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auroraweblog

BDSM POEME (ET CONFIDENCE) : ET J'EN PINCE POUR TOI ...

AURORA | 9 | 11/8/2004
Plaisir d?un premier commentaire,
première à poster,
ça me fait penser au plaisir de marcher dans la neige,
quand personne n?est encore venu la fouler,
le premier pas , l?empreinte,

la première à arriver sur la plage le matin,
quand il n?y a pas très longtemps que le sable vient d?être damer,
et la plage nettoyée des estivants de la veille

Et bien sur de ci de là, qu?un pas, à la lecture de votre belle confidence poétique, qui m?évoque
la première fois que le bout de mon sein a goûté de la pince à linge,
pincer??.pincement, roucoulement de pinson,
douleur excitante??..qui dure et qui se poursuit, lorsque les pinces ne sont plus,
qui devient douleur invisible, douleur de plaisir

Et puis une autre première fois,
celle où Mon Compagnon est arrivé
avec une surprise,
une paire de pinces en métal
Spécialement fabriquées pour Moi !

Dellys, souriante de souvenirs

| 11/8/2004
Pour répondre à la demande de Fiora
Comme vous avez du le lire dans le weblog, nous ne "fonctionnons" pas avec un contrat, mais nous comprennont parfaitement que certain(e)s y aient recours.
On trouve ça et là, sur Internet, des modèles plus ou moins "construits" ou "loufoques".
Pour ma part, je vous conseille vivement l'achat d'un petit opuscule intitulé:
CONTRAT D'ESCLAVAGE" de Lilith Von Sirius (Diana ORLOW) extrait de son ouvrage "TIENNE A JAMAIS" (dédié à son Maître Philippe Pissier), édité par "Cahiers de Nuit" 33 rue de la Haie Vigné, 14000 CAEN pour environ 7? et disponible à la "boutique de référence" à Paris "D".

Diana ORLOW (alias Lilith Von Sirius): née en 1971 à Posdan était tout à la fois performeuse fétish, danseuse, chanteuse, actrice, créatrice de costumes de théatre, écrivain et l'esclave de son Maître...
Elle est décédée à Hambourg le 30 Mars 1997.

Le M.d'AURORA | 11/8/2004
j'ai un percing coté coeur..ya t il un rapport entre le plaisir qu'on recoit de la pince avec celui du piercing têton?

beau poème
;))
falo à aurora et à M d'aurora | 11/8/2004
Cycle délicat, tissus fragiles, entendre ses tambours internes, (séchage en cordes...) et (y) repasser à feu doux...
justemoi | 11/8/2004
je trouve ça très beau... un poême comme je les aime...
Aurora la fée de la poésie émoi ! ; )
jack's karma | 11/8/2004

Des bords
Des
xioix | 11/8/2004
Salut! Voyant que je suis cité avec Lilith sur ce blog, j'en profite pour signaler que TIENNE A JAMAIS de Lilith von Sirius vient de paraître dans un recueil d'oeuvres choisies paru à l'enseigne des Editions de la Maison Close (36 rue du Général Leclerc, 54320 MAXEVILLE). Environ 350 pages.
Ils ont également publié mon texte IN CAUDA VENENUM qui serait susceptible de vous plaire.... bien à vous.
J'ignorais que le CONTRAT paru aux Cahiers de Nuit était encore disponible.... à Paris ????????

Bien à vous tous.

P.P.
Phil347 | 12/7/2004
A Philippe Pissier:

Oui, "Le contrat" sous la forme d'un "tiré à part" est toujours disponible... à Paris, effectivement.
Merci d'être passé déposer ces infos sur le blog.
Nous allons pour notre part, dès que possible, contacter la maison d'édition indiquée pour nous procurer ces deux ouvrages.
En attendant, nous invitons nos lecteurs soucieux d'un peu d'originalité, de transgression artistique et poétique à cliquer sur votre nom dans le commentaire ci-dessus: ils se retrouveront ainsi immédiatement sur votre site que j'ai visité en partie seulement ( c'est une mine!) et sur lequel je ne vais pas manquer de revenir encore et encore.

AURORA et M.
AURORA | 12/7/2004
Merci pour les compliments.... is ne sont pas si courants que ça.
Pour ce qui est du Contrat, il faudrait que je m'en procure quelques exemplaires en vue de diverses manifestations à venir.... savez-vous OU ou COMMENT (je suis un peu loin de Paris, près de Cahors) je pourrais en retrouver des exemplaires ????? Merci d'avance.....

Voici un texte un peu sadique écrit il y a deux ans environ....

