BDSM et Cinéma: "Année Bissextile", un film mexicain de Michael Rowe, Caméra d'Or au Festival de Cannes 2010.

J'ai partagé le même ennui devant le film "fantasmes" et n'ai toujours pas compris l'engouement qu'il a sucité à sa sortie. Il n'apporte strictement rien dans aucun des domaines qu il auraot pu explorer.
Il reste donc un chantier d'exploration à ouvrir ou à étendre:

Ce film est sur ma liste FAV (Films à voir). Il est, par vos mots, conforté et reconduit à sa place.

Je comptais moi aussi aller le voir, et votre crtique me confirme dans cette intention !

je pense y aller ce soir

j'y suis allée et j'ai aimé cette laura
parfois "moche" et parfois si belle
petit à petit on commprend ce 29 rouge
son désespoir ancré depuis si longtemps
je n'y serai pas allée sans ta note

nous étions 7 en début de séance puis un couple est parti juste avant l'arrivée d'Arturo. tu décris très bien le film mais personnellement j'ai trouvé le bdsm très anectodique ici, c'est avant tout une histoire de solitude et d'enfance bafouée. je crois que la "1ère partie" est volontairement lente et longue parce que ce qui est au coeur du film c'est cette horrible solitude. et pourtant la partie bdsm est très juste décrite et "colle" très bien aux expériences bdsm de nombreuses personnes loin du "porno chic" et du "raffinement fetish". ce que je trouve exceptionnel dans ce film c'est l'évocation toute en subtilité de tout ce que vit cette femme. peu de dialogues, beaucoup de regards, quelques objets dont on comprend que bien plus tard le sens. rien n'est dit noir sur blanc, tout est dans le silence de questions restées sans réponse et dans de simples geste et pourtant on comprend tout. on est dans un cinéma réaliste et pourtant tout est aérien dans l'évocation.
nous nous étions embarqués pour une séance érotico-torride mais force est de contaster que nous avons dû changer d'humeur très vite et pourtant nous ne sommes pas sortis du cinéma frustré mais au contraire avec le sentiment d'avoir vu un film rare.
c'est grâce à toi que j'ai été voir le film mais je n'avais pas voulu lire ta critique de peur d'en apprendre trop sur le film. le thème bdsm m'avait intrigué, ainsi que l'affiche qui est hélas racoleuse parce qu'elle donne l'impression qu'il s'agit d'un film érotique et disons que pour moi il n'en est pas un.
sinon quelqu'un a vu Dirty Diaries?

Merci, chère Columbine, pour cette critique circonstanciée...