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auroraweblog

BDSM : LES NEUF DEGRES DE SOUMISSION . (Les textes fondateurs 2).

AURORA | 18 | 9/8/2003
Plus qu'interessant ces deux textes sont des perles rares difficiles à trouver. Et pour certains .. ils devraient s'y pencher longuement.
backdoor | 9/8/2003
Je m'interroge sur cette classification, intéressante, mais qui me gêne un peu dans le sens ou, lorsqu'on se met à classifier les gens, il y en a toujours qui sortent de ces "définitions", ces dernière souhaitant prendre en compte tout un chacun, mais il n'y a pas douzes sortes de comportements (par exemple) qui resenceraient tout le monde.
Je dois dire que je suis assez allergique aux "classifications", aussi intéressantes soient-elles, car c'est fatalement réducteur par rapport à la complexité infinie de l'humain.
J'ai connu une femme qui tirait un plaisir masochiste d'être tirée par les cheveux lors de l'acte sexuel. Et il fallait tirer fort, l'intensité de cette douleur alimentant son plaisir en une sorte de "vase communiquant"... En sehors de cela, elle était relativement "normalisée", ni soumise, ni dominante. Serait-elle dans la catégorie 5 ? Ou autre ?
Amicalement - Le Klodd
Le Klodd | 9/9/2003
et bien moi... je suis entre 3, 4 ou 5. je sais pas trop. il faudrai deja que j'ai un partenaire pour savoir me direz vous ! ca me parait logique. mais je retiens qu'effectivement, je ne rechercherai que mon plaisire, je cederai peu de controle, et pas souvent, qu'une fois la "partie" finie je sors de mon role imediatement, et que je trouverai mon plaisir ailleur que dans le fait d'etre utilisée. plutot masochiste que soumises en fait, je pense...
enfin bref qui sait, peut etre qu'un homme arrivera a me faire changer d'avis, mais pour l'instant aucun ne merite que je le serve !
aviva | 9/9/2003
Les descriptions des premières catégories sont moins élogieuses que les dernières... A croire que si on est pas une "vraie" soumise, on est pas terrible au pieu !
croissant | 8/3/2004
je pensais pas etre aussi loin dans la soumission mais je vois que je ne suis pas seul a faire usage de ma personne pour les desirs et volonté d'un autre, et pour repondre a croissant on pe très bien ere un boss au pieu sans etre soumise mais ce n'est pas l'avis de celle qui se soumettent...

yuki | 1/1/2006
Le "plaisir de servir" est-il un acte sexuel ?
Ou est-ce une tendance psychologique innée ou acquise ?
yakuzawa | 6/4/2006
LES NEUF DEGRES DE SOUMISSION EN BDSM

Il me semble que "tout cela" constitue un vaste éventail, et non quelques 9 repères hétéroclites énumérés comme des "archétypes" complexes.
Il serait peut-être, beaucoup plus judicieux de distinguer les "armatures" principales qui constituent le squelette de cet éventail schématique. Un peu comme un tronc commun. Puis sur ce tronc à chaque niveau, rajouter des rameaux (Par exemple le fétichisme des pieds, n'est pas forcément le fait de la N° 3 - pseudo soumise - mais il peut être présent chez n'importe quelle personne.).

Il me semble que ces 9 degrés sont fort mal présentés, car il ne créent que beaucoup de confusion. Ils sont placés là, comme 9 sacs de faux repères, remplis d'objets hétéroclites.

Je verrais plutôt, cette structure simple qui va d'abord à l'essentiel :

Considération préalable : Toute personne cherche son seul plaisir à elle, même lorsque son plaisir consiste, par oblation intense, à rechercher, avant tout, le plaisir d?un « dominant ».

Et, on pourrait déterminer deux types principaux qui s?interfèrent et possèdent selon les personnes, un degré d?intensité différent et des cadences de "jeu" différentes (24H/24...etc).

