BDSM : L'ENCYCLOPEDIE BDSM D'AURORA 115 M COMME MANQUE 16 ( FRANCOISE MAITRESSE - ANNICK FOUCAULT )...

Lire Francesca, c'est aussi accepter d'aller lire au-delà, du côté de chez Sacher...

C'est aussi (ou, par conséquent, comprendre) que la femme masochiste, masochienne, masochreine, est le contraire même d'une, comment qu'on bave déjà ? "soumise", beuh.

*P/M

Entièrement d'accord pour votre commentaire sur ce livre dont vous avez su saisir en deux ou trois mots percutants et effets de style le sens et l'essence...

Merci à vous (deux?) de m'avoir ce soir, aussi bien complétée sur le masochisme qui est en effet au centre du propos de "Françoise"...

Cordialement,

AURORA

Aurora je ne connaissais pas Annick Foucault et vais m'empresser de combler cette lacune.Histoire d'O me semble mettre en scene une amoureuse,soumise au départ,révélée à son masochisme,ce qui confère à ce récit initiatique cet aspect conte de fées merveilleux et troublant mais en limite l'impact vécu.On sent que la compagne de Paulhan veut shééaradiser son homme en retournant le défi contre son instigateur sadien en lui livrant une Bataille au féminin,suivant le principe selon lequel les femmes(?)se défendraient en attaquant mais que leurs attaques seraint faites de brusques et étranges renoncements.Cela dit,Réage est un grand écrivain et le film un calvaire(rires).Corinne Cléry est absente d'elle-meme et comment accepter le morne et fadasse Anthony Steel en maitre?Par contre,la bd deCrépax m'a subjuguée.J'ai été davantage saisie par la force du récit,plus faible d'un point de vue littéraire,de Xavière la punition ou là le masochisme irradie à travers un mélange de révolte,de dégout,d'humiliationet d'extase noire mais ici il est question de dressage(de rappel à l'ordre)et non de quete de soi.Là encore ignorer le film,simple catalogue glauque de cruautés quand le livre était longue plainte venu d'un abime intérieur,meme si l'épatant Georges Géret,garde-chasse chez Bunuel,endossait l'habit du souteneur.En matiére de septième art,je reste durablement impressionnée par le portier de nuit de Cavani,peut-etre parce qu'il combine à mes sens la douce incertitude du conte et son cortège de fantasmes(improbabilité du récit)et la crudité du documentaire(lumière sur nos ténèbres)en injectant le pulsionnel dans l'historique(pourrait-on sortir un tel film aujourd'hui?)Autrement dit,je vis la domination-soumission comme un rituel hautement civilisé,tendre et transcendant,un lit accueillant pour ma riviere de douleurs et de plaisirs.On aura beau entraver le corps masochiste par toutes les chaines inimaginables,on ne le dompte jamais.Les coups de fouet s'estompent,les brulures de cigarettes demeurent.Fort heureusement,l'amour peut conjurer le sort a

u lieu de l'accomplir et l'on n'est pas obligés de finir comme Bogarde et Rampling abattus à l'aube sur un pont tels des amants maudits.Je devrais arreter de vous écrire depuis mon lieu de travail,une cabine de projection dans un multiplexe,je déblogue Bien à vous Yael

Chère Yaël,

Je suis ravie car grâce à vous, voici que le blog devient interactif et se découvre une section cinéma.
Merci pour ce post. Sincèrement

Amitiés virtuelles à vous deux,

AURORA