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LE RAVISSEMENT DE MARGUERITE DURAS (1996-2006).

AURORA | 18 | 3/3/2006
Ah la petite musique de marguerite... moi j'ai mis un peu de temps à l'entendre, mais après..
selva | 3/4/2006
Ta note est réussie, cela donne tout simplement envie de lire l'auteur !
Guillaume | 3/4/2006
Toujours à la pointe de l'actualité : le grand Serge et maintenant la très grande Marguerite. Il devient indispensable maintenant après avoir lu les Inrocks, Libé, et Télérama de consulter Aurora... (e. n'a même pas encore eu le temps de lire le dernier Inrock consacré à Duras qu'Aurora a déjà écrit son message)...

Trop fort !

Duras, on adore. Les coups de coeur de e. : Le marin de Gibraltar, les petits chevaux de Tarquinia et Lol V. Stein que vous citez si bien. M. aime L'amant...
M. et e. | 3/4/2006
J'ai découvert Marguerite Duras avec l'Oeuvre au Noir et le personnage de Zénon.. Un livre magnifique.
"Cet axe que nous croyons si fermement tracé dépend du reflet du monde dans nos deux prunelles", a t-elle écrit tant elle pensait que notre équilibre dépend de nos sens..
Superbe hommage Aurora.
La fille d'à côté | 3/4/2006
"L'Oeuvre au Noir", c'est l'autre Marguerite, Yourcenar, dont l'austérité exigeante, personnellement, me convient mieux que le lyrisme parfois un peu glacial de Duras. Pour tout vous avouer, je tuerais père et mère pour avoir écrit "Le Coup de grâce" !
Idalie Felix | 3/4/2006
zut j'ai été coupée... dans un genre très différent, je voudrais conseiller la lecture du dernier roman de Paula Jacques, "Rachel-Rose et l'officier arabe".
Idalie Felix | 3/4/2006
Les rencontres "François Mitterrand - Marguerite Duras", en ce moment sur France-Culture, m'invitent à regretter les entretiens virtuels "Charles de Gaulle - Philippe Sollers"...

Enfin, chacun ses trucs...

Cependant, un IMMENSE point commun chère Aurora : l'amour de la littérature. N'est-ce pas ?
Christophe Borhen | 3/4/2006
> Christophe Borhen>

" A eux deux, ils représentent les malentendus de la gauche."
in "Le Maître et Marguerite".
http://www.liberation.fr/page.php?Article=361777

Sourire d'

AURORA
AURORA | 3/4/2006
Idalie> Si bien que ça, le nouveau Paula Jacques?
Je ne l'ai pas lu, alors conseillez-moi...

AURORA
AURORA | 3/4/2006
Je ne sais pas si il fallait faire remarquer la confusion,
sourire, profusion de pétales de marguerites !

Moi je rêvasse devant le présent que l'on vient de me faire,
"Le bureau de poste de la rue Dupin", plutôt l'échange de regard sur la photo de couverture !

Aurora, quel Bel hommage,
je pensais connaitre tout le blog,
en fait m'avait échappé la photo du Président !

Dellys


| 3/4/2006
"Rachel-Rose et l'officier arabe" est à première apparence moins séduisant et moins truculent que "Deborah et les anges dissipés", et moins touchant que "Lumière de l'oeil". C'est un épisode douloureux de la geste des Juifs d'Egypte, plus dans la veine de "Gilda Stambouli souffre et se plaint" (vous voyez que je suis "fan").
Le roman se passe en Egypte, après la venue au pouvoir de Nasser : les Cohen, des Juifs aisés et cultivés, se voient dans l'obligation de quitter le pays ; ils craignent de tout perdre et de se retrouver en Israel sans rien. Or un étrange officier arabe survient en pleine nuit comme pour arrêter le père de famille. Il surprend en nuisette-nylon l'aînée des filles, Rachel-Rose, une adolescente un peu boulotte, qui se croit laide et sotte face à sa belle et brillante cadette Joyce... Il propose pourtant, on ne sait trop pourquoi a priori, de venir en aide aux Cohen. Et là tout se complique, forcément.
Je n'ai pas envie de raconter le bouquin, qui commence en "patinant" quelque peu, parce que Paula Jacques semble avoir du mal à poser son sujet. Mais le développement de l'histoire, avec une relation de soumission extrêmement intéressante qui se joue, à tous les sens du mot, entre la jeune juive et l'officier arabe, mérite d'être lu. L'épilogue est bouleversant. Et là encore, on peut se demander qui est le plus soumis des deux...
Idalie Felix | 3/4/2006
euh ...
y a 10 ans et un jour , léo cassait sa pipe ....

les marques du plaisir | 3/4/2006
Dellys> Et vous, quand bloguerez-vous? Il faut y penser!

Idalie>Merci, je vais envisager de me le procurer...

LesMarques> Alors, dans la version"Tardi", allons voir le "Brouillard au Pont de Tolbiac" pour nous souvenir de celui qui débuta comme un "chansonnier de la Butte"...bien, bien avant Nestor Burma...

AURORA
AURORA | 3/4/2006
Comme tant d'autres, j'aime me perdre dans l'espace de M.D. Mais, je sais que d'aucuns s'y ennuient tant la capacité des uns et des autres à "faire avec " l'angoisse, diffère...
Mandorie | 3/4/2006
Au fait, précision qui s'impose, Léo = Léo Malet décédé comme Marguerite Duras le 3 mars 1996...
AURORA | 3/4/2006
Je laisse seulement ces quelques lignes pour vous (re)dire à quel point j'aime vos notes littéraires, je les guette et m'en délecte !


samantdi | 3/5/2006
« Elle demande : La direction de la plaine des Oiseaux ? Elle se dit que, lorsqu?elle la connaîtra, elle ira dans la direction contraire à celle-là. Elle cherche l?autre façon de se perdre... »
Marguerite Duras, Le Vice-Consul.

Pour entendre la voix de MD, peut-être suffira-t-il de cliquer sur mon nom ? On ne sait jamais... Sinon, me demander...

Angèle/Terres de femmes



Angèle Paoli | 3/6/2006
ma première lecture de Duras(L'amour, oui je sais:j'ai commencé par la fin du cycle pour le reconstituer à rebours par la suite:expérience de lecteur que je recommande) a été un grand moment traumatique : j'ai dû compenser par des litres d'alccol j'ai"cuvé ma vie"(comme, de mémoire, dans Le marin de Gilbratar).
Une des phrases les plus fortes selon moi:"C'est pas la peine de savoir où l'on va, faut y aller".Simple et éblouissant.
scarabée-glauque | 3/15/2006
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