- Type sensations physiques (recevoir la douleur, donner la douleur)

- Type émotions intellectuelles ( autoritarisme reçu ou autoritarisme distribué - échange de pouvoir.)

- Intensité du "jeu" : graduée de 0 à 10, par exemple, selon le niveau d'intensité des sensations physiques ou des émotions purement cérébrales, recherché.

- Intensité de la relation : graduée de 0 à 10 selon l?attachement ou non aux personnes du "jeu".( Une pure masochiste - de type "sensation physique" - peut désirer changer chaque semaine de partenaire. Mais elle peut tout-aussi bien ne trouver de satisfaction qu'à être battue uniquement par son "fiancé", par son "maquereau" ou par son époux.

- Intervalles entre chaque "jeu" ou 24/24.. etc.

De plus, aucun "type pur" n'existe.
Toutes ces sensations et émotions s'entremêlent plus ou moins, et de façon différentes selon les personnes...

Et, s'y rajoutent, ensuite, les différents "rameaux" qui habilleront ce "squelette" de muscles et de couleurs différentes selon les individualités de chacune et chacun : fétichisme, élégance, châteaux, matières nobles ou haillons, caves, grossièreté, vulgarité des mots et des comportements...etc.

yakuzawa | 6/4/2006
Yakusawa> Je ne crois pas à l'inné. Je m'en suis expliquée ailleurs. Acquise donc sans aucun doute et de plus dans "plaisir de servir", "servir" est déjà pour moi un terme sujet à caution.
Mais je suis une extra-terrestre dans le BDSM.

Le texte que vous commentez n'est pas de moi. Nous avions publié ces notes au début du blog (2003) pour donner les "références" de ce dont nous parlions. Ce qui ne signifie pas, et loin de là, y adhérer à 100 pour cent comme à un ordre de marche pour troupeau aveugle.
J'apprécie donc beaucoup que vous soyez passé les discuter et en donner votre propre vision...

AURORA
AURORA | 6/4/2006
Bonjour, Aurora et M,

Je connais, bien sûr ce texte de Diane VERA.

Aurora, vous dites de façon un peu " Révérend Père Emptoire" que "Vous ne croyez pas à l'inné". Pourtant tous les scientifiques "croient" à l'inné. C'est d'ailleurs pourquoi les éleveurs de chiens, de vaches ou de chevaux établissent des généalogies et sélectionnent les "animaux". Par exemple les vaches de race Holstein produisent des montagnes de lait. Ou les jersieyses (orth ?) produisent dans leur lait une très forte concentration de crème..
Chez les sportifs, c'est un peu identique : tout le monde ne sera pas Zizou. Idem pour les champions de course etc. On peut s'entraîner pendant 20 ans, on améiore son potentiel de départ, mais celui-ci est... inné.

Par ailleurs, je me propose d'apporter un éclairage nouveau sur le BDSM... Tout simplement une... sorte de Révolution. Oui tout simplement (Sourires..).

Je souhaiterais avoir votre avis, ainsi que, si possible, celui de Marden. Merci.

La voici : BD-S/M

La sécrétion d?endorphines de plaisir est la recherche instinctive de tout être humain vivant.

Chaque être humain possède sa façon personnelle d?accéder au plaisir, au moyen des sécrétions de ces endorphines.

Essayons de distinguer la constitution de cette attirance vers l?abnégation, le service, l?obéissance jusqu?à la souffrance. Lesquels, pour certaines personnes, sont productrices d?endorphines, soit par constitution génétique innée, soit acquise par conditionnement existentiel. ..

Cette réalisation peut se faire :
- Soit directement par soi-même, en s?auto flagellant, par exemple..
- Soit avec le concours d?un « dominant » auquel la personne aura donné du pouvoir sur elle-même, par une acceptation d?obéissance.

Certaines personnes vont directement à la « demande de souffrance », sans passer par les étapes de l?abnégation, du service, ni de l?obéissance. Pour elles, le dominant n?est qu?un « moyen », une sorte d?objet, pour parvenir à leur désir de plaisir via la souffrance.

