BDSM : L'ENCYCLOPEDIE BDSM D'AURORA 163 M COMME METAPHORE 1 ( LE LANGAGE DES MOTS )...
AURORA | 11
| 10/4/2004
Très chouette texte.
ce texte me touche bcp !
authentique et tellement vrai!;))
authentique et tellement vrai!;))
Que dire de plus ;)
Eh bien bonsoir à toi et à M.
Eh bien bonsoir à toi et à M.
sinon....
...voila à quoi ressemble un phaléne alors;)
merçi;)
...voila à quoi ressemble un phaléne alors;)
merçi;)
Agréable rencontre d'un(e) congénère.
:)
Apprendre ainsi à se mieux connaître, à se reconnaître...
Un parcours semé de fleurs fânées, mais quel plaisir, au bout!
(Paraît-il..! ;-))
Un parcours semé de fleurs fânées, mais quel plaisir, au bout!
(Paraît-il..! ;-))
Il est un peu tard, déja des commentaires, et pourtant moi aussi j'ai envie de dire à quel point ce texte me touche.
35 ans est aussi mon âge, celui que j'ai attendu avant de devenir grande, "plus grande"...grandir toujours au creux,
lovée, entre les bras magiques , puissants , protecteurs de mon amoureux.
Celui que j'ai tant attendu, celui que je ne croyais pas exister,
et pourtant, sourire, il n'était pas si loin de moi.
J'étais une Belle au Bois Dormant, esperant l'éveil, le réveil, la renaissance, la reconstruction
VIVRE !
Dellys
35 ans est aussi mon âge, celui que j'ai attendu avant de devenir grande, "plus grande"...grandir toujours au creux,
lovée, entre les bras magiques , puissants , protecteurs de mon amoureux.
Celui que j'ai tant attendu, celui que je ne croyais pas exister,
et pourtant, sourire, il n'était pas si loin de moi.
J'étais une Belle au Bois Dormant, esperant l'éveil, le réveil, la renaissance, la reconstruction
VIVRE !
Dellys
Que d'échos pourront résonner à ce que que vous écrivez, Aurora, si nu, si vrai... puis-je me joindre à vous?
iI faut compter 10 ans de plus pour moi: à 45 ans je me suis éveillée après avoir enfanté six fois -maternités désirées, je ne connaissais que ce moyen de permettre à mon corps d'exister-, avoir tenté durant toutes ces années d'incarner l'idéal de la sainte épouse, la sainte mère, mon manque d'être tourné en perverse ambition me faisait croire qu'il le fallait. Après avoir tenté de forcer mon désir pour satisfaire celui de l'homme auprès de qui je dors, qui se dit amoureux de moi. Au vrai,aussi bon qu'il soit, il n'aime que la part de moi qui lui plait et met l'autre aux déchets, mais l'autre s'étiolait et moi je me mourais.
Ce parcours dont nombre de femmes pourraient témoigner, à savoir le début d'envol suivi du rognage des ailes, puis l'envol à nouveau avec des ailes neuves correspond-il aux nécessités de la nature féminine, ou à notre société, tant handicapée sur le plan de la liberté qu'elle nous mutile tous?
Ou simplement cet itinéraire est-il typique de l'aventure humaine, de l'éclosion de notre sensibilité, qui consiste à expérimenter une face de la vie, puis,qu'on le veuille ou non, l'autre face, car l'ombre est inséparable de la lumière?
Puis-je parler de communauté, même de "fraternité" BDSM? C'est en ces mots que je nous ressens, nous qui aimons de cette façon si peu commune. Nous sommes des aventuriers qui avons laissé au pied du miroir nos reflets, et l'avons traversé. De l'autre côté est une vie toute différente, ou chacune des valeurs ordinaires est inversée, exaltée et transcendée.Nous apprenons à susciter la claire lumière dans le noir de la nuit, et à reconnaître l'ombre profonde au soleil de midi. Apprentissage d'être, conquête de liberté.
