8 MARS DE MIMOSAS...
AURORA | 4
| 3/8/2004
Tout à fait d'accord
Comprendre l'histoire des foulards, et la soumission de la femme à l'homme.
Il y a déjà un long moment de cela, après moultes luttes, on a accordé le droit à la femme de conserver son nom lors de son mariage.
Bien plus encore, on a accordé le droit à l'homme de prendre le nom de sa femme lors de son mariage. Il y a égalité. Des gens mariés se nomment comme ils le souhaitent. Les deux noms accollés, dans le sens qui leur plaît, gradant leur nom, ou prenant le nom de leur époux(se).
De la même façon, les enfants issus du mariage ne portent pas forcément le nom de leur mère s'ils ne sont pas erconnus par le père (la reconnaissance par la mère ne se pose pas. Et pourtant ? Il n'y a pas toujuors de témoins de l'accouchement, non ? Alors pourquoi la mère ne devrait-elle pas reconnapitre elle aussi ses enfants ?)
Il n'y a plus non plus de "chef de famille". Sauf dans la tête des gens et de l'administration. « Il n'y a plus de chef de famille, madame.
Oui, enfin bon. C'est pareil, hein. Le nom de celui qui gère les affaires. Ce sont nous deux, madame. »
Le foulard, maintenant. De quoi s'agit-il ? D'une distinction "choisie" par certaines femmes pratiquantes musulmanes, "voulues" en fonction de leur éducation,
de la même façon que la femme française de 1920 "voulait" changer de nom lors du mariage.
La question ne se posait même pas. C'était comme ça. Une discrimination sexuelle tellement ancrée dans les comportements qu'elle semblait normale.
Voilà mon point de vue (qui vaut ce qu'il vaut) sur la question. On pourra faire ce que l'on veut, tant que l'éducation ne changera pas pour enseigner des valeurs plus
égalitaires que familiales, tant que l'on ne cessera pas de marteler la femme au travail, mais qui fait les courses en fin de journée, pendant
que l'homme lave la voiture ou s'achète une perceuse... il n'y a aucun espoir que les gens réalisent qu'ils
sont machistes. Que les femmes sont soumises. Que notre société est machiste, et que cela arrange bien les publicitaires (on vent mieux des images claires, des slogans facile. C'est plus simple).
Tant que l'on verra des formulaires administratif où le mari note ses nom et prénom, et la femme note ses "nom de jeune fille" et prénom... dans le plus grand mépris de la loi...
Tant que la CAF demandera le nom du chef de famille, et le maire remettra le livret de famille au mari...
Le problème est profond. Ancré. S'en rendre compte est déjà un grand pas en avant.
Il y a déjà un long moment de cela, après moultes luttes, on a accordé le droit à la femme de conserver son nom lors de son mariage.
Bien plus encore, on a accordé le droit à l'homme de prendre le nom de sa femme lors de son mariage. Il y a égalité. Des gens mariés se nomment comme ils le souhaitent. Les deux noms accollés, dans le sens qui leur plaît, gradant leur nom, ou prenant le nom de leur époux(se).
De la même façon, les enfants issus du mariage ne portent pas forcément le nom de leur mère s'ils ne sont pas erconnus par le père (la reconnaissance par la mère ne se pose pas. Et pourtant ? Il n'y a pas toujuors de témoins de l'accouchement, non ? Alors pourquoi la mère ne devrait-elle pas reconnapitre elle aussi ses enfants ?)
Il n'y a plus non plus de "chef de famille". Sauf dans la tête des gens et de l'administration. « Il n'y a plus de chef de famille, madame.
Oui, enfin bon. C'est pareil, hein. Le nom de celui qui gère les affaires. Ce sont nous deux, madame. »
Le foulard, maintenant. De quoi s'agit-il ? D'une distinction "choisie" par certaines femmes pratiquantes musulmanes, "voulues" en fonction de leur éducation,
de la même façon que la femme française de 1920 "voulait" changer de nom lors du mariage.
La question ne se posait même pas. C'était comme ça. Une discrimination sexuelle tellement ancrée dans les comportements qu'elle semblait normale.
Voilà mon point de vue (qui vaut ce qu'il vaut) sur la question. On pourra faire ce que l'on veut, tant que l'éducation ne changera pas pour enseigner des valeurs plus
égalitaires que familiales, tant que l'on ne cessera pas de marteler la femme au travail, mais qui fait les courses en fin de journée, pendant
que l'homme lave la voiture ou s'achète une perceuse... il n'y a aucun espoir que les gens réalisent qu'ils
sont machistes. Que les femmes sont soumises. Que notre société est machiste, et que cela arrange bien les publicitaires (on vent mieux des images claires, des slogans facile. C'est plus simple).
Tant que l'on verra des formulaires administratif où le mari note ses nom et prénom, et la femme note ses "nom de jeune fille" et prénom... dans le plus grand mépris de la loi...
Tant que la CAF demandera le nom du chef de famille, et le maire remettra le livret de famille au mari...
Le problème est profond. Ancré. S'en rendre compte est déjà un grand pas en avant.
En fait ce qui est ridicul , c'est qu'il serait sans doute simple de se débarasser de ce problème recurent d'aservissement de la femme au quotidien , de celui ci et de beaucoup d'autres d'aileurs , seulement sa ne se fera jamais , pour la simple et bonne raison que , les femmes comme les hommes restent des humain , et donc de sales betes.
En cultivant la masse , en lui apportant sur un plateau , l'art , la musique , la philosophie , en lui rendant aussi facil d'accès toutes ces choses là que les merdes trépanantes avec lesquelles ils s'abrutissent , là le monde tournerait peut etre mieux ...
En cultivant la masse , en lui apportant sur un plateau , l'art , la musique , la philosophie , en lui rendant aussi facil d'accès toutes ces choses là que les merdes trépanantes avec lesquelles ils s'abrutissent , là le monde tournerait peut etre mieux ...
pendant que moi je me tape un Nobel d'?conomie... pouark. Bonne pioche, lorsque j'ai vu "Oulipo" au dos. Je l'ai pris!
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