Certaines autres personnes ne tirent pas de plaisir de la souffrance physique. Par contre, elles ressentent des émotions en abdiquant de leur « moi-je » entre les mains d?un « dirigeant » (plus ou moins exigeant) , qui utilisera l?abnégation de la personne pour l?amener à une obéissance (plus ou moins inconditionnelle selon ce que rechercheront l?un et l?autre, des deux partenaires).
Ainsi le « dirigeant » exprimera, lui aussi, ses propres pulsions d?extérioriser un « moi-je » surdimensionné d?où il tire des sécrétions d?endorphines qui l?euphorisent, lui aussi.



yakuzawa | 6/4/2006
Yakusawa> C?est moi qui me suis exprimée par raccourci. Je ne crois pas à l'inné pour ce qui est d?expliquer les sexualités que certains nomment « déviantes ». Souvenez vous lorsqu?il y a 25 ans environ, on déclara que l?homosexualité était due à un gène. Cette théorie eut un certain succès pour retomber ensuite comme un mauvais soufflé.

J?ai lu vos propos avec attention. Si je peux me dire d?accord avec eux, je ne les considère pas comme « révolutionnaires ».
Vous marquez nettement la différence entre BDSM et SM et expliquez remarquablement bien les tenants et les aboutissants des deux variantes et de leurs subdivisions ainsi que leurs interactions.

Mais j?ai déjà lu ces idées développées par d?autres sur des forums variés que ce soit en France ou à l?étranger.

Cela dit, ce fait n?enlève rien à la pertinence de votre pensée et je vous remercie de l?avoir déposée ici où ces thèmes n'avaient jamais été abordés.
AURORA | 6/4/2006
Bonsoir,
En ce qui me concerne, je n'avais jamais lu l'explication que j'ai donnée, ailleurs.
C'est pourquoi elle me semblait assez "révolutionnaire" et apportant beaucoup d' O (eau) au "Bondage, Domination, Sadisme Masochisme" etc.

On dit que le Sadisme et le Masochisme sont les deux versants d'une même "perversion". Cela signifie, il me semble, qu'ils s'appuient l'un sur l'autre comme deux cartes à jouer avec lesquelles on fait une montagnette sur une table, en les faisant reposer, debout, l'une contre l'autre.
Le sadisme de l'un "aide" l'autre (masochiste) à s'assumer. L'important est que les deux personnalités contraires soient de "puissance" équipolente pour bien s'équilibrer.

Ou bien, on pourrait dire aussi, peut-être : "les deux versants d'une même ... pulsion". Dans ce cas, cela pourrait signifier que celui qui se dit "sadique" est au fond de lui... masochiste. Et que la personne se ressentant "masochiste" est aussi une personne sadique. D'où l'expression "sado-masochiste" où les deux mots sont accolés de façon... inséparable.

Par contre, il semble assez évident que dans le cas où une personne extériorise sa pulsion "sadomasochiste", cela tient au fait que son "moi-je" est assez inhibée ou qu'en société, elle joue un rôle de "représentation" où elle ne se sent pas bien. Elle manquerait... d'authenticité ?

Et, idem pour la personne qui se sent à l'aise en extériorisa
yakuzawa | 6/4/2006
(Ca a sauté.. - je continue..)

... Et, idem pour la personne qui ne se sent à l'aise qu'en extériorisant, une image sadique, dominatrice et autoritariste d'elle-même. Son "moi-je" social, semble ne pas convenir à cette personne..

Ces deux personnalités forcent (et faussent) leur talent dans leur rôle social. Pour diverses causes, elles ont peur d'assumer leur réalité et donc leur authenticité profonde, il me semble.

Alors, elles compensent, par ce genre de "jeu"...

Non ?

