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LA BEFANA, UNE SORCIERE COMME LES AUTRES...

AURORA | 20 | 1/6/2006
On ne peut pas le nier, c?est quand même jouissif de faire le capricieux, de se montrer impatient, d?être à la fois désiré et exaspérant? de jouer à la jeune fille fantasque quoi ! Mais quand même, cette plate-forme porte bien son nom, il est difficile de s?y agripper pour lui faire l?amour, elle manque se saillies.
Allons. Je ne sais pas trop ce que j?écris, ni comment, parce que je me réveille juste (c?est l?heure où les estomacs sonnent à la maison) mais ce dont je suis sûr c?est que le commentaire est destiné à Aurora. La note elle, je la lirais après le redormi pasqu?elle est trop longue pour là.

plasoc | 1/6/2006
Il faut vous protéger c'est vrai du regard de certains lecteurs. Parce qu'ici, sur la blogosphère, comme dans la vie plus réelle, ce sont des humains qui vous lisent, avec les mêmes qualités et les mêmes défauts.
Je vous lis avec plaisir et curiosité. Vous me faites découvrir un monde que je ne connais pas, une approche ludique et intéressante de votre univers. Connaitre permet de comprendre, de tolérer, d'avancer. J'ai lu aussi certains livres sur vos conseils, j'ai découvert des artistes, des peintres, des photographes.
Je ne vous connais pas mais je vous reconnais dans vos mots, même ceux écrits "après".
Aurora libre dans sa tête et dans la notre, c'est la phrase qui m'est venue à l'esprit l'année dernière quand j'ai mis votre blog dans mes liens.

la fille d'à côté | 1/6/2006
Ici, sur le Net ou déposé en pile chez un libraire, le problème reste le même : le "texte" échappe forcément à son auteur et le lecteur en fait ce qu'il en veut. Hélàs ! (rires) Je me souviens de ce moment où vous avez ressenti à l'extrème la mise en sujétion d'Aurora dans certains regards... Moment cruel. Vous en êtes encore meurtrie. Vous avez depuis réaffirmé l'identité d'Aurora. Une sorcière qui n'a l'intention ni de s'éloigner ni de se détacher de son corps.
Aurora, c'est vous ? Comme Mme Bovary, c'est également moi, c'est nous. Nous tous ici. ICI et pas ailleurs...
- OK, je vous épargne la digression sur Je est un autre mais c'est juste parce qu'il est temps pour moi d'aller travailler...



Mandorie | 1/6/2006
La vraie littérature ne s'écrit pas avec de l'encre, chère Aurora (ni, bien entendu, avec les substituts électroniques de celle-ci) mais avec ce qu'il y a de plus profond en soi, avec sa chair, son sang, ses tripes.
Et c'est ce qui fera toujours la différence entre un "poète" (du grec poieïn, faire, créer) et un rimailleur, entre un écrivain et un littérateur, entre un peintre et un barbouilleur.
Et qui dit mettre son intimité en avant, dit ipso facto, s'exposer, se livrer au regard de l'autre, à ses envies, à sa bassesse et à sa c....ie (qui est bien une des rares choses à pouvoir nous donner une idée de l'infini, si j'en crois Renan).
Protégez-vous Aurora, ne vous laissez pas détruire.




KeyserSoese | 1/6/2006
Vous exprimez là la logique du problème qui est, aussi, le mien depuis quelques mois. Je ne sais plus bien ni quoi ni comment ecrire sur mon blogue.
La petite expérience que j'ai d'être édité (il y a fort longtemps et dans d'obscures revues) ne sert à rien ici. L'imprimé, livre ou revue, vous éloigne, vous protège et vous pare de son prestige comme une armure ou les flamboyances d'un costumes de cour.
Le blogue vous plonge dans la bouteille à l'encre et la tarte à la crème d'aujourd'hui : l'autorité qui réside entièrement dans les doigts de nos lecteurs.
Mais blogue-t-on par désir d'autorité ? Peut-on passer outre le deni d'autorité, la défiance de son agir, de la sincérité du "bloguage", sa vérité ? Quelle dimention porte "un" blogue, "son" blogue ?
Théoriquement, rationnellement cela semble assez simple, mais réellement, phénoménologiquement, c'est plus difficile à tirer au clair.
Cordialement,
Trasimarque.
Trasimarque | 1/6/2006
antalgique ou thérapie...c'est vrai que ce n'est pas la même chose, pour moi l'écriture est parfois une thérapie, surtout quand je souffre, ni blog, ni journal intime - lors d'une rupture, j'écris parfois parfois à la personne, dont je sais qu'elle a abandonné leur boite mail...il ne me lira pas, mais c'est à lui que j'aurai écrit...petits cailloux lancés vers les étoiles.
pour ce que vous dites, on ne choisit pas qui vous lit, je comprend ce que vous avez ressenti. A une époque lointaine j'avais mis des photos érotiques de moi sur une annonce, m'imaginant que les autres pouvaient simplement les consulter. Un jour, quelqu'un m'a dit en pensant me faire un compliment que mes photos lui plaisaient tant qu'il les avaient téléchargé sur son ordinateur. Cela m'a fait un choc, je ne savais pas que c'était possible. De ce jour je n'ai plus jamais mis de photos personnelles sur quelconque annonce. Et pour élargir ce thème, c'est un peu comme cela dans la rue, vous vous faites belle pour plaire, mais vous aimeriez choisir ceux à qui vous plaisez et si un homme particuluièrement vulgaire ou déplaisant etc. vous regarde intensément ou vous aborde, vous regrettez presque de vous être fait belle.
Votre blog est public, vous ne pouvez donc pas choisir qui vient vous y regarder....
Vos reflections de "streghe" sur les thèmes que vous venez d'évoquer sont d'autant plus pertinentes qu'elles sont empreintes d'émotion et de vécu et non cérébrales ou théoriques...
Columbine | 1/6/2006
Je vais demander à Michelet de rajouter un chapitre spécial "Aurora" dans la Sorcière !
;-)


e.

