Connexion    
auroraweblog

BDSM : L'ENCYCLOPEDIE BDSM D'AURORA 115 M COMME MANQUE 24 ( LA VENUS A LA FOURRURE - SACHER - MASOCH ) ...

AURORA | 6 | 5/5/2004
Chère Aurora,

Vraiment,sans flagornerie,votre blog est une pure merveille,une malle aux trésors,un enchantement,et vos liens m'ont permis de découvrir FALO(et d'autres)dont les photos me touchent beaucoup;les interventions d'AVA me ravissent;je me réjouis à l'avance du temps que je vais pouvoir consacrer à tous vos sites puisque je vais interrompre dans quelques mois mon travail pour pouponner tranquille(une première pour moi,le trac)
Pour répondre à ERNEST,nous sommes en pleine élaboration d'un site consacré à nos passions(cinéma,écologie,taek-wando,tango,parachutisme,fantastique et...érotisme,un vrai inventaire à la Prévert)et comme on le veut très beau,il faudra attendre un peu pour le bloc-notes,d'autant que je me refuse à jouer les squatteuses.
Sacher m'ennuie autant que vous Aurora,et les adaptations(une quinzaine)ciné ne valent pas le détour,sauf pour les aficionados de KINSKI père(dans la version de jesus franco )qui veulent le voir pleurnicher à quatre pattes et/ou de LAURA ANTONELLI pour ses somptueux débuts dans la version de massimo dallamano
Je viens de découvrir de découvrir PAULINA 1880 de pierre-jean jouve,quel style et quelle délicatesse dans l'évocation de l'émoi amoureux
Evidemment,nous n'avions pas évoqué LA PRISONNIERE de CLOUZOT tellement cela allait de soi;ce film a ruiné sa carrière car il n'a pas supporté son échec et la volée de bois vert de la critique pompidolienne ET gauchiste unanimes dans leur rejet aveugle;pour clouzot, ce film était un aveu car il était un pratiquant tourmenté(un peu comme VAILLANT qui allait baiser son épouse dans des lupanars),regardez bien le plan de vera clouzot dan,s le salaire de la peur,à quattre patte par terre en train de laver le sol(le regard-caméra sur sa croupe d'yves montand)tout est dit!
respectueusement,
yael | 5/6/2004
Ecorcher est pardonnable,frapper mal est inexcusable;qu'AVIVA accepte mes plus plats regrets pour l'avoir raccourcie quand je voulais la grandir...
yael | 5/6/2004
Difficile de juger du style d'un auteur autrement qu'en "V.O."... sourire....
Et l'allemand - si l'on s'en tient aux langues indo-européennes du moins - est sans doute celle qui a causé le plus de souffrances aux traducteurs comme aux lecteurs ( Nietzsche et Freud restent, pour beaucoup de puristes, "illisibles" en français. )
Il semble toutefois que la fascination exercée par le roman de Sacher-Masoch ( dieux, quelles initiales ! ) se situe ailleurs, et que, comme Sade, on y cherche la trace de ses propres désirs (quand ce n'est pas, tout bêtement, une sorte de justification).
Quant aux adaptateurs (cinéma, bande dessinée), ceux qui se sont risqués à l'exercice ne l'ont pas fait par intérêt pour l'oeuvre mais par calcul commercial, d'où le ratage artistique, aisément prévisible.
N'oublions pas cependant que Léopold a connu la gloire littéraire ( et reçu la Légion d'Honneur au pas sage ) pour "l'ensemble de son oeuvre", comme on palme ou césarise de nos jours, et peut-être chacun y trouverait-il son bonheur, en cherchant bien.
Pour BB comme pour moi, le meilleur de sa production, ce sont les nouvelles, qui échappent quasiment par nature à la "pesanteur" dont peuvent se plaindre des lecteurs déçus de la "Vénus". Une de nos amies communes préfère "La Mère de Dieu", auquel l'auteur lui-même tenait tout particulièrement.

*M...ultilectrice

PS1, à propos d'adaptations ratées... pour les amateurs de fessées (dans les deux sens du terme), lire" La Loi" de Roger Vaillant apporte une gratification bien supérieure à la vision du film. Pour les autres aussi, d'ailleurs.

PS2, à propos de scénarios originaux : l'échec de" La Prisonnière" est sans doute dû davantage à l'autocensure qu'à la censure, car si Clouzot avait pu réaliser le film de ses rêves ou de ses désirs (chose impensable à l'époque), celui-ci aurait trouvé son public. Au lieu de quoi, le regarder tel qu'il est constitue pour beaucoup d'entre nous une vraie punition fondée sur la frustration ("quand c'est qu'il va commencer?"... rire).
Mademoiselle | 5/6/2004
Yaël,

Je me souviens avec bonheur de Laura Antonelli, toute jeune dans ce film vu à la télé italienne à l'époque lointaine où je partageais à Venise, à deux pas de l'Accademia un appartement avec deux autres étudiantes qui avaient été effarées de mon choix!

Quant à "La prisonnière" de Clouzot, j'oserai avouer ici que, malgré toutes les barrières voulues ou non par son auteur, elle fut l'occasion d'un de mes plus grands troubles et qu'elle confirma ma "révélation" d'adolescence, un soir dans un ciné-club de lycée...

AURORA
AURORA | 5/7/2004
Mademoiselle,

Merci de votre présence sur cette page: elle est de celles qui m'honorent infiniment; mes visiteurs âgés de plus de 18 ans comprendront aisément pourquoi en cliquant votre nom et en visitant votre "maison", un autre regard ô combien riche et littéraire sur ce monde curieux dont nous faisons l'une et l'autre partie...

C'est vrai que les parents de Léopold lui laissèrent - curieux hasard- des initiales pas piquées des hannetons, il est tout notre programme à lui seul !!
Même Krafft-Ebbing est enfoncé sur ce coup....
L'édition de "La Vénus.." que je possède comprend les nouvelles: honte sur moi, je ne les ai jamais lues.
Il est vrai que lire ce bon Léo S.M. me donne au bout de 10 pages une bouche empâtée comme par un mauvais kugelhoff dont je sens qu'il va me faire une semaine sur l'estomac...

Vous avez raison, cela doit être la traduc qui ne passe pas!

AURORA
AURORA | 5/7/2004
lisez les nouvelles ou L Sacher Masoch., L'esthétique de la laideur suivi de Diderot à Pétersbourg, Buchet-Chastel, Paris, 1967.
micheladnzl | 6/24/2004
Connectez-vous pour commenter.
KarmaOS