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auroraweblog
Voilà qui me donne des idées pour faire face à la crise de l'université française et préparer ma retraite : j'ouvre la PREMIERE UNIVERSITE BDSM Française, la Crimson University (en anglais c'est toujours plus chic). Les "fees" (pas les fées) seront fixés après un entretien de motivation... Des facilités et des bourses (pas de mauvais éesprit, svp) seront consenties après étude des candidatures...
Bref autant tourner en dérision le cours du monde... Pour ne pas pleurer de désespoir.
Excellente journée, Chère Aurora, jmdevesa
jmdevesa | 6/10/2009
tu sais ce que je suis et ne suis pas
tu as tout-à-fait eu raison de prendre du temps pour faire ta note
ton texte et les exemples cités me font appréhender ce qu'il se trame ou toutes les dérives et récup qu'on souhaite initier pour faire cracher le max de fric à des gogos en mal de pratiques "tendance"

c'est idem en effet pour certains stages de "méditations" ou "spiritualité" ou "ésotériques" ou "thérapeutique"s (qui n'ont rien de curatives et officielles) douces ou ethno, ou autres "régimes alimentaires" et j'en passe
des contenus non labellisés, mais qui "attirent" et "accrochent" dès leur intitulé
qui attirent les non informés justement et entretiennent les plus délirantes confusions dans tous les domaines
récupérer ensuite les pots cassés tient ensuite du prodige à une époque où la diffusion et la vulgarisation par tous les médias possibles d'idées autorisées ou non, se fait à la vitesse de la transmission ADSL (en bonnes conditions)
Je ne sais même pas si actuellement la dérision ne risque pas d'être prise au premier degré par les lecteurs, auditeurs et visionneurs zappeurs, qui lisent en diagonale et "piquent" des mots comme autant de tags sans faire la différence de suite ordonnées et liées dans des phrases (ce qui donne sens au texte)
Consternation comme dirait Souchon
"tristesse du monde!" dirait mon beau-frère (tristeza do mundo!)

Je te souhaite également une bonne journée
et t'embrasse
fleurdatlas | 6/10/2009
concernant le lien sur expérience corporelle mais aussi politique,
citation
"Ça laisse songeur sur tous ces hommes ou toutes ces femmes qui ne supportent pas d'être touchés par quelqu'un du même sexe qu'eux (nonobstant la question du désir). Suite à ces exercices, un participant avoue « avoir gagné en tolérance », notamment sur ce qu'il qualifie de « bi-sensualité ».

j'ai à dire ceci
j'ai pratiqué le judo avec des partenaires-adversaires aussi bien masculins que féminins, parce que dans notre village on s'entrainait avec des adversaire de même taille et non de même sexe, et donc j'ai vécu beaucoup de "contacts" très serrés (pensez à certaines prises et immobilisations) avec des personnes et du même sexe et de sexe opposé. J'ai beaucoup dansé, en particulier les dernières années de mon active en danse contemporaine, avec des partenaires de tous sexe et âge et dans des situations où l'on avait au moins un point de contact obligatoire, voire beaucoup plus avec le ou les partenaires (de contact, de friction, de porter, etc...) penser par exemple à des chorégraphies où l'un enveloppe alternativement l'autre en roulant au sol.
J'ai pratiqué des jeux de contact et d'opposition, du rugby avec des coéquipiers et adversaires des deux sexes.

Eh bien ça ne me pose aucun problème d'être "touchée" ou en contact peau à peau et partie de corps à partie de corps avec des personnes de tous les sexes possibles et imaginables et ceci depuis mon adolescence

à l'heure actuelle étant en couple et heureuse, je n'irai pas chercher d'autres relations que celle avec mon mari

mais "dans l'absolu", je continue à dire que je ne suis et serai pas poussée par le fait d'aller "toucher" ou d'être "touchée" par des personnes du même sexe que le mien
ce n'est pas une question de tolérance du tout ou d'intolérance
quant au point de vue politique comme religieux ou philosophique, j'ai mes idées, oui, et l'on sait aussi que mon degré de "tolérance" est vaste

je tenais à donner mon expérience perso à ce sujet
fleurdatlas | 6/10/2009
autre citation sur une autre page de 89
"que les lecteurs puissent croire qu'on maitrise les techniques de BDSM en trois jours alors qu'on ne fait que "les effleurer et apprendre quelques principes de base"

alors oui da!
je pense en effet quoi que nenni non point,
en trois jours ce ne serait en effet pas diantre possible
pas plus que de devenir chef cuisinier ou sommelier

