BDSM : L'AME D'UNE SOUMISE.

un contrat... ça me fait marrer de voir qu'il existes des individus assez [censure] pour croire qu'on passe un contrat avec l'autre dans le cas d'une relation amoureuse...
l'âme n'est elle pas une représentation de notre intelligence, nos sentiments, nos doutes & certitudes si je peux me permettre cette pensée ???
pourquoi croire que l'on s'abandonne corps & âme dans les tourments de la passion ???
sous prétexte(s) que BDSM fait partie de ces choses qu'on n'ose, en société, avouer "aimer", on insulte ce désir d'en être...
il n'y a que l'inculte pour croire que BDSM est un contrat donc ???
pour ma part, je pense que oui car je suis ce blog depuis si longtemps et j'ai fait la part des choses
Aurora n'est qu'une simple femme vivant intensement et d'une manière qui lui convient son épanouisement de femme et sa liberté amoureuse !!!
qu'on se le dise :"chacun(e) a le droit de trouver son plaisir d'une manière comme d'une autre tant que cela ne lui nuit pas..."
aprés cela, les goûts et les couleurs... cela ne regarde que soit et le reste du monde... on s'en moque tant qu'on est heureux !!!
le principal est de vivre pour soi et non pour les autres !!!
je suis peut être confus mais j'espére faire comprendre mon point de vue à travers mon évolution d'inculte à interessé depuis que je viens ici car je ne suis qu'admiratif de ce qu'est Aurora depuis que je viens m'instruire ici !
merci et longue continuation à vous deux !!! : )

qd je dis "bdsm fait partie des choses qu'on n'ose avouer aimer en société..." je fais part de cette jalousie que Mr & Madame tout le monde ont vis à vis de ce qu'ils nomment (et appellent de cette manière) la culture subversive...

quel dommage que tout le monde n'ai pas les "couilles" pour assumer ce qu'il est au fond...

bonne journée et @ bientôt !

Savez-vous ce que nous allons faire, nous les femmes ? (Julio, on ne rigole pas dans le rang !) : notre âme, on va la vendre au Diable... et avec les sous on lui rachète quelques uns des cercles de l'enfer. De ceux qui sont millésimés franco-français.
* 1875 : une instruction ministérielle autorise les femmes mariées à ouvrir un livret de Caisse d?Epargne avec l?autorisation de leur mari (elles peuvent déposer seules mais le retrait ne peut se faire qu?en présence des deux époux),
* 1895 : elles sont autorisées à faire des retraits seules,
* 1907 : elles peuvent disposer librement de leur salaire (auparavant le mari encaissait le salaire et pouvait l?utiliser à sa guise en cas de mariage sous le régime de la Communauté),
* 1942 : les femmes peuvent ouvrir un compte bancaire,
* 1943 : elles n?ont plus à fournir de justificatifs sur l?origine des fonds,
* 1944 : les femmes obtiennent le droit de vote,
* 1965 : grâce à la loi sur les régimes matrimoniaux, les femmes obtiennent le droit de gérer leurs biens propres (chacun des époux devient autonome sur le plan financier).L?article 222 du Code civil vient renforcer la capacité juridique de la femme mariée qui peut exercer une profession sans l?autorisation de son mari. Elle peut ouvrir seule un compte bancaire.
Putentrailles! Elles l'avaient où la tête nos Grandes Anciennes pour avoir réclamé - et obtenu - de pareilles choses... ;-)

Pour être plus concise et moins didactique... Faut bien qu'ils fassent avec notre histoire nos D.

Aurora, il faudra un jour casser ce mythe de la grande famille bdsm ... il est un bdsm pétri de valeurs de mépris de l'inférieur, de sentiment d'appartenance à la race des "saigneurs" ... celui là même qui pronne la sacro-sainte "tolérance" ...
et il est une foule de victimes du syndrome de Stockholm ...
qui habillent façon harlequin leur névrose ... pour arriver a l'accepter ....
Entre l'acte "technique" ( seance, soins, techniques employées, etc ) soumis à contractualisation et l'abandon "christique" ... le bdsm semble trop souvent déserté par "l'intelligence" ...