En ce qui concerne l'homosexualité, ce que vous dites est de grave portée.
En effet, si l'homosexualité n'est absolument et jamais génétique, cela laisse supposer qu'elle est entièrement acquise par des "conditionnements" sociaux (émois, émotions, exemples, films, livres, fréquentations, spectacles..). Ce qui laisserait supposer que lorsque deux homosexuels adoptent un enfant, ils pourraient bien, conditionner (par l'exemple et une sorte d'imprégnation) cet enfant. Alors que les homosexuels refusent cet aspect.

Lorsqu'on pousse l'homosexualité, en l'établissant comme une norme sociale de valeur générale, on amène le corps social tout entier à une impasse, puisque si tous les humains étaient homosexuels à 100 %, il n'existerait plus aucune procréation sur terre.

N'est-ce pas pour cette raison qu'il existe, comme paer réflexe de conservation, quoi qu'on en dise, une sorte de "réprobation" sociale" dans toutes les sociétés envers les homosexuels, qui n'en peuvent mais. Puisque eux se sentent et s'affirment.. "normaux" ?
Qu'en pensez-vous ?



yakuzawa | 6/4/2006
Bd et.. S/M.

Vous me demandiiez, Aurora, pourquoi je faisais une différence entre la Bd et le S/M ?
Un peu par.. jeu. Je suis humoriste à mes heures.
BD pouvant signifier « bande dessinée » (sourire).

1/ En effet : le « Bondage » est une action de fascination d?une proie, d?hypnose, une sorte d?amusement, une sorte de jeu, à ne pas prendre trop au sérieux.. Mais on a bien sûr le droit de.. « se prendre au sérieux ». Surtout si ça nous fait du bien aux deux partenaires.

Voyez le symbolisme du serpent qui immobilise sa victime, avant d?en jouir, en la dévorant lentement et à « petit feu ».

2/ Les « Dominations » plurielles (coups, insultes, crachats, baillons, pinces, aiguilles, accoutrements - valorisants ou dévalorisants - , brûlures, tatouages, urine, marquages divers, carcan, chevalet..), s?extériorisent lorsqu?il y a un manque.. d?autorité vraie. Le soi-disant « dominateur » sort son « 6/35 » d?autoritarisme de l?Inquisition . La domination est une forme de fausse.. supériorité du bourreau sur sa victime (ici très consentante..). C?est très souvent une forme de compensation d?une faiblesse parfois inconsciente du pseudo dominant. C?est un.. pistolet à bouchons..
Le « dominateur » tire une grande jouissance à extérioriser une force qu?en réalité, il.. doute de posséder. Un peu comme celui qui se trimballe avec un révolver chargé, dans la poche, parce qu?il a la frousse de se trouver en face à face avec certains membres du corps social dont il a peur, à priori.

Une force réelle est toujours.. tranquille. Elle ne s?extériorise que pour.. réellement servir. De plus, une force réelle, n?utilise que des moyens adaptés à la circonstance et aux personnes.

Par exemple, en « bondageant » une personne gracile qui n?attend que cela, le soi-disant « dominant » ne domine.. personne. Si il avait réellement à extérioriser sa domination, il l?utiliserait à « bondager » un taureau fougueux et dangereux qui se serait échappé de son enclos, par exemple.

Alors que la personne « bondagée » (la proie) est frêle, peu farouche, sans moyen de se défendre (puisqu?elle ne le souhaite pas). On peut parler plutôt d?un jeu d?abus de force, un faux viol de personnalité (Il est accepté). C?est d?ailleurs ce déséquilibre qui crée l?excitation du « bondageur » qui capture ainsi, une personne plus faible que lui, physiquement ou parfois psychologiquement. D?ailleurs, elle se laisse docilement.. attacher. Elle aime ça.
Où est donc la victoire du « bondageur » ?
Dans sa tête, pendant le jeu.
Il mime pendant quelques heures, une victoire.
Pourquoi ?
Parce que dans son existence, il a autant besoin d?être victorieux, que l?autre personne a besoin d?être? défaite (en régressant de son statut d?adulte libre et debout, à celui de victime à genoux et d?esclave).

