Voyant le titre je me suis dit que bon, tiens, je vais rien dire, c'est trop dérangeant la cagoule, chacun son truc mais ça, non, j'aime pas ? et puis tu me "rassures" un peu en disant de suite que de fait, toi non plus ?
J'aime bien venir sur ton blogue, même si je ne comprends toujours pas cette "sweet submission" ;-)
lesyeuxsanspaupieres
| 4/3/2005
:\
hdn
| 4/3/2005
Hummm...
Pour la cagoule, je n'aimerais sûrement pas du fait de ne pas pouvoir voir le visage de ma dulcinée (Ou de ma maîtresse... ou d'une nana rencontrée à l'arrache... ou de mon chien... ou de ma plante... enfin bref.), et surtout parce que je trouve ça moche.
Les chaînes, menottes, fouets, martinets, baillons, chaînettes, attaches aux différentes parties du corps, soumission par la terreur psychologique ou par la peur, l'Amour, ou autre... ok.
Maintenant, les cagoules me font penser à une sorte de préservatif géant pour humains. Je me demande même comment je pourrais en mettre une sans débander tellement j'aurai peur d'être ridicule.
S'il y a soumission par la peur, par la force, ou la douceur, il doit y avoir des mouvements de muscles, de regards... des sourires... expressions... ajoutant à l'ambiance.
Je comprend qu'on puisse mettre un costume, le faire dans le noir, ou même faire un jeu de rôle demandant un habit spécial... mais le système de cagoule me semble réellement foireux ^^'''
Enfin, c'est ma vision des choses...
Amicalement, Carnelov
Carnelov
| 4/3/2005
Heu... juste au passage : belle photo, même si ça aurait été mieux à visage découvert ^^ (parce que là c'est vrai que l'on regarde avant tout une chose : sa poitrine, d'ailleurs semblant délicieuse !)
Amicalement Carnelov
Carnelov
| 4/3/2005
C'est drôle déjà de retrouver avec joie, vous pensant absente ( alors que, toujours distrait, je restais bloqué sur le mois de mars inscrit dans mes favoris...). C'est étrange aussi comme nos préoccupations se croisent. Je pensais ces derniers jours à la cagoule : comme un besoin de mieux matérialiser ma soumission, l'envie aussi d'essayer un nouveau jouet. Et en même temps très réticent sur l'esthétique et les connotations de cet objet peut-être too much...à voir, je préfère pour l'instant d'autres fétiches...j'y retourne...
...
| 4/3/2005
Je réponds un peu tard à ce message, mais j'étais absente ces jours derniers.
La cagoule nous rend seules face à nous-même, elle nous oblige à nous plonger dans les méandres de l?esprit et à prendre conscience de sensations enfouies ou méconnues. Privées des sens principaux, nous en attisons d?autres. La cagoule qui aveugle, qui rend sourd à ce qui nous entoure. Le propre écho de nos pulsations qui percute nos tempes et dont la perception est amplifiée par cette bulle de cuir qui abroge tout contact avec l?apparente sérénité extérieure. Le bruissement du cuir qui déforme la réalité et où l?on se sent réellement démuni. Il n?est plus question de pudeur mais de perte d?identité et de repli sur soi même afin de laisser s?extérioriser les émotions, de les capter dans ce vase clos et de les ressentir. S?imprégner de l?instant, se sentir libre d?expression derrière ce voile de cuir. Ce sont des moments où l?on se sent particulièrement vulnérable, où chaque bruit semble hostile uniquement afin d?accroître la tension. Un moment qui semble interminable, une fuite en avant vers sa destinée. Je ne prône pas le port de la cagoule régulier, mais de temps à autre seulement, elle permet de percevoir les choses dans une autre dimension et de se laisser totalement aller au devant des sensations. La cagoule donne sans doute un aspect bucolique par ses courbes pas toujours très harmonieuses, mais pour un adepte du SM, elle n?a rien de plus avilissant ni de plus dégradant que les autres accessoires utilisés. Elle témoigne d?un total abandon et de la confiance que l?on accorde au Maître de séance. Mais comme dans toutes situations, cela ne dépend que des désirs réciproques et du ressenti.
Aphrodite
| 4/8/2005
Aphrodite> Merci pour vos textes et témoignages, toujours si sensibles et si personnels que je suis très fière de trouver chez moi comme autant de petits cailloux vers un autre jardin...
J'aime bien venir sur ton blogue, même si je ne comprends toujours pas cette "sweet submission" ;-)