du personnage féminin mis en scène - publiquement - dans Si fut-il et Venise. En aucun cas, il ne peut être pour moi question de me prononcer sur ce qui est de vous, de ce qui vous est personnel et relève de votre intimité. Mais je vous retourne la précaution d'usage : si j'ai mal compris, considérez ce commentaire comme nul et non avenu.
Mandorie
| 2/9/2006
Sourire...J'avais mal compris donc. Mais voilà, je ne sais vous répondre... Peut-être que c'est ce que l'on ressent en effet quand j'écris parce que je pars de photos ou d'images. C'est en tout cas "involontaire" et s'il est beaucoup question de regard dans les deux textes en question, il faut aussi sentir celui que les "elles" portent sur elles-mêmes. A la limite, je dirais que je les vois se voir et que j'ai écrit "elle" comme j' aurais écrit "je" machinalement (sans l'avoir choisi délibérément) et non pour ne pas qu'elles "se constituent en sujet" ou soient constituées en sujet par celui qui lit.
Bon, moi je lis, je lis, je lis... et je ne lie toujours point.