BDSM et Shibari: Ma nuit parisienne de février 2010 (1).
Tags :
BDSM, cordes, shibari, suspension, Le Squale, Paris, amitié, complicité, photos, corps, regard sur soi, plaisir
Photos © Diverses Personnes donc D.R à ce blog.
Joël, dans son commentaire à ma note d’hier, s’attendait à ce que je parle cette nuit de Turner.
Je ne le ferai pas.
Tout d’abord, parce que je n’avais pas mis Turner au programme de mes visites.
Et ensuite parce qu’avant les expos, pour deux soirs, c’est moi que j’expose…
Même pas par exhibitionnisme.
Pour moi seule.
Pour le plaisir de me « revoir » un corps.
Le « pour moi seule » montré sur un blog (mais ne craignez rien, je sais très bien choisir mes clichés, j’ai la photo « pudique »), c’est vrai que cela n’est pas évident.
Et pourtant, je suis certaine que vous pouvez comprendre…
Ouf ! Je suis enfin capable de ne plus me détester physiquement, de figurer sur des photos qui n’ont pas été prises par mon ex-compagnon et de trouver que, ma foi, je ne suis « encore » pas si mal que ça…
Même si mes 30 ans à moi sont fort loin désormais.
Lors de mon séjour parisien, j’ai eu la joie de passer une soirée avec mon « vieil » ami Le Squale (« vieil ami » = ami de sept ans) qui m’a gentiment encordée et fouettée (le fouet, ce sera pour demain soir) avec tout son art et sa patience.
Ce sont donc quelques clichés épars d’une suspension que vous voyez là.
Depuis les premiers liens jusqu’aux si belles traces finales.
Ce que je ne peux vous restituer, c’est l’odeur des cordes, l’émotion de l’instant, les impressions qui vous prennent et vous montent à la tête, le moment d’ivresse où vous vous sentez « partir » un peu…
La magie du BDSM en fait.
Que j’ai aussi redécouverte intacte pour moi.
Comme celle du fait que, même « sans collier », si l’on est soumise, on le reste.
Une dose douce de shibari, un cocktail fort de sympathie, voilà ce qu’il faut voir sur ces photos.
Et toujours la même histoire, celle de la confiance, du respect, de la complicité et du partage.
Même s’il n’y a aucune « love affair » dans tout ça…
Mais - penseront certains - Aurora ne « jouait » jamais que par amour justement.
Les choses changent et moi aussi.
Et puis franchement, quand c’est Le Squale qui est à la barre, on prend le bateau sans se poser la moindre question tant c’est un honneur que de naviguer avec lui…
Thursday 04 March 2010 à 04h21
par AURORA
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