BDSM : L'ENCYCLOPEDIE BDSM D'AURORA 25 : E COMME EX-VOTO...

pardonnez moi mais je trouve dommage de dire "cul" quand on est poete...

« On leur montrait nos culs et nos belles manières
En leur chantant... »

Les bourgeois
JACQUES BREL


« C'est le cul le cul le cul le cul de la patronne
Un cul solide et bien charnu ... »

Chanson homonyme
RICET BARRIER


Obscur et froncé comme un oeil et violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la pente douce
Des fesses blanches jusqu? au bord de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous l'autan cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s'en aller où la pente les appelait.
Ma bouche s'accouple souvent à sa ventouse
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots
C'est l'olive pâmée et la flûte câline
C'est le tube où descend la céleste praline
Chanaan féminin dans les moiteurs éclos.

Le Sonnet du Trou du Cul
ARTHUR RIMBAUD ET PAUL VERLAINE


« Gland, point suprême de l'être
De mon maître,
De mon amant adoré
Qu'accueille avec joie et crainte,
Ton étreinte
Mon heureux 'cul, perforé »

Balanide
PAUL VERLAINE


« Elle me dit, mon désirable objet,
Mes doigts n'ont rien qu'à tenir le sujet
Assez mon cul fredonne sur les basses. »

Dame jouant du luth au giron de son ami
JEAN AUVRAY (1580-1622)


« Voyez, voyez la machin' tourner,
Voyez, voyez la cervell' sauter,
Voyez, voyez les Rentiers trembler ;
Hourra, cornes-au-cul, vive le Père Ubu ! »

La chanson du décervelage
ALFRED JARRY

Tiens, je te reconnais bien là!
Voici que tu nous fais tout un florilège du "cul" en poésie...

Cela dit, figure toi que j'allais répondre, moins copieusement certes, mais par du Prévert (toujours un poète)...

"Mais quand c'est le bonheur
les cartes de l'amour
c'est le cul et le coeur"


Et cela fait longtemps que le mot "cul " a gagné ses lettres de noblesse...
Du moins pour notre génération...
Comment les jeunes perçoivent aujourd'hui ce mot nous étonnerait peut-être et pourrait dans ce cas expliquer la réaction d'Aviva...

AURORA

bah moi j'aime pas, je trouve ca pas poetique du tout. c'est un mot dont la prononciation est fermée et sêche. alors que "fesses" par exemple, laisse de la souplesse avec le son " SSSSSSS" en suspend, et "é" un son plus ouvert.
question auditice je dira, bien que cul, soit tout un mot dont toute la connotation est purement grossiere dans ma generation. le cul siginifie plus ou moins le sexe sale, ou ne serait ce que le trou ou foutre son '"Zeube" quand on est un mec, ou de expression du genre "ah je vais lui peter le cul, la pute est voir" ! donc, je ne vois pas le rapport avec la poesie. ceci dit je l'utilise aussi masi plutot dans le genre "hum, il a petit cul a croquer celui la !?".
mais pour de la poesie, je dirai "fesses" ou pire, et pour une femme, je dirai "croupe", parce que c'est un mot qui pour moi evoquent la douceur, les rondeurs, la feminité !
enfin quoi qu'il en soit, c'est une question de choix et de connotation personnelles. c'etait pas un reproche, juste mon avis.

Je ne pense pas *tre si ag* que *a, mais le cul pour ma g*n*ration (la m*me que celle d'Aviva ?), le "cul" est soit un nom commun,
* Acheter au cul du camion *,
une conotation humoristique * bien mal au cul ne profite jamais *, ou vulgaire, mais l*, avaiva en a d*j* sorti de belles.

Si un * encul* * n'est pas * prendre au sens premier, ce n'est sans doute pas sans rapport.
La vision de ce mot est per*ue comme d*gradante, * connotions machistes, mais rarement pour choquer gentiment comme on aurait pu le faire il y a 30 ans.

Et pourtant aviva tu en a un de CUL!!!

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