BDSM Maux: Corps de soumise.
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Recommencer, en revenir à savourer l’attente, cette forme excitante de la peur.
Sentir à nouveau la douleur entraîner le plaisir, amener à l’intense, sans plus aucun contrôle.
Mes mains marquées de rouge et mes fesses aussi se souviennent des cordes qui les ont immobilisées, du cuir qui les a fustigées, des chaînes qui les ont enserrées.
Mon corps laisse maintenant mon esprit chercher les mots, photographier les émotions.
Mon corps a gagné.
Ni soumis, ni dominé.
Aimé.
Choisi et choisissant.
C’est lui qui a épanché mes paroles, mots de lascivité ou supplique.
Il a été la matière qui a exprimé dans les larmes, dans les cris, dans les tremblements, dans la sueur, son existence.
La mienne.
Mon corps est l’autre nom pour désigner ma vie.
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