"l'abandon (la confiance, le don de soi), pas mal d'exercices de manipulation du corps de l'autre, de laisser les autres bouger notre corps"

se pratique dans n'importe quel stage de danse (du moins je l'espère, du moins c'était comme ça "de mon temps")
pas bzoin d'aller dans un stage à connotation (?) BDSM (non labellisée)

pour reprendre ce que tu dis Aurora:
"Ce récit est ridicule et ce n’est pas de la faute de « Camille » : c’est le stage en lui-même - « BDSM, l’art de jouer » - qui l’était.
Que « Camille » y ait cru, c’est une autre histoire !"

et sur ce:

BI-SOUS! et bonnes continuations à tous
fleurdatlas | 6/10/2009
Toutes ces formations semblent surréalistes et pourtant, à un moment donnée dans une socièté si policiécé la conformité se veut parfaite même sur les choses de l'intime. C'est navrant.
lio | 6/10/2009
c'est encore moi : je pense particulièrement à Foucault et à sa mécanqieu d'autocontrainte.
lio | 6/10/2009
En remerciement de votre "post" sur les stages bdsm parisiens, je me permets de vous indiquer l'adresse d'un pensionnat français un peu particulier dont je viens de découvrir le site sur la toile. Reconnaissons déjà que sa situation géographique ne le rend guère suspect d'appartenance au milieu hype parisien (quoi qu'avec les résidences secondaires, lol...). D'autre part, les créateurs du site ne justifient leur pensionnat qu'à travers l'idée de jeux entre adultes consentants, sans en appeler à la psychologie de comptoir, et font montre d'un certain humour (ce domaine relevant de l'appréciation personnelle, j'en conviens). Enfin, détail qui n'en est pas un, les ouailles de ce pensionnant sont accueillies sans bourse délier (hormis les frais de repas et d'hébergement). Mais la tendance actuelle semble bien être au clef en main plutôt qu'aux tâtonnements personnels...
Voici donc l'adresse promise : http://www.palamino.fr/ Une adresse aux accents far-west, sourires, mais c'est la bonne...

Lycaon | 6/10/2009
"La tante et son (sa) neuveux (nièce).. " sur palamino...
Pour "son neuveux" (sic et sic), c'est 50 coups de martinet au moins -- 25 par faute d'orthographe !
Je veux, mon n'veu !
Idalie Felix | 6/10/2009
Mon vrai nom n'est pas écrit en bleu ci-dessous. Je suis Maître Auffret du Donjon de la Dandinnière.
Je vous propose l'exercice suivant :
Restez bien assis(e). Reculez-vous un peu. Levez votre pied droit du plancher et faites lui faire des cercles dans le sens des aiguilles d'une montre. N'arrêtez pas de faire des cercles et, avec la main droite, dessinez le chiffre 6 dans les airs.
Joel Faure | 6/10/2009
Mais c'est certainement parce que le neveu était un peu "neuneu"...
Lycaon | 6/10/2009
"Et la confection d’un « karada » (figure de shibari) dans le programme des TPE du Bac ?"
^^
ça m'aurait plus plut que de faire le magnétisme ^^
Darck Crystale | 6/10/2009
Cher Jean-Michel,

Quelle idée lumineuse ! N'oubliez pas, en commentant chez Aurora (et ailleurs), de joindre un lien commercial vers le site internet de votre nouveau master !

Amitiés,

Gilles
Gilles Monplaisir | 6/10/2009
Comme le dit Crystale, en effet une épreuve de karada en TPE n'aurait pas été malvenue à mes yeux, après tout. :) Mais bon, je suis bien trop âgé pour avoir connu les TPE de toute façon.