e. et M. | 1/6/2006
Bonsoir,
Vous remontez effectivement loin et on ne peut pas toujours comprendre de quoi vous parlez.
Il me semble que dès qu'on parle, "on parle de soi ", même si on prend toutes les précautions pour ne pas le faire. Tout est langage, ne serait-ce que le choix des images que vous faites: elles parlent de vous.
Mais peut-être que je me trompe complètement. Je ne vous suis pas depuis longtemps mais même si vous ne publiez rien d'intime, votre "intérieur" se ressent et c'est ce qui rend vos propos (entre autres) intéressants.
Evidemment, comme je prends tout au premier degré, je vous dis quand même que j'espère ne pas vous avoir froissé par un de mes propos.
Marie.
Il est vrai que je n'ai pas lu vos textes plus anciens.
| 1/6/2006
Quant aux hoomes mariés dont vous parlez, ils sont légions sur le net: à chaque fois que j'en croisais un, j'ai eu envie de sortir la mitrailleuse lourde.
La mama à la maison et la puta entre cinq et sept, ils adorent.
Marie.
| 1/6/2006
Emois, et mois, et... Moi?..
ko | 1/6/2006
On va donc supposer que le premier message qui m'est adressé par Plasoc est une métaphore d'U-blog en bug hier soir.

J'avoue que je suis quelquefois un peu "dure à suivre", comme le dit Marie, tant les choses chez moi sont liées à des passés que je ne peux ou ne veux plus dire. C'est vrai aussi que mes plus grandes blessures de sorcière me sont venues de mes écrits, ici ou ailleurs et il y a longtemps...

L'interrogation de Trasimarque sur cette note est donc pour moi essentielle.

AURORA


AURORA | 1/6/2006
je comprends mieux la note (j'ai du mal ce matin) en la relisant au calme... écrire est sensé faire du bien mais pendant une période c'était une souffrance... voir un fardeau car les gens demandaient à ce que j'écrive de plus en plus... et puis je suis parti et j'ai repris qd je l'ai décidé...
c'est ça la liberté...


jack's karma | 1/7/2006
Bonjour,
Finalement, je reviens ce matin ( excusez-moi, j'ai l'esprit en escalier) pour vous dire que finalement, on cache tous bien notre jeu car vos voeux (tout joyeux) ne laissaient rien présager de la "remontée" de ces blessures.
Comme quoi, ne jamais se fier aux apparences.
Pour ma part, j' aime les sorcières, j'en ai une chez moi, juchée sur son balai, suspendue à son fil. Elle me suit depuis plusieurs déménagements.
Bien à vous, Marie.
| 1/7/2006
Elles ne remontent pas, Marie, elles ne sont plus d'actualité non plus: elles explicitent seulement les 2002 et 2005 barrés dans les 10 bonnes résolutions de l'an nouveau...

AURORA
AURORA | 1/7/2006
Pour dégriser...

La befana vien di notte come fanno le mignotte, porta doni ai più piccini, ai più grandi fa i pompini, se quest'anno vuoi trombare a 5 amici lo devi mandare...
GulliveR | 1/7/2006
J'ai eu l'expérience de voir chacun de mes écrits insultés par un de mes lecteurs, au point de n'avoir plus pu écrire de quoi que ce soit de personnel. Ma réponse a été d'ouvrir un blog "privé" à mot de passe, mais s'il est fermé... il n'est plus public aux autres. Je n'ai pas de solution.
Je suis assez forte maintenant pour avoir ouvert un nouveau blog public spécialement pour mes états d'âmes BDSM, et je garde un "fronton" classique sur mon blog connu de tous...

Courage!

Lilly
Lilly | 1/7/2006
>GulliveR:
Merci de ne pas avoir laissé échapper celle là.

Viva Italia !

AURORA
AURORA | 1/7/2006
Merci Aurora. Vous m'êtes bien utile. Vous dites les choses tellement mieux que moi que je vous donne à lire à ceux par qui je veux être comprise. Et je vous assure que les réactions sont très positives.
Régalez-nous encore. Agnès(Senga) de Huy, Belgique
senga | 1/8/2006
euh aurora ... et si on hantait les chats pour tout simplement faire ch** les autres ..... pour distribuer un peu de poudre a gratter de ci de là ... en se disant que s'il y en a au moins un/une que ça chatouille, tout n'est pas perdu ....


lesmarquesduplaisir | 1/10/2006
> LesMarques: Dans mon antiquité perso, je me suis méchamment faite virer de l'un de ces chats.
Aujourd'hui, j'en fréquente un autre. J'y retrouve des gens que j'aime bien ( vous en connaissez sans doute quelques-un(e)s ) et si l'on vient me gratouiller ( ce qui est rare heureusement ), je chatouille, c'est vrai.
Et comme ils sont un peu oublieux de mon pseudo, il faut parfois leur en remettre une couche quand ils me recontactent la semaine suivante, par le même C/C.

AURORA

AURORA | 1/10/2006
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