SOUS LES ETOILES DE CATALOGNE




T'écrire un texte érotique à base de rouages et de poulies, où de jolies poucettes en avant te pousseraient, petite pony. Dresser ta gorge au son d'une enclume où les asphyxies phalloïdes se forgent, en faire une rizière irriguée de foutre, soute à sucs, garage à poutres, avaloir qu'on éduque. Menottée au radiateur deux nuits de suite, ainsi que l'exige le rite, sur tes ardeurs tu médites. Ou mieux si tu préfères : à genoux sur de petits cailloux aux arêtes bien précises, qui flattent ton épiderme mais l'incisent, conjuguer une dizaine de verbes à tous les temps, là où l'erreur grammaticale une dure sanction égale, kilomètre de défilé en talons de quinze centimètres, semelle qui de pointes la plante de tes pieds allaite. Et de pointes point ne manque, celles qui l'intérieur de ton corset garnissent, à mon ?il attentif un souffle sous contrôle garantissent, ainsi, bien concentrée, est-il beaucoup plus aisé, pas à pas et jeu après jeu, de délicieusement te briser.

Le collier de cuir ta nuque il enserre, cantique, son grelot signale les manquements à l'immobilité assignée, je hais ces infimes, ces infâmes échappatoires de l'?il ou du doigt, ces pensées errantes, ces espoirs stupides, tout ce qui se permet de rouler sous ton crâne sans mon ordre. Je les devine, vois-tu. Peut-être les crois-tu invisibles, tu te trompes. T'en réjouis-tu ? Lourde erreur. Il sourit, il ne voit rien, la conclusion que voici. Je souris pour les souris, celles-là oui te sont invisibles, et te seront invisibles, cette nuit, dans le noir du cagibi, lorsque très inconfortablement liée après deux heures de fouet leur connaissance tu feras.

Certes, ce n'est qu'une bien faible ordalie. Pour les jours à venir, j'aimerais trouver crapauds, serpents, toutes bêtes visqueuses? et des insectes bien répugnants aussi, histoire d'observer le cerveau féminin au bord de la folie. Et comment tu ramperas mieux le lendemain, ô mon bel urinoir humain, avaleuse de sabres génésiques - que j'aime à louer pour les coquines et sadiques soirées. Tu apprécies moins, pas vrai ? Surtout ces adolescentes qui s'amusent tant de toi, lorsque leurs pieds, pour maculés qu'ils soient, sous tes efforts langue bien tirée retrouvent toute leur patine. Ah, la mutinerie prohibée, n'y songe point, aussi odieuses que soient ces petites garces? c'est qu'elles ont ordre de t'exciter jusqu'à la lisière de l'orgasme - et non plus loin.

Peut-être deux semaines en leur compagnie seraient-elles de saines vacances ? La nuit à la niche, liée de bien cruelle façon, impossible masturbation dont rêver t'interdit le sommeil, rose au bord de l'éclosion et jamais éclose. Tôt le matin, car nulle ne doute de ton profond repos, c'est l'entraînement qui montre les dents! Quelques kilomètres dans la campagne environnante, le grand air te fera du bien, petite ponygirl qu'on asticote? on te traite de pute et on te crache au visage ? De fort distrayants usages. Plus dur de trotter sous l'orage, qu'il pleuve, qu'il vente, et de rester sage. Les clochettes à tes seins se font plus sonores, comme le rythme augmente et de toi exige plus d'efforts. Soudain, la pente! et les coups qui redoublent! Les cuisses aux muscles tourmentés vont-elles pour si peu me haïr ? Oseraient-elles faiblir ? Que nenni! Victorieuse, la cavale a l'Hadès franchi!

De quelles belles rêveries pourrais-tu encore faire les frais ? J'en ai des coffres pleins, et te voici, Pandore, qui les rend à l'air libre. Agressifs, les songes jouent au soleil, s'ébattent avec objets tranchants, venins et courroies de cuir. C'est ta faute.

Et il t'en coûtera.

Il t'en coûtera des étreintes forcées, des nuits passées dans des sacs de rugueuse toile relevés de paquets d'orties fraîches, de pleines constellations de désagréments qui réjouissent les invités. Bien silencieuse (les dix centimètres du bâillon phallique ?), la tête dans une cage en verre où l'on dépose les araignées? quel régal de forcer ton vase le plus étroit cependant que d'effroi tu te tords? mais les liens sont solides, et impuissante tu assistes au lent ballet des arachnides. Qu'en penses-tu ? Au preux membre qui t'empale répond la muette chorégraphie de la mygale. Entomologie plus érotisme, c'est le mille-pattes qui file entre tes fesses. Certes, et reproche m'en a été fait, j'aurais plus prévoir un ouvre-bouche? bouchées doubles, donc, pour la prochaine fois, laquelle j'imagine exquise, perspective qui m'attise.

Voilà qui m'amuse - mais bouleverse la muse.

M'aimante - mais la belle tourmente.

Me divertit - mais gare, elle en pâtit.

Ami lecteur, quoi faire d'autre de l'antre nommée fille, sinon danser à l'envers dans l'église qu'on pille ?



Philippe Pissier, Sant Feliú de Guixols, 28 mars 2002 e.v.
Inédit.

Phil347 | 12/16/2004
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