Donc le « bondageur » est, en fait, un « matamore » qui mime, sans grand risque, un être fort, non civilisé, sauvage et bestial ( Lui aussi, il régresse et en jouit). Et, si il joue à ce genre de simulacres faciles, c?est parce que son « moi-je » alors sur gonflé et sur dimensionné, en tire un plaisir, donc une certaine sécrétion d?endorphine qu?il trouverait, peut-être, plus difficilement et à moins bon compte, ailleurs.

3/ Je parle de S/M en le séparant des « symptômes » caractéristiques ci-dessus : bondage et dominations plurielles, parce que là il s?agit d?une.. réalité causale, sérieuse et vraie, qui « colore » et altère (sic) toute la personnalité de la personne sadomasochiste.

Non ? (Sourire..).

yakuzawa | 6/5/2006
Et si tout cela (homosexualité, hétérosexualité, BDSM etc...) s'acquérait par sensualité, sensibilité, sentiment tout simplement?
Sans besoin de très longs discours.
Tous normaux, tous égaux mais tous différents!
Variété est richesse.
AURORA | 6/5/2006
Bonjour,

Pour analyser une situation, n'est-il pas besoin parfois, d'être un peu redondant ?
On ne peut aller à l'essentiel pour se faire comprendre, que lorsque toute la lumière existe déjà sur les détails de l'ensemble.
Etre laconique n'est pas toujours une qualité, lorsque je lis les interventions , ici, de certains. (sourire).

"Tous normaux" ? = Impossible !
Le mot "normal" ne convient pas.
Puisque la "norme" est un critère qui exclut tout ce qui n'est pas précisément dans cette norme esthétique, sociale.. etc. Peut-être faut-il trouver un autre mot qui fait accepter les différences ? La tolérance ? Mais en société, il ne faudrait pas oublier que la tolérance est une liberté plutôt.. limitée.
Comment faire, alors ? Au delà des mots et des raisonnements faciles, mais élastiques, auxquels on a habitué la masse des gens depuis plus de trois décennies d'idioties qui s'accumulent.

Et : " Tous égaux, mais tous différents" :
Là encore n'est-ce pas une affirmation un peu facile, qui n'a , hélas.., jusqu'à ce jour, encore jamais été démontrée ?

En assénant des idées (sic) comme cela, à des personnes dépourvues d'esprit critique ( n'est-ce pas vous qui avez parlé du "troupeau" ?) qui se contentent d'acquiesser et de "consommer tout chaud" sans réfléchir aux conséquences futures de certaines bévues à la mode, ne risque-t-on pas de tomber dans l'aporie collective ?



yakuzawa | 6/5/2006
Une "aporie" est une contradiction impssible dans un raisonnement.

Un programme des socialistes français, par exemple. (lol !)
Ya-cul zouve va ! | 6/9/2006
Bonjour aurora,

Juste pour vous dire que la traduction qui est ici des 9 niveaux ets très "libre". Je sais que ce n'est pas vous qui l'avez faite. Mais allez voir l'original.

http://www.skepticfiles.org/mys4/s&m.htm

Par endroits la traduction est plutôt inquiétante et contraire à l'esprit de l'original (qui se voulait "safe"). D'ailleurs au départ pour le milieu lesbien ou pour la domination féminine. Notamment le niveau 8, totalement manipulé et "retourrné" vers des abus possibles. Idem pour le niveau 9, Diane Vera induisait dans sa phrase finale un sous-entendu très clair qui rejettait l'existence souhaitable en réalité d'une telle chose.

Amitiés,

Aramis.
Aramis | 5/9/2007
Toujours les problèmes d'interprétation. Ces mêmes problèmes que les religions rencontrent. Y aurait-il peut être une sorte de religion du BDSM ? mdr
heavenspawn | 2/7/2010
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