Déontologie : Le dominateur peut-il parfois autoriser sa soumise à punir une ou un ami dans le cadre d'un scénario décidé d'un commun accord ?
...
| 3/15/2005
Je n?userai pas ici du terme « déontologie » car je crois que cela dépend uniquement du désir respectif de chacun des éléments du couple et de leur façon de fonctionner. Je pense aussi que cela n?est jamais anodin et qu? « analytiquement » chaque figure est un cas d?espèce.
Pourquoi une femme, profondément soumise, irait-elle choisir une autre soumise ? Son inclinaison à la soumission devrait plutôt l?attirer vers une Domina. C?est souvent à la seule demande de « son maître » qu?elle recherche une 2° soumise? Pourquoi un Dominateur fait-il dominer sa soumise par une autre femme, quand celle-là n?a aucune attirance lesbienne ou bisexuelle ? Rêve-t-il d?être à sa place sans oser se l?avouer ? Idem quand il la prête à un autre dominateur ? Je sais que cette façon de voir les choses est considérée comme « politiquement incorrecte ».
Si comme dans le cas que vous évoquez, une soumise fait part à son Maître « de sa volonté de punir une ou un ami dans le cadre d'un scénario décidé d'un commun accord » cela signifie qu?elle est sur le chemin pour passer à l?autre rôle, celui de Domina (en restant néanmoins soumise quelques fois aussi. Cela arrive en effet et c?est ce qu?on appelle switch.
Dans ce cas, le Maître pourra la guider dans cette évolution avec l?attention qu?il lui a toujours portée. Mais il arrive aussi que certains en prennent ombrage, ce qui entraîne souvent l?éclatement du couple.
En ce qui nous concerne, AURORA n?ayant aucun penchant et aucun désir de « domination », la question ne se pose même pas, d?autant plus que nous sommes tous deux exclusifs et ne « jouons » qu?à deux.
Cordialement
MARDEN
Le M. d'AURORA
| 3/15/2005
...
blownblue
| 3/15/2005
C'est un fait... Pas de fait, c'est.
justemoi
| 3/16/2005
Pour moi, il est là question de confiance. Confiance en elle, et confiance en soi. En elle, elle m' a offert son obéissance, et elle m'appartient, même si elle ne m'est pas acquise... Aurais-je peur que le switch évolue vers un revirement ? En moi, suis-je capable d'assumer mon rôle envers une personne finalement dominante ? Ai-je peur qu'elle me submerge ?
Pour ma part, j'ai laissé une fois mon amie jouer avec un petit soumis malléable, afin qu'elle se fasse la main. Hormis une jalousie qui n'a rien d'intrinsèque à mon rôle de dominant - j'interdis tout contact physique... - je retire une immense satisfaction de pouvoir mettre fin au jeu immédiatement, de la voir ainsi se détendre, elle excelle, et surtout de la reprendre sous ma coupe à la fin...
Cordialement
Thilke
Thilke II
| 3/16/2005
merci pour votre réponse précise et franche. respectueusement