Quant à l'article d'aujourd'hui ... je confesse être tout de même perplexe. Pardon si ma question semble un peu déplacée, mais ... pourquoi tant d'émoi ? Qu'une pratique intime qui suppose inévitablement un engagement profond et gnéralement spirituel devienne un objet marchand vulgarisé (au sens négatif du terme) ... c'est sans doute un peu agaçant, mais après ? Par exemple, on met bien le zen à toute les sauces depuis des années, avec le contre-sens énorme du zen vu comme "relaxation" là où il relève du "non-agir". Et toute forme de spiritualité connaît à son tour une vague de mode, "fad", "hype" (selon le terme préféré de chacun) avec ses marchands du temple, depuis que le monde est monde. La vraie question est: qu'est-ce que cette vulgarisation nous enlève, au fond ? Pas grand-chose à mon avis. La sincérité d'un engagement ou, plus justement, d'une acceptation de soi au-delà des modes, cette sincérité-là peut bien s'accommoder de ces opportunismes mercantiles qui, au fond, ne frappent que des victimes consentantes (victimes de la mode, celles-ci).
Pas de quoi fouetter un chat au fond (il y a tellement mieux à fouetter !).
Bien à vous,
vanillaldehyde | 6/11/2009
Cher Lycaon> Merci pour ce lien savoureux.
AURORA | 6/11/2009
Vanillaldehyde> En une quinzaine d'années, dans l'esprit des gens, on est passé de l'opprobre la plus totale (des femmes qui aiment être fouettées, des hommes qui frappent à la cravache celles qui sont leurs compagnes = des fous dangereux) au sourire narquois (la tenue latex imposée et le stage de danse = des crétins modeux et décadents).
C'est le "grand n'importe quoi".
Nous n'étions pas responsables de la vision antique que l'on avait de nous.
Mais si nous ne disons rien de la "représentation" que certains donnent de nous en ce moment, cette fois-ci nous serons complices...
AURORA | 6/11/2009
Aurora, je comprends tout-à-fait votre argument. Que le silence soit le complice d'une nouvelle vision distordue, en effet ce sera le cas (et je pense que par votre blog, justement, c'est au quotidien que vous tentez de désamorcer ligne par ligne toute vision caricaturale, qu'elle soit issue du monde SM ou du monde vanille _ l'aveuglement n'ayant pas de frontière hélas).
Mais pour ma part , j'aurais le sentiment que les représentations sociales qui méritent vraiment qu'on les combatte de toute son énergie sont celles qui font le lit de l'ostracisme: l'homosexualité vue comme une déviance, l'instruction féminine vue comme un danger, l'intouchabillité des questions religieuses par l'humour, .... j'en passe, hélas. Tous ces préjugés et un million d'autres me semblent (et vous semblent, si j'ai bien compris vos différentes intervention de ces dernières années), compter parmi de vrais maux, de ceux qui en quelques décennies peuvent balayer des siècles de travail en faveur de l'esprit. Pour tous ceux-ci, pas de quartier.
Alors je comprends que dans le domaine qui nous occupe, sans doute, l'empilement d'une nouvelle couche d'incompréhension volontaire (car délibérément superficielle) soit une source d'agacement. Mais au fond, la bobo-isation ou la marchandisation du SM ne me semble pas mettre aucun des deux mondes vraiment en danger. Le vent souffle mais la montagne reste impassible.
Merci en tout cas pour votre réponse.
Bonne journée,
vanillaldehyde | 6/11/2009
Cher Gilles, vous me voyez en Doyen de la "Crimson University" ? Voilà qui ferait ombrage à notre ami commun, Gamberra. Et je ne veux pas le chagriner !

Cher Lycaon, le lien que vous avez signalé me fait songer à un chapitre du livre de Robert desnos, "La Liberté ou l'amour", celui du Pensionnat de Humming Bird Garden. Le personnage du Corsaire Sanglot y observe de jolies scènes...

Amitiés,

jmdevesa
jmdevesa | 6/11/2009
Vanillaldehyde> Vous avez raison.
Il est certain que l'on pourrait laisser ce genre de discussions se faire et s'en dégager complètement. A l'échelle de la planète, cela n'est pas très important.
J'ai d'ailleurs écrit dans la note que je pensais ne pas en parler dans un premier temps.
Hélas, avec le passage des heures, c'est bien plus grave que ce que je pensais.
Voici le résultat de ce que donne un article sur le BDSM sur ce type de support, c'est-à-dire à cette heure le dernier commentaire des 203 parus sur Rue69:

"De chambord
10H21 | 11/06/2009 |

La seule chose à retenir c'est le terme « Maso “ , le reste c'est
du cinoche !

Le côté sexuel et secondaire !

Maso ? Perso pas du tout, heureusement que la majorité de la population n'est pas maso, car avec une société truffée de malade manquerait plus que vienne s'ajouter ces gens bizarres et pas très clair dans leurs têtes.

A dégagez les cinglés ! "


Ça fait toujours plaisir de tomber sur des bourrins de ce genre...
Mais je mets avant tout l'article et son "manque de sérieux", cette expérience farfelue racontée de façon rigolarde en cause.
Comment leur dire, après, que le BDSM ce n'est pas ça?