Un jour de nos premiers moments je me suis retournée sur mon passé. Ces mots me sont venus: enfin je donne ce que je portais de donner -ma soumission, mon érotisme-, enfin je reçois ce que, sans m'être permise de le conscientiser, j'espérais recevoir. C'était si merveilleux de plénitude que la pensée d'après a été: "si je devais mourir maintenant je ne regretterais rien". La vie m'a donné l'essentiel, tout ce qui vient à partir de maintenant est supplément de beauté, de bonté.
à vous toutes et tous mes amitiés.
s.
iI faut compter 10 ans de plus pour moi: à 45 ans je me suis éveillée après avoir enfanté six fois -maternités désirées, je ne connaissais que ce moyen de permettre à mon corps d'exister-, avoir tenté durant toutes ces années d'incarner l'idéal de la sainte épouse, la sainte mère, mon manque d'être tourné en perverse ambition me faisait croire qu'il le fallait. Après avoir tenté de forcer mon désir pour satisfaire celui de l'homme auprès de qui je dors, qui se dit amoureux de moi. Au vrai,aussi bon qu'il soit, il n'aime que la part de moi qui lui plait et met l'autre aux déchets, mais l'autre s'étiolait et moi je me mourais.
Ce parcours dont nombre de femmes pourraient témoigner, à savoir le début d'envol suivi du rognage des ailes, puis l'envol à nouveau avec des ailes neuves correspond-il aux nécessités de la nature féminine, ou à notre société, tant handicapée sur le plan de la liberté qu'elle nous mutile tous?
Ou simplement cet itinéraire est-il typique de l'aventure humaine, de l'éclosion de notre sensibilité, qui consiste à expérimenter une face de la vie, puis,qu'on le veuille ou non, l'autre face, car l'ombre est inséparable de la lumière?
Puis-je parler de communauté, même de "fraternité" BDSM? C'est en ces mots que je nous ressens, nous qui aimons de cette façon si peu commune. Nous sommes des aventuriers qui avons laissé au pied du miroir nos reflets, et l'avons traversé. De l'autre côté est une vie toute différente, ou chacune des valeurs ordinaires est inversée, exaltée et transcendée.Nous apprenons à susciter la claire lumière dans le noir de la nuit, et à reconnaître l'ombre profonde au soleil de midi. Apprentissage d'être, conquête de liberté.
Un jour de nos premiers moments je me suis retournée sur mon passé. Ces mots me sont venus: enfin je donne ce que je portais de donner -ma soumission, mon érotisme-, enfin je reçois ce que, sans m'être permise de le conscientiser, j'espérais recevoir. C'était si merveilleux de plénitude que la pensée d'après a été: "si je devais mourir maintenant je ne regretterais rien". La vie m'a donné l'essentiel, tout ce qui vient à partir de maintenant est supplément de beauté, de bonté.
à vous toutes et tous mes amitiés.
s.
Merci à toutes et à tous...
Dellys> Votre passage est toujours un moment de pertinence et de joie pour moi.
s.> Vous avez une fois de plus été ici l'enchanteresse des mots...
A toutes les deux> C'est grâce à vous ( et quelques autres de votre "trempe" ) que ce blog a aujourd'hui sa raison de continuer d'être, non textes narcissiques posés là quotidiennement au gré du temps ou du vent mais proposés seulement comme fil d'Ariane à celles ( ou ceux) qui désirent s' exprimer.
Je crois de plus en plus en l'interactivité des weblogs en général.
Vous donnez au mien ses lettres de noblesse.
Je vous en suis reconnaissante. Infiniment.
AURORA
Dellys> Votre passage est toujours un moment de pertinence et de joie pour moi.
s.> Vous avez une fois de plus été ici l'enchanteresse des mots...
A toutes les deux> C'est grâce à vous ( et quelques autres de votre "trempe" ) que ce blog a aujourd'hui sa raison de continuer d'être, non textes narcissiques posés là quotidiennement au gré du temps ou du vent mais proposés seulement comme fil d'Ariane à celles ( ou ceux) qui désirent s' exprimer.
Je crois de plus en plus en l'interactivité des weblogs en général.
Vous donnez au mien ses lettres de noblesse.
Je vous en suis reconnaissante. Infiniment.
AURORA
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naître, être, n?être, renaître, re-être?