Ton site est toujours aussi superbe Aurora. Il remporte toujours autant de succés et c'est bien mérité.
Je suis contant que tu sois passé me faire un p'tit coucou sur mon blog. Je commence à peine, je fais mes premiers pas et je dois dire que j'aime ça. C'est exigent qui m'a donné le "virus". Je me sers du blog plus comme une vitrine pour exposer mes photos. Je ne pouvais donner le lien d' "un ange en enfer" à tout le monde et encore moins dans mon boulot.
Je te souhaite une bonne continuation et plein de bonnes choses.

Juste une petite dernière chose.

Je suis tout à fait d'accord avec toi Aurora. Bien souvent Ce sont ceux qui revendique avec virulence la tolérance qui le sont le moins.
Et puis ça me rappelle aussi le quiproquo entre César et Marius dans la trilogie de Pagnol. Marius disant à sont père : "Je te croyais plus tolérant" On comprendra deux films plus tard que César pensait que son fils parlait des maisons de tolérance.
De la tolérance à l'exclusion il n'y a qu'un pas, une fine ligne blanche très facile à franchir. Ce ne sont pas les exemples qui manquent dans l'histoire.

A très bientot Aurora

A qui appartient donc mon âme ? Encore faudrait-il d'abord que j'en aie une -- Je suis matérialiste,et athée, grâce à Dieu ;-)
Cela dit, c'est lors des "séances" avec l'Aimé que j'ai le plus frôlé l'impression d'en avoir une, d'âme, et que j'ai eu envie de la Lui donner, sans retour. Comme on dit l'âme d'un violon, d'un canon : ce qu'il y a au plus profond. La passion de l'obéissance et du don, à l'extrême.
Quant au contrat,même si je l'ai d'abord trouvé répugnant, il m'a protégée de moi-même : je n'avais aucun instinct de conservation, j'étais prête à n'importe quel saut dans le vide. La passion, la passion, vous dis-je...
Bref, je n'ai certes pas d'âme, mais elle était à Lui, et elle l'est encore.Et faut vivre avec ça, émerveillée quand même.

Jean-Marc : amusant ce raccourci. Qui ramène aux "cercles" qui, en se battant pour faire accepter leur "différence", se plongent d'eux même dans une exclusion sans retour. Faire admettre sa différence, revient à admettre une "normalité" à laquelle personne ne peut pourtant prétendre...

"La tolérance, il y a des maisons pour ça", disait notre névrosé et catholique Paul Claudel. On l'a d'ailleurs vu à l'oeuvre avec sa soeur Camille qu' il fit enfermer pendant plusieurs décennies dans un asile de fou.

Je retiendrais de ce billet (et surtout du tableau ) le fougueux Cronos à l' oeuvre. Par peur de perdre le pouvoir, il dévore ses enfants...corps et âmes. Zeus le contraindra à restituer ses frères et soeurs et le précipite dans le Tartare
Le fait de vouloir manger ses enfants est aussi une réalité. Quelle est la mère aimante qui n' a jamais dit à son enfant en l'embrassant:" je vais te manger, te dévorer tout cru!!!
Regardez -les aux caisses des magasins. Heureusement d'ailleurs que papa Freud les déculpabilise à ce sujet.
Plus sérieusement, vouloir s'aliéner totalement l' autre est toujours un signe de peur ou de faiblesse et ces "contrats" en sont peut-être la preuve ( mais peut-être nous viennent-ils des Etats-Unis? ).
Marie.

bonsoir Aurora ?
Connaissez vous Achille Chavée ? un poète suréaliste belge (c'est presqu'un pléonasme) contemporain et ami de René Magritte?
Il s'était forgé une devise qui vous irait à ravir : je suis un vieux sioux qui n'aime pas marcher en file indeinne.
Continuez comme vous êtes, en squaw libre que vous êtes.

A tous> Merci de vos interventions, vivantes, vibrantes...
Que d' "âmes" ici... Sourire!

Magnifique Idalie> Merci de l'avoir posé là, ce petit texte.

Marie> On peut dire que vous avez eu l'intuition de ce que j'étais alors en train d'écrire. Ne soyez donc pas étonnée que mon texte suivant vous soit dédié.

AURORA