PS: J'espère que Marden, qui bosse 48 heures d'affilée aujourd'hui et demain, pourra trouver un instant pour répondre à la question que vous lui avez posée...

Cordialement.
AURORA | 6/11/2009
JM Devesa> Ah! Desnos et le Corsaire Sanglot !
Que de souvenirs... Merci à vous.
AURORA | 6/11/2009
Aurora, votre extrait de conversation sur Rue69 enterre mes arguments prônant le détachement: en effet, entendre parler de "malades", de "pas clairs dans leurs têtes" et de "cinglés" montre que la caricaturisation d'une pratique, même sans importance en apparence, court toujours le risque de devenir le point de fixation d'un racisme ou d'un préjugé quelconque. CQFD. Je me rends à vos arguments.
Et je retourne du même pas à ma misanthropie : y a-t-il seulement quelque chose à sauver dans l'esprit humain ? Pas sûr. Et inutile de penser que l'enfer, c'est les autres: l'enfer au fond, c'est nous-même. Je crois que je vais traiter ça au Nutella (-sourire désespéré-).
vanillaldehyde | 6/11/2009
Tiens, tiens, je m'interroge... Ce chambord, dont la pensée semble aussi vide que les pièces dudit château, je me demande quand même s'il ne serait pas un maso qui s'ignore : oser une telle chute de commentaire sans avoir la correction (si je puis dire) d'ouvrir le Bescherelle, c'est quand même tendre le fouet pour se faire battre.
Lycaon | 6/11/2009
Ah oui, j'ai du m'inscrire ici pour commenter mais je peux publier ton texte sur Rue69 sans que tu t'y inscrives (même si ce serait plus pratique pour te mettre en auteure)

Sinon, pour info, j'ai payé mon stage au tarif fort. Le stage était quasi gratuit pour les chomeurs et globalement, meme au prix fort (65 euros, les trois jours), je pense qu'on indemnisait juste le voyage du chorégraphe.

Oui j'ai relaté des trucs techniques marrants. En plus je ne sais pas faire un 8 avec un martinet, j'ai foiré l'exo mais c'est l'aspect technique des choses qui s'apprend, pas la relation amoureuse justement. Faire un stage pour apprendre la relation amoureuse, c'est curieux, faire un stage pour apprendre les bases techniques, ça me parait plus logique.

Sinon, je ne pense pas que le stage ait été ridicule... Ou alors vous vous posez vous aussi en juge et censeure de ce qui est bien et de ce qui ne l'est pas?
Camille | 6/15/2009
Camille> Pourtant dans votre post vous avez écrit en toutes lettres "Je sais maintenant faire un 8 au martinet".
Voici un autre problème qui s'ajoute à ce que je vous ai répondu ailleurs.
Pour que ça soit plus "staïle", plus "live" ou "plus marrant" comme vous venez de l'écrire, on relate même des choses fausses sur le type de site que vous animez (après tout, qu'est-ce qu'une petite entorse de rien du tout par rapport à la réalité si elle permet de faire un "scoop"?)...

Par ailleurs, pour moi ce stage demeure ridicule mais c'est parce je ne dissocie pas dans ma vision de la sexualité BDSM la relation amoureuse de la technique (Putain! La technique! Ça me fait dresser les cheveux sur la tête qu'on puisse en faire des stages, de la technique liée aux ressentis de l'intime!)
A quand celui de fellation ou de levrette puisqu'il n'y a pas que le BDSM?
Un bouquin à la rigueur, oui, ça peut ne pas être inutile, mais un stage de sexualité technique de quelques heures même étalées sur 3 jours!
N'importe nawak!
Et là, vous le voyez, je suis moins nuancée que l'homme de ma vie...
La technique pour moi, ça rejoint le "Travaillez plus pour gagner plus!" en une sorte de "Techniquez plus pour paraître plus!"

PS: Je vous ai répondu en deux fois parce que je n'avais pas vu cette intervention tout d'abord.

Et pour conclure, bravo si vous avez payé au prix fort!
AURORA | 6/15/2009
Aurora, j'écris dans le même article que ce n'est pas vrai que je sais faire un 8 au martinet (dans l'encadré juste à côté)... enfin, je sais un peu le faire mais pas complètement... Ce n'était pas un scoop ni je ne sais quoi, c'est une question de ce qu'on appelle "savoir faire". Dans un premier temps, c'est la perception que j'ai eue de moi-même. Quand un enfant apprend à lire, sait-il lire lorsqu'il sait déchiffrer ou lorsque sa lecture est fluide? J'étais un peu (vous pouvez vous moquer de moi mais je crois que ce sera clair) dans l'état d'un enfant de 6 ans qui rentre tout content parce qu'il sait lire. Ensuite, un participant m'a fait remarquer que je racontais n'importe quoi (mais ce n'était pas n'importe quoi pour moi) et j'ai nuancé dans l'encadré.

Le stage n'était pas un stage de "sexualité BDSM", il était, pour moi, vraiment proche de la danse avec des techniques de travail sur le corps, le sien et en groupe. C'est peut être ça qui n'était pas clair dans mon article: il ne s'agissait pas d'un article sur un stage de "sexualité BDSM" mais bien sur des techniques que chacun utilisera comme il le veut.
Camille | 6/16/2009
"A quand celui de fellation ou de levrette puisqu'il n'y a pas que le BDSM?
Un bouquin à la rigueur, oui, ça peut ne pas être inutile, mais un stage de sexualité technique de quelques heures même étalées sur 3 jours!
N'importe nawak!"

Je rejoins AURORA ici. Pourquoi pas des stages pour apprendre les techniques d'une sexualité dite "normale" ?
Darck Crystale | 6/16/2009
Et sur le prix, j'ai payé mais pour le coup, en toute honêteté, je dois bien admettre que Rue89 me remboursera.
Camille | 6/16/2009
Darck Crystale> parce que ce n'était pas un stage de sexualité.

Sinon, il existe des coachs sexuels (j'ai découvert cela il y a quelques jours) et je vais enquêter sur ce que c'est. Parce que ça m'intéresse et que j'ai la curiosité mal placée et que je ne leur fais pas de procès d'intention. Je vais voir ce qu'ils font et je jugerai ensuite seulement.
Camille | 6/16/2009
Je pense qu'il y a certainement des raisons sociologiques, de l'approche du BDSM en France et dans certains pays méditéranéens. Alors, qu'en Angleterre, en Allemagne, aux Etats-Unis, et au Canada les dominatrices, les soirées BDSM et fétichistes sont très nombreuses, en France nous avons un nombre très restreint d'activité dans ce domaine.

Il suffit pour s'en rendre compte de voir le nombre hallucinant de dominatrices qu'on peut trouver en Angleterre, de soirées, de magazins spécialisés. On peut même y trouver des soumis et des soumises professionnels, quelque chose que je n'ai pas encore vu en France. Il y a une raison culturelle à cela.

En France, j'ai l'impression que cette activité a toujours existé mais de façon assez discrète. Lorsque, par effet de mode, le fétichisme rentre dans notre société, c'est parce qu'il se popularise via la publicité, qui a introduit le concept pompeux de BDSM chic.
Du coup, comme ce pays est devenu encore plus libéral que les Etats-Unis, beaucoup de monde saute sur l'occasion pour essayer de vendre quelque chose, des cours de BDSM, des stages, des livres. C'est de l'opportunisme.

Cependant, je crois que les choses finiront par s'arranger. Lorsque la tendance bobo parisienne, je pense à tous ces nouveaux habitants des quartiers populaires, auront cessé de jeter le discrédit sur cette pratique érotique, les opportunistes arrêteront de faire n'importe quoi.
Reine-Azure | 7/26/2009
Je suis tout à fait d'accord avec Aurora. D'ailleurs, c'est la tendance aujourd'hui de promettre n'importe quoi, comme par exemple tout c'est livre pseudo philosophique qui vous promettent de devenir philosophe en 24 heures.
Mais pour parler de la pratique du BDSM en France, je pense que ce pays est en décalage culturel. Il suffit de se rendre compte du nombre impressionnant de dominatrices, de soirées fétichistes et BDSM spécialisées, de magazins et revues que l'on peut trouver en Angleterre, en Allemagne, aux Etats-Unis ou au Canada, alors que la chose en France est quand même assez exceptionnelle. Lorsque je vois que l'on peut même trouver au Royaume-Uni des soumis et des soumises professionnels, je ne suis pas sûr que cela existe en France.

Du coup, lorsque, par effet de mode, un coup de projecteur est lancé sur cette pratique, la tendance en fait un nouveau marché sur lequel de nombreux opportunistes se lancent.
D'ailleurs cela fait la joie de nombreux bobos, je pense en particulier à tous ces nouveaux habitants des quartiers populaires du dixième, onzième et dix-neuvième arrondissement.

Merci Aurora pour ton article.
Reine-Azure | 7/26/2009
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